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Evaluation de l’ostéopathie et de l’acupuncture dans la prise en charge des symptômes génito-urinaires non spécifiques : Résultats préliminaires.

But : Evaluer les résultats cliniques de l’ostéopathie et de l’acupuncture dans le traitement des symptômes génito-urinaires non-spécifiques.

Matériel et méthode : Au cours d’une année de consultation 2249 patients ont été vus par un urologue hospitalier participant à un réseau ville-hôpital de médecines complémentaires. Quinze parmi ces patients (0.67%) avaient des symptômes dont les caractéristiques faisaient indiquer une possible prise en charge en médecine complémentaire: symptomatologie génito-urinaire confirmée dont le bilan clinique et para-clinique, correspondant à l’état des connaissances actuelles, est normal, et échec d’un traitement symptomatique habituel. Il s’agissait de 13 hommes souffrant : de douleurs scrotales (DS) dans 7 cas, de douleurs lors de l’éjaculation (DE) dans 1 cas, de pesanteur pelvienne (PP) dans 3 cas, de troubles mictionnels, pollakiurie et impériosité (PKI) dans 1 cas, et de deux femmes ayant des PKI. Neuf patients ont été traités par ostéopathie (2DS, 1DE, 3PP, 3PKI), et six par acupuncture (5DS, 1PP). Les patients ont été recontactés par téléphone par un observateur indépendant avec un questionnaire pré-établis.

Résultats : avec un recul moyen de 6 mois, 5 patients adressés en ostéopathie n’ont pas donné suite à leur traitement, 3 fois en raison de la disparition spontanée de leurs troubles (20% des cas) et 2 fois par refus d’une telle prise en charge (13.3% des cas). Sur les neuf patients traités, l’acupuncture a été un succès (disparition des troubles) dans 4 cas sur 5 (3DS, 1PP) et l’ostéopathie dans 3 cas sur 4 (2PP, 1PKI). Un patient a été perdu de vue.

Conclusion : Le recours à l’ostéopathie ou à l’acupuncture pour le traitement des symptômes génito-urinaires non-spécifiques ne concerne qu’une faible partie des patients vus en urologie. Le taux d’adhésion des patients à ce type de traitement est bon. L’efficacité clinique est bonne mais doit être pondérée par la possibilité de régression spontanée des troubles.

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