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Reperméabilisation urétérale endoscopique après sténose néoplasique

Objectifs.- Évaluer la possibilité, les difficultés et l’efficacité de la reperméabilisation percutanée antégrade associée à une éventuelle résection vésicale, dans le traitement des sténoses urétérales néoplasiques pelviennes.

Méthodes.- Sur une période de dix ans, nous avons réalisé une reperméabilisation percutanée pour sténose néoplasique de l’uretère pelvien chez 83 patients. Nous avons inclus dans notre étude les sténoses secondaires à des cancers urologiques et non urologiques. Les critères pour juger de l’efficacité, ainsi que le succès de la technique étaient l’amélioration de la fonction rénale et la régression de la dilatation d’amont.

Résultats.- Nous avons inclus dans cette étude 30 hommes et 53 femmes, avec une moyenne d’âge de 61 ans (46 à 72 ans). L’index de Karnofsky était ?60 % chez 77/83 patients (93,1 %). L’étendue moyenne de la sténose urétérale était de 4,1 cm (3—5,1 cm). Les étiologies d’obstruction étaient dominés par le cancer du col utérin 37/83 cas (44,5 %), suivi par le cancer de la prostate 19/83 cas (22,5 %). Le taux de succès de la reperméabilisation par unité rénale 117/170 (68,7 %). La résection de la base vésicale était nécessaire pour 89 unités rénales, parmi les 117 unités reperméabilisées. L’amélioration de la fonction rénale était plus nette chez les anuriques, avec un taux de créatinine passant de 163,3 mg/l à 20,2 mg/l en moyenne. La survie moyenne de ces patients, dépendait essentiellement du cancer pelvien responsable de l’obstruction. Celle-ci variait de 13 mois à 77 mois.

Conclusion.- La reperméabilisation percutanée associée à une résection vésicale est une procédure séduisante, reproductible et bien tolérée. Son échec n’empêche pas le recours aux autres types de dérivations urinaires proposées dans le traitement des sténoses néoplasiques urétérales pelviennes.

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