Introduction : la résection-pyéloplastie par voie laparoscopique dans la cure du syndrome de la JPU nécessite une dissection précise, des sutures et des noeuds qui sont autant de difficultés techniques. La robotique accroît la dextérité du chirurgien laparoscopiste et permet de réaliser plus facilement ce type de geste.

Cette vidéo décrit la technique appliquée à plus de 80 cas avec le robot Da Vinci®.

Méthode : le patient est installé en décubitus dorsal, table inclinée latéralement. 4 trocarts sont utilisés. La dissection est effectuée avec le crochet coagulateur et la pince bipolaire. Un éventuel pédicule polaire (présent chez 60% de nos patients) est décroisé puis l’anastomose pyélo-urétérale réalisée par des surjets de Safil® 6/0. Une sonde JJ est mise en place en per-opératoire. Après vérification de l’hémostase, le fascia prérénal est refermé par un surjet de Vicryl 2/0 pour rétropéritoniser les structures urinaires, selon les principes appliqués en chirurgie ouverte.

Résultats : la durée opératoire est généralement inférieure à 2 heures. Les UIV de contrôle à 3 et 12 mois montrent des résultats qui sont au moins équivalents à ceux qui étaient obtenus en chirurgie ouverte, mais avec un abord mini-invasif.

Conclusion : la robotique permet de réaliser cette intervention complexe en laparoscopie plus facilement et selon les principes de la chirurgie ouverte. Les complications per et postopératoires sont minimes. Elle est applicable dans tous les cas et en particulier ceux où les techniques endoluminales sont mises en défaut.

Il est possible que cette technique devienne le « gold standard » dans les prochaines années.