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    Numéro 3- Volume 28- pp. F65-F91 (Septembre 2018)

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    • Biopsies ciblées de la prostate par fusion échographie-IRM : quel dispositif choisir en 2018 ?

      Résumé
      Objectifs

      Les progrès de l’imagerie et l’avènement de l’IRM multiparamétrique ont rendu possible la définition de cibles et la réalisation de biopsies ciblées de la prostate. Celles-ci peuvent être réalisées selon différentes méthodes. Les objectifs de ce travail étaient de faire le point sur les techniques de fusion échographie-IRM et les dispositifs disponibles en 2018.

      Méthodes

      Une revue ciblée de la littérature a été réalisée afin de relever les différents dispositifs disponibles. Les industriels ont été ensuite contactés en cas de besoin pour préciser les informations manquantes. Nous nous sommes attachés à décrire le mode de fonctionnement de chaque dispositif ainsi que ses avantages et inconvénients.

      Résultats

      La fusion cognitive suppose une courbe d’apprentissage et une expertise importante. Elle est limitée par le risque d’erreur important qu’elle engendre et l’absence de contrôle qualité. Les systèmes disponibles peuvent être classés selon la méthode utilisée pour le ciblage des zones suspectes : suivi de la sonde, de la biopsie, de la prostate et de la biopsie. Les dispositifs suivant la sonde sont les moins onéreux, modifient peu les pratiques et permettent un guidage temps réel, au prix d’une précision moindre. Les dispositifs suivant la biopsie et la prostate offrent une précision de l’ordre de 3–4 mm en permettant de prendre en compte les déplacements de la prostate, au prix d’un coût plus important et d’une durée opératoire plus longue. Les biopsies peuvent être réalisées par voie transrectale ou transpérinéale selon les dispositifs.

      Conclusion

      Les progrès de l’imagerie prostatique actuels et à venir et le développement des traitements focaux sont en voie de faire des biopsies prostatiques ciblées une étape incontournable dans la prise en charge initiale du cancer de prostate. Le marché des dispositifs de fusion est en plein développement et permet actuellement de faire un choix en mettant dans la balance précision, coût, modification des pratiques et durée opératoire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Biopsies ciblées de la prostate par fusion échographie-IRM : quel dispositif choisir en 2018 ?

      Summary
      Objectives

      The progress in imaging methods and the advent of multiparametric MRI allowed the definition of targets and the performance of targeted prostate biopsies. Various targeting methods can be used. The aims of this work were to review the MRI-fusion techniques and devices available in 2018.

      Methods

      A targeted review of the literature was performed to pick out available devices. Suppliers were then contacted when needed to provide missing information. We describe for each device the method of fusion used, advantages and drawbacks.

      Results

      Cognitive fusion requires a significant learning curve and expertise. Its use is limited by a maximal risk of error and the absence of quality control. Available MRI-ultrasonography fusion devices can be classified according to the targeting strategy used: tracking of the probe, of the biopsy, of both the prostate and the biopsy. Probe-tracking devices are less expensive, require almost no modification to the usual protocol and allow for live tracking, at the cost of a decreased precision. Biopsy and/or prostate-tracking devices offer a precision around 3–4 mm by taking into account the displacement and deformation of the prostate, at a higher cost and with increased operating time. Biopsies can be performed by a transrectal or transperineal approach, depending on the device used.

      Conclusion

      Thanks to the current and expected progress of prostatic imaging methods and the development of focal therapy, targeted prostate biopsies are becoming an inavoidable step in the initial management of prostate cancer. The market of fusion devices is growing steadily and allows a selection taking into account precision, cost, modification of the usual protocol and operating time.

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    • Anticoagulants oraux et chirurgie de l’obstruction prostatique : stopper, relayer ou poursuivre ?

      Résumé

      La prise en charge chirurgicale d’une obstruction prostatique chez le patient traité par anticoagulants oraux (ACO) est complexe en raison de la balance entre le risque d’apparition d’un événement hémorragique et celui d’un événement thromboembolique. La gestion périopératoire des anti-vitamines K (AVK) repose systématiquement sur une des 3 stratégies détaillées dans les recommandations de l’HAS de 2008 : interrompre, relayer ou poursuivre. Pour les anticoagulants oraux directs (AOD), la gestion périopératoire repose sur les recommandations d’expert publiées par le groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) en 2015 qui préconise un arrêt des AOD sans relais. Lorsque l’arrêt des ACO est possible, toutes les techniques chirurgicales et les sources d’énergies sont utilisables. Lorsqu’un relais périopératoire par héparine est nécessaire, notamment, chez le patient porteur d’une valve cardiaque mécanique, de nombreuses publications suggèrent l’utilisation des lasers en raison de leur propriété hémostatique. Si la chirurgie transurétrale de l’obstruction prostatique sans interruption des ACO a été rapportée, les niveaux de preuves des études récemment publiées sont encore trop faibles pour modifier les recommandations actuelles.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Anticoagulants oraux et chirurgie de l’obstruction prostatique : stopper, relayer ou poursuivre ?

      Summary

      The surgical management of prostatic obstruction in patients treated with oral anticoagulant (ACO) is complex due to the balance between the risk of occurrence of some haemorrhagic and thromboembolic events. The perioperative management of Vitamin K Antagonist (VKA) systematically relies on one of these 3 strategies detailed in the recommendations released by the High French Authority of Health in 2008: interrupt, relay or continue. For direct oral anticoagulant (AOD), the perioprative management relies on expert recommandations published by the Perioperative Haemostasis Group of Interest in 2015 who proposes to stop AOD without relaying. When stopping ACOs is possible, all surgical techniques and energy sources can be used. When a perioperative relay by heparin is needed, especially in the patient with a mechanical heart valve, many publications have suggested the use of lasers because of their haemostatic properties. If transurethral surgery of prostatic obstruction without ACO interruption has been reported, the level of evidence of recently published studies are still too low to alter current recommendations.

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    • Comment explorer et traiter des douleurs postopératoires après chirurgie pelvienne ?

      Résumé

      La chirurgie pelvi-périnéale entraîne des risques de douleur chronique qui sont trop souvent méconnus. La chirurgie prothétique est pourvoyeuse de douleur chroniques avec en particulier les plaques de hernie, les bandelettes sous-urétrales, les prothèses pour la chirurgie du prolapsus. L’exploration est basée essentiellement sur l’anamnèse, l’interrogatoire et l’examen clinique. L’apparition des douleurs immédiatement ou quelques jours après la chirurgie est un élément clé pour imputer les douleurs au geste chirurgical. Ces douleurs sont essentiellement des douleurs neuropathiques et/ou myofasciales. Il faut aussi rechercher des signes de sensibilisation centrale avec des douleurs plus diffuses. Le traitement repose avant tout par une reprise chirurgicale pour une ablation du matériel avec une amélioration dans 2/3 des cas. En cas d’échec une prise en charge algologique plus complète avec de la relaxation musculaire en cas de douleurs myofascial et/ou une prise en charge médicale spécifique des douleurs neuropathiques et de la sensibilisation pelvienne.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comment explorer et traiter des douleurs postopératoires après chirurgie pelvienne ?

      Summary

      Pelvic-perineal surgery induces risks of chronic pain often unappreciated. Prosthetic surgery is a source of chronic pain, in particular prosthetic mesh for hernia or prolapse, sub-urethral slings for incontinence. The exploration is based essentially on the anamnesis, the clinical reports and the clinical examination. The occurrence of pain immediately or a few days after surgery is a key point in attributing pain to the surgical procedure. The characteristics of pain are essentially neuropathic and/or myofascial. Signs of central sensitization with more diffuse pain could be also present. The treatment is based primarily on surgical revision for ablation of the mesh with an improvement in 2/3 of cases. In case of failure, algological management with muscle relaxation in case of myofascial pain and/or specific medical management of neuropathic pain and pelvic sensitization could be proposed.

    • Colique néphrétique fébrile

      Progrès FMC, 2018, 3, 28, F81

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    • Comment je prescris un traitement substitutif pour hypogonadisme

      Résumé

      La fréquence de l’hypogonadisme masculin et l’émergence d’indication telle que le déficit androgénique lié à l’âge (DALA) ont permis d’enrichir l’arsenal thérapeutique disponible. La prescription d’un traitement hormonal substitutif doit être réservée pour les patients demandeurs et compliants. Il est également nécessaire de les informer des effets indésirables ainsi que des modalités de suivi.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comment je prescris un traitement substitutif pour hypogonadisme

      Summary

      The frequency of male hypogonadism and the emergence of indication such as the aged-related androgen deficit has allowed to enrich the available treatments. The prescription of a testosterone replacement therapy must be reserved for compliants patients, it is also necessary to informed them about side effects and the follow up.

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    • Editorial Board

      Progrès FMC, 2018, 3, 28, i

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