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SURVIE RELATIVE ET SURVIE OBSERVEE A 5 ANS DU CANCER DE LA PROSTATE DANS LE TARN.

Registre des cancers du Tarn (1) Albi, DIM CHU (2), Urologie Rangueil (3) et Inserm U558 (4) Toulouse.

Objectifs : dans une étude coût-efficacité de la prise en charge thérapeutique du cancer de la prostate (Ca P), la survie a été choisie comme mesure de l’efficacité. L’objectif de ce travail était de comparer 2 modalités de calcul de la survie à 5 ans : la survie observée (SO) et la survie relative (SR) prenant en compte la mortalité compétitive.

Matériel et méthodes : parmi 197 Ca P diagnostiqués en 1995 dans le Tarn et suivis pendant 5 ans, 62 décès ont été observés (2 perdus de vue).

Résultats : la proportion de stade localisés était significativement plus importante chez les sujets de moins de 75 ans. La proportion de métastases était significativement supérieure chez les patients de plus de 75 ans.

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La SO était de 68 % à 5 ans et la SR de 82 %. Les SO et SR ont été calculées pour différents sous-groupes selon le stade et l’âge : entre 70 et 74 ans, SO = 78% et SR = 90%; après 75 ans, SO = 34% et SR = 69%; pour les T2N0M0, SO = 83% et SR = 93%.

Conclusion : si l’on prend en compte la mortalité compétitive, les stades T1 ont la même survie que les sujets du même âge indemnes de Ca P. Jusqu’à 75 ans, l’âge n’a pas d’influence significative sur le risque de décès dû au Ca P. La différence du risque observé en SR et en SO au delà de 75 ans peut traduire une plus grande gravité des cancers diagnostiqués chez les sujets âgés. Elle peut aussi être le reflet d’un traitement moins agressif chez des sujets âgés dont on sous-estime l’espérance de vie.



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