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L’URETEROSCOPIE SOUPLE DANS LA PATHOLOGIE DU HAUT APPAREIL URINAIRE

But de l’étude : Evaluation des mini-urétérorénoscopes flexibles à déflexion active, à visée diagnostique ou thérapeutique, dans le traitement des pathologies du haut appareil urinaire.

Matériel et méthode : Nous rapportons une série de 111 patients consécutifs ayant eu 137 urétéroscopies souples, pour une pathologie du haut appareil urinaire, entre novembre 1997 et avril 2001. Les interventions étaient réalisées soit à visée diagnostique (54 cas / 39%), soit à visée thérapeutique (83 cas / 61%). Le succès de l’intervention était définit comme la réussite du but fixé lors de l’indication opératoire. L’âge moyen des patients était de 51 +/- 15 ans (18­86 ans). Les pathologies explorées ou traitées étaient des calculs (66 %), des tumeurs urothéliales (25 %) et des sténoses urétérales (9 %).

Résultats : 43% des patients avaient un drainage urétéral préopératoire. La durée opératoire moyenne était de 42 +/- 22 mn. La durée d’hospitalisation postopératoire avait une médiane de 2 j (0-27 j). 8% des patients n’ont pas eu de drainage urétéral postopératoire. 78 % des urétéroscopies souples réalisées ont été des succès. Il y a eu 8 % de complications., principalement des hématurie macroscopiques, dont 3 complications majeures à type de perforation urétérale. Il y a 4 % de dégâts matériels peropératoires.

Conclusion : L’urétéroscopie avec les mini-urétéroscopes souples est une technique diagnostique et thérapeutique efficace, reproductible et peu traumatique pour les lésions situées au dessus des vaisseaux iliaques. L’utilisation de divers instruments, dont le laser Holmium:Yag, devrait augmenter les possibilités des techniques endoscopiques. La limite des mini urétérorénoscopes souples à déflexion active reste leur fragilité.

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