Introduction: La fréquence des cancers en transplantation rénale est considérée comme une conséquence de l’immuno-suppresion.

Le but de ce travail est de faire le point sur la fréquence et le traitement des tumeurs de vessie chez le greffé rénal.

Malades et méthodes: Sur une série de 2247 transplantations rénales, 1218 hommes, 1029 femmes, réalisées de 1976 à 2003, 264 cancers ont été rapportés (11,7%) dont 42 (15,9%) cancers urologiques dont 7 tumeurs de vessie après transplantation.

Résultats: Les tumeurs de vessie après transplantation rénale représentent 16% des cancers urologiques retrouvés. Les signes révélateurs étaient une pollakiurie , une hématurie microscopique ou une image échographique. Ces tumeurs etaient histologiquement une tumeur TaG1 et une métaplasie néphrogène guéries par résection sans BCG, un adénocarcinome intestinal sur néovessie, un cancer épidermoïde, un T2G3 sur néovessie, et deux T3G3 traités par exérèse chiurgicale. Parmi les tumeurs infiltrantes deux malades sont décédés de métastases, le troisième est en récidive métastatique.

Conclusion: Le cancer de vessie chez le greffé est rare (0,3%) ,il a un pronostic grave car diagnostiqué tardivement en raison d’une symptomatologie révélatrice inhabituelle. Le facteur de risque qui nous parait le plus important est l’existence d’un agrandissement vésical avec l’intestin grêle. Le traitement de choix en cas de tumeur infiltrant le chorion ou le muscle vésical doit être l’exérèse vésicale ou néovésicale rapide.

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