Introduction. La LEC est souvent proposée en première intention, parfois comme test thérapeutique, pour des gros calculs, même si l’efficacité est réputée modeste et les gestes complémentaires fréquents. L’objectif de cette étude était d’évaluer cette pratique.
Méthode. Parmi les 573 calculs traités par LEC dans le service en 98, 99 et 2000, 153 (26,7 %) avaient leur plus grand diamètre à 10 mm et plus. Ils ont été répartis en 10 = moyen < 15 mm et gros = 15 mm. Les résultats ont été classés en : succès complet si une ou plusieurs LEC avaient été suffisantes pour que le calcul soit totalement éliminé à 6 mois (ASP & échographie) ; succès partiel s’il y avait des fragments résiduels ; utile si la LEC avait permis ou nécessité une technique complémentaire endo-urologique ; dangereux en cas d’évènements rendant le traitement plus compliqué ou de complications graves ; inutile dans les autres cas.
Résultats. Ces calculs, caliciels inférieurs ou pyéliques dans 71% des cas, concernaient 100 hommes, 47 femmes (âges moyens : 46,3 ; 49,1) et 6 enfants de 1 à 11 ans. Une sonde JJ a été posée en préalable dans 22 % des cas. Une anesthésie a été effectuée dans 53 % des cas.
T1.GIF
Conclusion. L’efficacité proche de 60 %, pour ces calculs vraisemblablement sélectionnés pour leurs aspects ” friables “, paraît acceptable.