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LE TVT TRANS-OBTURATEUR EST-IL POSSIBLE CHEZ L’HOMME ? ETUDE SUR CADAVRE MASCULIN DE LA TECHNIQUE DE BANDELETTE SOUS URETHRALE PAR VOIE TRANS-OBTURATRICE.

Introduction : Les nouvelles techniques chirurgicales avec interposition d’une bandelette de polypropylène sous l’urètre féminin ont bouleversé la prise en charge de l’incontinence urinaire féminine. La bandelette est souvent posée par voie trans-obturatrice (TOT.) Le but de notre étude a été de savoir si ce type de technique pouvait être utilisée chez l’homme. Nous avons donc appliqué la technique TOT sur cadavre.

Matériel et méthode : Une bandelette de polypropylène a été posée par voie trans-obturatrice sur 4 cadavres dont un frais, et 3 conservés dans le formol. La technique a utilisée un abord périnéal médian sur le raphé et deux petites incisions latérales sous le relief des muscles adducteurs de la cuisse. Au niveau de l’incision médiane, la dissection permet d’individualiser le bulbe spongieux au centre, et les deux corps caverneux de chaque coté. Les ciseaux créent un orifice dans le muscle transverse profond du périnée. L’aiguille est introduite par les incisions latérales de chaque coté puis ressort du pelvis par l’orifice médian, en étant guidée par le doigt qui se retire. Les cadavres ont ensuite été coupés sagitallement dans 3 cas, et dans un plan frontal pour le dernier.

Résultats : La technique opératoire n’a pas posé de problème particulier. La dissection a montré que la bandelette traversait le muscle transverse profond du périnée et le muscle releveur de l’anus, avant de se diriger vers le trou obturateur. La bandelette est passée à distance de la vessie, relativement proche de la prostate, de chaque coté des corps caverneux, et à distance du plexus pudendal.

Conclusion : La technique du TOT nous paraît possible chez l’homme. Elle semble sans danger particulier pour les éléments anatomiques de voisinage. Cette étude anatomique nous paraissait indispensable avant d’envisager une éventuelle application sur le vivant.

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