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L’IRM permet-elle la distinction entre les tumeurs urothéliales vésicales superficielles et infiltrantes ?

Objectifs : Evaluer la spécificité et la sensibilité de l’IRM pour distinguer les tumeurs urothéliales infiltrantes de vessie (• pT2) des tumeurs superficielles.

Matériel et méthodes : De Mai 2002 à Avril 2004, 40 patients (32 hommes, 8 femmes, age moyen 66,4 ans) pris en charge lors du diagnostic d’une première tumeur de vessie ont bénéficié d’une IRM vésicale avant résection endoscopique (IRM GE,1,5T,1990).L’analyse des images a été réalisée par deux radiologues (GE,BT).La résection endoscopique à été réalisée selon les règles de bonne pratique (macroscopiquement complète avec sur l’ensemble des échantillons une musculeuse individualisée). Tous les examens microscopiques ont été interprétés par un seul pathologiste (CC).

Résultats : La concordance entre IRM et pTNM était manifeste pour 36 tumeurs (31 tumeurs superficielles, 5 tumeurs infiltrantes). Il existait une discordance pour quatre tumeurs diagnostiquées tumeurs infiltrantes à l’IRM et considérées superficielles lors de l’examen anatomopathologique définitif. Parmi ces patients, trois ont présenté une récidive précoce (à 3 mois) de nature superficielle sur la cicatrice de résection.

Conclusion
: L’IRM permet de distinguer les tumeurs infiltrantes des tumeurs superficielles avec une sensibilité de 100% et une spécificité de 88,5%. Lorsque examen IRM et examen anatomopathologique sont discordants pour le diagnostic de tumeur infiltrante, une résection de « second look » doit être proposée pour au minimum traiter une maladie résiduelle qui dans notre série était présente dans 75% des cas.

22112005tillouDiaporama

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