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EVOLUTION DES MEGA-URETERES OBSTRUCTIFSNON REFLUANTS DE REVELATION ANTENATALE A PROPOS DE 82 DOSSIERS

1. Chirurgie Pédiatrique Viscérale- Hôpital d’Enfants – Nancy – France

2. Fédération de Radiologie -Maternité Régionale ­ Nancy – France



Buts : Evaluer l’évolution spontanée et la prise en charge des méga-uretères obstructifs non refluants de diagnostic anténatal.

Matériel et méthode : Etude rétrospective sur la période 1982-2000 de 82 dossiers de patients porteurs de méga-uretères obstructifs non refluants de diagnostic anténatal avec un recul minimum de 12 mois.

Résultats : 80% des patients sont des garçons, 16 % ont un antécédent familial d’uropathie. En anténatal, 58% des méga-uretères se sont révélés par une urétérohydronéphrose, 42% l’ont été par une dilatation pyélocalicielle isolée. Un tiers des enfants est porteur d’une anomalie associée, touchant l’appareil urinaire dans 76% des cas.34 enfants ont été opérés, la majorité (91%) présentait un méga-uretère de type III à l’urographie intraveineuse, 48 ont bénéficié d’une simple surveillance. Il apparaît un très net changement d’attitude dans la prise en charge au cours depuis 10 ans car si les _ des types III ont été opérés entre 1982 et 1991, seul 1/3 l’a été depuis. 79% des enfants opérés l’ont été avant l’âge de 9 mois, les 2/3 ont nécessité un modelage de l’uretère avant réimplantation de type Cohen. Lorsqu’elle est disponible l’étude scintigraphique pré et post opératoire a montré, une amélioration du drainage pour tous sauf 1, une stabilité ou une amélioration de la fonction rénale sauf dans 2 cas où la fonction initiale était peut-être surestimée (hyperfiltration paradoxale ?).Les non-opérés ont tous vu une diminution progressive de la dilatation pyélique en échographie, aucun n’a dégradé drainage ou fonction rénale en scintigraphie.

Conclusion :au terme de cette analyse, l’attitude conservatrice nous semble pouvoir se justifier notamment pour les patients qui, quels que soient la dilatation et l’aspect urographique, ont une fonction normale et une courbe scintigraphique peu à moyennement obstructive. Il n’y pas lieu de se précipiter vers la chirurgie d’autant que le rétablissement d’un bon drainage ne garantit pas la récupération d’une fonction rénale normale.



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