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ETUDE PROSPECTIVE RANDOMISEE EVALUANT LA TOLERANCE DE CINQ ENDOPROTHESES URETERALES.

Introduction & Objectif: Les endoprothèses urétérales sont particulièrement utiles en cas d’obstacle de nature lithiasique. Le but de cette étude a été d’évaluer, de façon prospective randomisée, la tolérance de 4 endoprothèses urétérales par rapport à une endoprothèse de référence.

Matériel & Méthodes: Dans un premier temps, 64 patients présentant une obstruction urétérale d’origine lithiasique ayant nécessité la mise en place d’une endoprothèse urétérale (Mardis Boston Scientifique Microvasive®) ont répondu à un questionnaire étudiant la tolérance de l’endoprothèse. Il s’agissait d’échelles visuelles analogiques évaluant l’impression générale, la symptomatologie mictionnelle (brulûres & impériosités mictionnelles, pollakiurie, dysurie, hématurie), les douleurs sus-pubiennes et lombaires. La prise d’antalgique a été notée. Le questionnaire a été complété au moment du retrait de l’endoprothèse. L’endoprothèse Mardis® représentait l’endoprothèse de référence. Dans un deuxième temps, 36 autres patients avec obstacle urétéral lithiasique ont été randomisés et traités par une des quatre endoprothèses suivantes : Vortek Porgès®, Percuflex Microvasive®, Multi-longueur Cook®, Puroflex Angiomed®. Ils ont complété le même questionnaire au moment de l’ablation. La tolérance des 100 endoprothèses a été évaluée et la tolérance de chaque endoprothèse a été comparée à celle de l’endoprothèse de référence.

Résultats: Concernant les 100 patients, 60% présentaient des douleurs vésicales, 58% des douleurs lombaires (75% des douleurs vésicales et/ou lombaires), 62 % une hématurie, 29% une dysurie et 82% des impériosités mictionnelles. 46% des patients ont eu recours aux antalgiques mineurs. La pollakiurie était constante quelle que soit l’endoprothèse avec une moyenne de 14 mictions/j (+/- 6). Concernant la tolérance de chaque endoprothèses, aucune n’a montré sa supériorité par rapport à l’endoprothèse de référence.

Conclusion: La tolérance des endoprothèses urétérales est médiocre, en raison de la symptomatologie engendrée, principalement la pollakiurie et les douleurs réno-vésicales. Notre étude n’a pas montré de supériorité d’une endoprothèse sur l’autre en terme de tolérance.

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