Objectif : Etudier la performance de l’IRM dynamique pour la détection du cancer.

Méthodes : Etude prospective 2003-2004 de 130 patients consécutifs avec âge < 70 ans, avec PSA suspect ou stade clinique < T2. IRM dynamique avant biopsies avec antenne externe pelvienne en réseau phasé en T2 et après injection de Gadolinium (T1Gd). Les critères de suspicion d’une lésion en IRM sont : hyposignal T2 homogénéité de la zone tumorale forme nodulaire antérieure ou en plage postérolatérale, rehaussement intense et précoce. Chaque patient a eu 12 biopsies postérieures comprenant le schéma classique en sextant, 4 biopsies latérales (base, milieu), ainsi que 4 biopsies antérieures si prostate >50cc et des biopsies dirigées en cas d’anomalie à l’IRM à l’échographie ou au TR. La corrélation a été faite par site de biopsie (cancer ou bénin) et site correspondant de l’image IRM (suspect ou non suspect), par lobe et par patient.

Résultats : PSA médian 7,86 ng/ml, taux de détection 68 %

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Dans 37 cas, le cancer n’a été détecté que sur les biopsies dirigées sur une zone suspecte à l’IRM et non suspecte à l’échographie ou au TR.

Conclusion : La prise de contraste en T1Gd de certaines zones comme la partie antéro-externe de la zone périphérique et la partie antérieure dans la zone d’HBP permet une identification de la lésion tumorale non visible sur l’échographie ou les séquences en T2. Aucun autre examen d’imagerie n’a montré une performance aussi élevée pour la détection du cancer prostatique