PARTICULARITE DU DEPISTAGE DU CANCER DE LA PROSTATE DANS LES FAMILLES A RISQUE. RESULTATS PRELIMINAIRES.
Dans le dépistage “tout venant” du cancer de la prostate (CaP), l’acceptation par la personne concernée (“candidat”) est un obstacle. Lorsque ce dépistage est effectué dans les familles à risque c’est à dire comportant un ou plusieurs cas de CaP, il existe un deuxième obstacle qui est l’acceptation préalable du ou des patients atteints (“proposants”). L’objectif de ce travail en cours à l’UCLA, est d’étudier l’acceptation de ce dépistage par les proposants.
Matériel et méthode. 838 hommes atteints d’un CaP (cohorte) ont été invités à proposer à leurs fils ou frères âgés de 40-70 ans de participer à une étude sur le dépistage du CaP. Les variables étudiées étaient l’âge du patient, le statut marital, les antécédents médicaux, le stade du CaP, l’ancienneté du diagnostic, le niveau d’éducation et l’appartenance ethnique. Les tests Anova ou Chi2 selon la nature des variables ont été réalisés sous SASâ.
Résultats. Parmi 838 patients, âgés de 65.5 (DS 8.3), 501 (61%) ont répondu à l’enquête et ont incité leurs apparentés à participer à notre étude. Les variables statistiquement liées au taux de réponse sont les suivantes :
Conclusion. Le dépistage du CaP dans les familles à risque, en Californie, est moins bien accepté dans les populations non caucasiennes et chez les individus ayant un niveau d’instruction faible. Si l’on veut améliorer l’efficacité du dépistage, une procédure plus adaptée à ces populations devra être proposée.
Travail réalisé grâce à la bourse AFU-Sanofi Synthelabo 2000