L’objectif est d’évaluer les performances et l’utilité potentielle de l’EV par IRM pour la pathologie des cavités rénales.
22 patients atteints de tumeurs excréto-urinaire (13), calculs (6), compressions extrinséques (3) ont été explorés avec une séquence T2 d’uro-IRM. L’EV est obtenue par volume rendering avec confrontations aux autres types de projection. Des corrélations avec l’endoscopie conventionnelle et/ou l’anatomopathologie de la piéce opératoire ont été réalisées.
La qualité d’image est excellente avec un temps de travail supplémentaire de 20 min. Les lésions > 3 mm étaient visualisées. 6 lésions (5 mm) présentes sur les coupes initiales et EV étaient masquées sur la projection volumique. Pour les tumeurs, la localisation et l’extension en surface étaient bien évaluées. Trois faux positifs de localisations multiples étaient dus à des caillots. La surface tumorale (lisse ou irréguliére) était bien correlée à la macroscopie. Le diagnostic différentiel en EV entre polype à surface lisse et calcul était impossible. La position des calculs n’était pas retrouvée à l’endoscopie.
L’EV par IRM est facile à réaliser, plus informative que d’autres types de projections. Elle fournit une approche morphologique fiable (position, aspect, nombre) des anomalies intraluminales fixes.