But : Vérifier l’adéquation de la formation technique au cours du cursus en urologie avec les compétences chirurgicales nécessaires au cours de l’exercice de la profession.

Méthode : Un questionnaire standardisé reprenant l’ensemble des items de la liste des actes techniques du cahier de l’interne a été soumis à 2 groupes de participants de la même inter région : 30 candidats inscrits au DESC d’urologie, 50 urologues seniors (libéraux, hospitaliers, hospitalo-universitaires). Pour chaque item, la question était : Cette intervention vous paraît : inutile – potentiellement utile – nécessaire – indispensable à maîtriser pour votre pratique future? Chaque question a été notée en fonction du produit de la fréquence des réponses obtenues pour chaque item de l’échelle par le nombre total de participants. Une échelle de valeur de 1 à 4 a été ainsi établie pour chaque intervention. Les scores ont été analysés par le Chi2 et le t test.

Résultats : Le taux de participation a été de 100% pour les internes, 60% pour les urologues. L’étude des scores montre que l’ensemble des actes semble nécessaire ou indispensable pour les deux groupes de participants. Aucune différence n’est relevée pour les actes de chirurgie ouverte et l’endourologie. Les urologues seniors jugent indispensable la maîtrise des gestes coelioscopiques de manière plus significative que les internes.

Conclusion : Les besoins ressentis de formation technique de la part des urologues en formation sont en adéquation avec les besoins démontrés par les urologues en exercice. Ces résultats sont en faveur de la poursuite de la standardisation des objectifs d’apprentissage telle que le permet maintenant le cahier du postulant au DESC d’urologie.

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