Accueil > Les évènements de l’AFU > Congrès français d'Urologie > 95ème congrès français d’urologie > INVOLUTION SPONTANEE DES CANCERS TESTICULAIRES PRIMITIFS : A PROPOS DE 4 CAS DE ” BURN OUT TESTICULAR TUMOUR “.
Ajouter à ma sélection Désélectionner

INVOLUTION SPONTANEE DES CANCERS TESTICULAIRES PRIMITIFS : A PROPOS DE 4 CAS DE ” BURN OUT TESTICULAR TUMOUR “.

Introduction : Dans de rares cas, le cancer du testicule disparaît spontanément de la gonade où il s’est développé et se manifeste par ses métastases. La prise en charge de ces ” burn out testicular tumours ” posent des problèmes diagnostiques et thérapeutiques.
Patients et Méthodes : De 1997 à 2000, 4 des 55 patients pris en charge pour un cancer du testicule présentaient une involution spontanée du cancer primitif. Résultats : L’âge et les formes de présentation cliniques étaient très variables : les patients étaient âgés de 17 à 50 ans et les circonstances de découverte étaient des douleurs lombaires, abdominales et la palpation d’une masse abdominale ou cervicale. Le scanner abdominal mettait en évidence dans tous les cas une masse tumoral latéroaortique partiellement nécrosée de 4 à 7 cm de diamètre. La palpation testiculaire était normale dans tous les cas. L’échographie montrait dans tous les cas une zone hyperéchogène d’allure séquellaire sans tumeur identifiable. Les marqueurs étaient normaux dans trois cas. L’orchidectomie a été réalisée dans les trois premiers cas et à permis de mettre en évidence une zone fibreuse associée à des plages de néoplasie germinale intratubullaire. Le diagnostic du type de tumeur a été porté une fois grâce à l’immunohistochimie de la masse cervicale, une fois grâce aux marqueurs, une fois par ponction sous scanner de la masse ganglionnaire et une fois après exérèse de la masse latéroaortique. Il s’agissait d’un séminome et de trois tumeurs germinales non séminomateuses. Les quatre patients ont été traités par chimiothérapie. Les trois patients qui n’avait pas bénéficiés de la lymphadénectomie avant la chimiothérapie ont nécessité l’exérèse de masses résiduelles (2 tératomes matures et un tératome associé à du carcinome embryonnaire)
Conclusion : La nécessité de l’orchidectomie est discutée car elle ne permet jamais le diagnostic histologique. La lymphadénectomie a toujours été nécessaire et sa place par rapport à la chimiothérapie peut être discutée. Le pronostic semble favorable malgré le faible recul.

Contenu protégé