Les biomarqueurs émergents du diagnostic, du staging et du pronostic du cancer de la prostate
L’introduction et l’adoption généralisée du prostate-specific antigen (PSA) ont révolutionné la façon dont le cancer de la prostate est diagnostiqué et traité. Toutefois, l’utilisation du PSA a également conduit au sur-diagnostic et au sur-traitement de ce cancer, résultant dans une controverse sur son utilisation pour le dépistage. Le PSA présente également des limites dans la prévision des résultats après traitement et ne permet pas de guider assez précisément la prise de décision clinique sur les traitements adjuvants et de sauvetage. L’utilisation de formes dérivées du PSA n’a pas totalement permis d’améliorer la valeur prédictive du PSA et de nouveaux biomarqueurs ont ainsi émergé (kallicréine humaine 2, early prostate cancer antigen , transforming growth factor-beta 1, interleukin-6, Endoglin, PCA3, AMACR et fusions de gène ERG.) Ces biomarqueurs se sont révélés très prometteurs dans les premières études réalisées et sont à des stades différents de développement. Dans cet article, nous revenons sur les différents biomarqueurs existants et nous discutons des défis auxquels doit répondre un biomarqueur avant d’être approuvé dans un usage clinique.
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