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Implantation de la chirurgie rénale par laparoscopie : premiers résultats à l’Hôtel-Dieu de Québec

Objectifs : La chirurgie laparoscopique est de plus en plus utilisée dans le traitement des masses rénales et lors de néphrectomies simples. L’implantation et l’apprentissage d’une telle technique nécessitent beaucoup d’énergie et de ressources. Nous avons voulu évaluer les paramètres opératoires des premières néphrectomies effectuées dans notre centre après l’arrivée d’un chirurgien expérimenté (TD).

Méthodes : Entre février 2003 et février 2005, 90 néphrectomies transpéritonéales (74 radicales, 16 simples) ont été effectuées par trois chirurgiens inexpérimentés en laparoscopie sous la tutelle de TD. Nous avons évalué l’âge, l’IMC et l’ASA des patients, le volume des pièces pathologiques ainsi que le temps opératoire, les pertes sanguines, la durée du séjour et les complications associées à chaque intervention.

Résultats : Quatre-vingt-dix (90) interventions (44 gauches et 46 droites) ont été pratiquées chez des patients (56 hommes, 34 femmes) ayant un IMC moyen de 26.8 et un index ASA de 2.1. Le temps opératoire moyen était de 143 minutes pour des pièces pathologiques de 409 g ayant entraîné des pertes sanguines de 225 ml. Deux conversions se sont avérées nécessaires, la première pour un traumatisme aortique et la seconde pour un arrêt de progression de la chirurgie par présence très importante d’adhérences. L’hospitalisation moyenne était de 4.99 jours.

Conclusion : La chirurgie rénale laparoscopique est une technique accessible mais exigeante pour les urologues. L’apprentissage est facilité par la présence d’un expert dans l’établissement permettant un enseignement continu et un soutien constant lors des cas difficiles.

22322005mooreDiaporama

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