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REPARATION COELIOSCOPIQUE D’UNE JONCTION PYELO-URETERALE SECONDAIRE DUE A UNE ABSENCE DE DECROISEMENT D’UN VAISSEAU POLAIRE

Introduction : Une endopyélotomie est généralement proposée dans les échecs de réparation de la jonction pyélo-urétérale. Une réparation coélioscopique est une alternative intéressante à ce traitement. Cette voie d’abord a pour avantage de permettre une réparation sous contrôle de la vue, utile notamment lorsqu’il existe un vaisseau polaire inférieur. Ce film montre une reprise de jonction pyélo-urétérale dont le traitement initial, par voie ouverte avait échoué en raison de la présence d’une artère polaire inférieure méconnue.

Méthode : Cinq patients ont eu une cure de jonction pyélo urétérale secondaire sous coelioscopie. Un patient avait été traité initialement par coélisocopie et quatre par voie ouverte. Les patients étaient positionnés en décubitus latéral et quatre trocarts étaient utilisés. La jonction était disséquée et le tissu fibreux péri jonctionnel était excisé. La nouvelle anastomose pouvait être réalisée en tissu sain sur une sonde double J.

Résultas : Le temps opératoire moyen était de 180 minutes, le saignement moyen de 100 ml. Les suites opératoires ont été simples dans tous les cas. Le recul minimum est d’un an. Quatre patients sont asymptomatiques et ont une UIV de contrôle normale. Une patiente se plaint de douleur intermittente malgré une UIV sur laquelle l’uretère pelvien est visible sur des clichés précoces. La scintigraphie chez cette patiente confirme une bonne vidange du bassinet après injection de lasilix.

Conclusion : La réparation coelioscopique de jonction pyélo urétérale secondaire est possible et constitue une approche intéressante surtout en présence d’un vaisseau polaire inférieur méconnu initialement. L’abord initial par lombotomie ne contre indique pas la réparation coélioscopique secondaire.

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