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EPIDEMIOLOGIE DES URGENCES UROLOGIQUES EN C.H.U.

Objectif: Evaluation de l’épidémiologie des urgences urologiques et de l’activité générée par la garde d’un service d’Urologie en C.H.U.
Matériel et méthode: Relevé quotidien sur fiche informatique de l’activité de l’équipe de garde d’urologie et de transplantation rénale et pancréatique durant 1 an.
Résultats: On rapporte 1715 consultations, soit environ 10% des consultations du service. 15,6% des patients ont été hospitalisés dans le service (soit 8% de l’ensemble des hospitalisations du service). 11% des patients étaient adressés par un autre centre. Une intervention au bloc opératoire a été pratiquée en urgence dans 5% des cas. 37 prélèvements multiorganes ont été effectués ainsi que 44 greffes rénales à partir de reins de cadavre. A l’issu des consultations, les diagnostics retenus étaient les coliques néphrétiques (16%), dont 20% étaient compliqués, les pyélonephrites médicales (7%), les orchiepididymites et prostatites (7%), dont 3 abcès testiculaires, 3 ruptures traumatiques de l’urètre, 5 traumatisme du reins, 2 traumatismes urétéraux, 5 ruptures des corps caverneux, 4 priapismes, 6 torsions du cordon spermatique, 1 rupture de fistule arterio-veineuse. Trois patients présentaient une épidurite métastatique. Les patients présentaient d’une façon générale un cancer urologique dans 3% des cas.
Conclusion: L’activité de garde représente une activité à part entière au sein d’un service de CHU. Elle nécessite des moyens humains et techniques adaptés. La diversité des urgences permet un bon apprentissage de la discipline et justifie un encadrement universitaire. La nécessité d’un plateau technique complet que justifie l’analyse de l’activité d’urgence, associée au taux des patients opérés en urgence justifierait à terme un regroupement des centres traitant les urgences urologiques.

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