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PSA ET MÉDECINE GÉNÉRALE : DES RÉALITÉS AUX RECOMMANDATIONS

Objectif : déterminer les motifs de prescription du PSA et le délai de consultation d’un urologue suite à la découverte d’une augmentation du PSA en médecine générale.

Matériel et Méthode : Cette étude rétrospective a inclus 200 patients masculins adressés en consultation dans le service de septembre 2000 à avril 2001 par des médecins généralistes pour une élévation du PSA.

Résultats : l’âge médian était de 67 ans +/- 6,6 (de 52 à 87). La médiane du PSA était de 7,9 ng/ml (de 4,1 à 897). Les patients étaient adressés après 1 à 5 dosages du PSA (1,6 en moyenne) avec un délai médian après découverte d’une élévation du PSA de 1,7 mois. Le délai de consultation était supérieur à 6 mois pour 52 patients (26%) et 31 patients (15,5%) étaient adressés après constatation d’au moins deux PSA élevés. Le dosage du PSA a été prescrit en l’absence de symptomatologie urinaire chez 43% des patients de plus de 70 ans.

Conclusion : le dépistage systématique du cancer de prostate n’est pas recommandé en France mais est parfois réalisé en médecine générale. Le PSA est parfois incorrectement prescrit ou interprété par le généraliste : 11% des dosages sont réalisés pour le dépistage du cancer de prostate chez des patients n’étant pas candidats à un traitement curatif alors que 26% des patients doivent attendre plus de 6 mois un avis spécialisé après la découverte d’au moins une élévation du PSA.

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