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Implication du sulfate d’oestrone (SE1) en pathologie prostatique chez l’homme

Introduction : Les oestrogènes sont impliqués dans la prolifération et la différentiation de nombreux tissus, dont la prostate. Le SE1, en tant que 1ère forme oestrogénique circulante chez l’homme, se doit d’être étudié pour évaluer son implication dans la physiopathologie prostatique.

Méthodes: Notre population comporte 261 patients non traités d’âges compris entre 50 et 69 ans (127 CaP, 50 HBP, 63 contrôles en bonne santé (C) et 21 malades présentant une pathologie urologique non prostatique (NP)). Pour tous, les taux sériques suivants ont été mesurés par des techniques de référence publiées : SE1, E2, SDHEA, SHBG. Le ratio SE1/SDHEA a également été calculé.

Résultats: Le test de Fisher à 5% démontre une augmentation significative du SE1 entre les groupes CaP vs C (p=0.0002) et HBP vs C (p=0.0034). Il n’apparaît pas de variance marquée entre les groupes C et NP. Une baisse de SDHEA est à relever chez les 3 groupes pathologiques. La SHBG est diminuée significativement chez les patients CaP vs HBP (p<0.0001) et CaP vs C (p=0.0070).

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Conclusion: Le SE1, associé à une diminution plus précoce de la sécrétion surrénalienne, semble impliqué en pathologie prostatique chez l’homme.

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