Accueil > Les évènements de l’AFU > Congrès français d'Urologie > 106ème Congrès Français d’Urologie > La prévalence de l’infection par chlamidia trachomatis chez les patients présentant un rétrécissement de l’urètre d’origine non traumatique
Ajouter à ma sélection Désélectionner

La prévalence de l’infection par chlamidia trachomatis chez les patients présentant un rétrécissement de l’urètre d’origine non traumatique

Objectifs.– Le but de notre étude est de déterminer la prévalence de l’infection par Chlamidia trachomatis (CT)chez les patients présentant un rétrécissement non traumatique de l’urètre.

Méthodes.– Étude prospective entre janvier 2010 et janvier 2011, 90 patients présentant des sténoses non traumatiques de l’urètre à l’uréthrocystographie mictionnelle et rétrograde (absence d’antécédent de fracture du bassin, de sondage vésical ou de manœuvre urétrale) ont eu un test de recherche antigénique par immunofluorescence de CT sur urines du premier jet au moment du diagnostic de la sténose urétrale.

Résultat.– Vingt-neuf patients, soit 32,2 % des patients ont présenté une infection à CT au moment du diagnostic de la sténose urétrale. Le diagnostic a été fait par recherche antigénique par immunofluorescence sur prélèvement urinaire bien que cela ne soit plus recommandé (non disponibilité dans notre hôpital du test par PCR). Cela suppose une plus forte prévalence chez nos patients. Vingt patients ont eu un antécédent d’urétrite avec infection prouvée par CT en sept cas. Tous nos patients ont présenté une leucocyturie supérieure à 10 à la puissance de 5 par millilitre.

Conclusion.– La prévalence de l’infection par CT est importante chez les patients présentant une sténose de l’urètre d’origine non traumatique. D’autres études sont nécessaires pour confirmer nos résultats notamment en utilisant la technique recommandée par PCR et pour déterminer l’intérêt d’une recherche systématique de CT chez les patients présentant une sténose de l’urètre non traumatique Le rôle ce cette infection, si non traitée, dans la genèse de récidive après traitement du rétrécissement de l’urètre reste à déterminer.

Contenu protégé