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QUELLE EST L’OPINION DES EXPERTS CONCERNANT LA FORMATION DES UROLOGUES EN LAPAROSCOPIE?

Introduction : La laparoscopie urologique est en plein essor et pose le problème de son enseignement. En 2001 nous avons recueilli l’avis d’experts en technique coelioscopique parallèlement à celui du corps enseignant.

Matériel : Nous avons utilisé la méthode Delphi et les recommandations des universités canadiennes de Sherbrooke et Montréal pour recenser l’avis de 27 experts Français en laparoscopie et de 77 enseignants d’urologie concernant l’apprentissage de la coelioscopie. Les experts en laparoscopie qui étaient aussi enseignants universitaires ont été inclus dans le groupe des formateurs s’ils avaient un poste de chef de clinique assistant.

Résultats : Le taux de réponses des experts en laparoscopie était de 85%. Le nombre médian d’interventions pratiqués annuellement par coelioscopie était de : 10 curages pelviens (0 à 40), 15 néphrectomies (2 à 40), 5 cures de jonction pyélo-urétérale (0 à 20), 22 cures de prolapsus (0 à 110), 3 surrénalectomies (0 à 25), 0 cure de varicocèle (0 à 10), 0 curages lombo-aortiques (0 à 15) et 30 prostatectomies radicales (0 à 250). Le taux de réponses des enseignants (rangs A) était de 70% (de 25% dans l’interrégion Sud à 100% dans l’Ouest). Pour la majorité des interrogés, la coelioscopie n’est pas uniquement une voie d’abord (78% des experts et 57% des PUPH). 40% des PUPH considèrent que la formation actuelle des urologues en laparoscopie est suffisante contre 5% des experts. 70% des experts et 37% des enseignants conseillent aux jeunes opérateurs d’enregistrer leurs interventions réalisées selon cette technique. 60% des interrogés considèrent que le nombre de DU ou DIU formant à la coelioscopie est suffisant et conseillent dans 82% de s’y inscrire (non obligatoire pour plus de la moitié des interrogés). 56% des PUPH et 74% des experts estiment qu’il faut instaurer un système d’audit des centres dits formateurs (en majorité par l’AFU et le collège d’urologie). Pour l’avenir, 85% estiment que 100% des urologues devraient se former à cette technique. 16% des PUPH se disent choqués de l’implication de l’industrie pharmaceutique dans la formation mais aucun des experts.

Conclusions : L’avis des experts et des enseignants est comparable concernant l’éducation en laparoscopie. Les experts devraient être plus impliqués dans l’enseignement de cette technique.

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