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Survie des patients atteints de cancers urologiques en France : résultats de l’étude des registres des cancers du réseau FRANCIM (1989-1997)

Objectif : Estimer la survie des patients atteints de cancers infiltrants du rein, de la vessie et de la prostate entre 1989 et 1997 dans les départements disposant d’un registre des cancers, sur une base de population.

Méthodes : Le statut vital au 1er janvier 2002 de tous les cas de cancer enregistrés a été recherché par des procédures standardisées pour les patients de plus de 15 ans. La survie brute et relative a été estimée à l’aide d’un modèle permettant de calculer le taux de mortalité en excès lié au cancer et son évolution au cours des 5 années suivant le diagnostic. L’effet de l’âge, du sexe et de l’année de diagnostic a été analysé dans un modèle multivarié.

Résultats : 4 810 cancers du rein, 7 288 cancers de la vessie, 19 448 cancers de la prostate et 1 321 cancers du testicule ont été analysés. Chez les hommes, la survie brute et relative à 5 ans était, respectivement, de 54 % et 63 % pour le rein, de 44 % et 58 % pour la vessie, de 57 % et 80 % pour la prostate et de 93 % et 95 % pour le testicule. En analyse multivariée, la survie relative des femmes était légèrement meilleure pour le rein, mais moins bonne pour la vessie. En général, le taux relatif de mortalité augmentait de façon significative avec l’âge, de façon non linéaire. L’excès de mortalité des sujets âgés se manifestait surtout au cours des premières années après le diagnostic, les différences s’atténuaient nettement par la suite. Pour le cancer de la prostate, l’excès de mortalité était le plus faible pour les sujets de 69 ans, alors que les sujets plus âgés, et dans une moindre mesure les sujets plus jeunes, présentaient une valeur significativement plus élevée. La survie relative a significativement augmenté au cours de la période étudiée, passant de 72 % à 79 %. Le cancer du testicule présentait la survie relative la plus élevée de tous les cancers, semblable à celle des cancers de la lèvre.

Conclusion : Cette étude fournit pour la première fois des estimations précises à grande échelle de la survie relative des cancers, en France, sur une base de population, et permet des comparaisons avec les autres pays.

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