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INTERET DE LA TOMOGRAPHIE A EMISSION DE POSITONS A LA FLUOROCHOLINE COUPLEE AU SCANNER DANS LE BILAN EN CAS DE RECIDIVE BIOLOGIQUE APRES TRAITEMENT D’UN ADENOCARCINOME PROSTATIQUE PAR RADIOTHERAPIE.

Objectifs : Evaluer l’intérêt de la tomographie à émission de positons à la 18 fluorocholine couplée au scanner (PET-S/FCH) dans le bilan d’extension en cas de récidive biologique après traitement par radiothérapie externe pour un adénocarcinome prostatique.

Matériels et méthodes : 29 patients présentant une récidive biologique après traitement d’un adénocarcinome prostatique par radiothérapie externe ont été adressés pour un traitement de rattrapage par HIFU. Pour authentifier la récidive locale et éliminer une extension métastatique à distance avant traitement par HIFU, un bilan a été réalisé par ponctions biopsies prostatiques (PBP), scintigraphie osseuse et PET-S/FCH. Après traitement par HIFU, un dosage du PSA tous les 3 mois a été réalisé et des PBP 3 à 6 mois après le traitement. Une hormonothérapie était débutée en cas d’élévation du PSA.

Résultats : Le taux de PSA moyen au moment du bilan était de 6,04 +/- 5,25 ng/mL. Le PET-S/FCH a identifié une récidive locale histologiquement prouvée dans 26 cas sur 27, des métastases à distances dans 2 cas (dont 1 cas non décelé en scintigraphie osseuse), et il a suspecté des métastases ganglionnaires dans 6 cas.

Un traitement par HIFU a été réalisé pour 20 patients. 15 patients présentaient un PET-S/FCH négatif. Après HIFU, 8 sont sans traitement (PSA stable et PBP négatives), 2 présentent une récidive locale et un re-traitement par HIFU est prévu, et 5 sont sous hormonothérapie (PSA en augmentation). 5 patients présentaient un doute pour une atteinte ganglionnaire au PET-S/FCH. Tous ces patients sont sous hormonothérapie (PSA en augmentation).

Conclusion : Le PET-S/FCH a identifié la récidive locale dans 96% des cas (bonne spécificité). Tous les patients présentant un doute pour une atteinte ganglionnaire au PET-S/FCH ont présenté une récidive biologique, ce qui pourrait représenter une contre-indication à un traitement de rattrapage par HIFU. 5 patients (33,3%) présentant un PET-S/FCH négatif ont également présenté une progression biologique après HIFU ce qui indiquerait un manque de sensibilité de cet examen pour la détection des micro-métastases.

2O1642007Poissonnier Diaporama



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