Complications de la laparoscopie rétro-péritonéale : expérience après 500 cas
Objectif : Evaluer les complications de la laparoscopie rétro péritonéale pour la chirurgie du haut appareil urinaire.
Méthodes : La technique est standardisée et utilise de 5 trocarts. De 1994 à 2003, 500 lomboscopies ont été réalisées : 9 diverticulectomies, 8 lymphadénectomies, 47 plasties de la jonction pyélo-urétérale, 20 kystectomies, 143 néphrectomies élargies, 44 néphrectomies partielles, 104 néphrectomies simples, 22 néphro-uréterectomies, 4 pyélotomies, 95 surrénalectomies et 4 chirurgies de l’uretère.
Résultats : Il y a eu 23 conversions (4,6%) : 5 pour chirurgie préalable, 11 pour hémorragie per-opératoire, 6 pour impossibilité technique. 14 malades (2,8%) ont du être repris secondairement au bloc : 5 urinomes et 1 fistule uro-cutanée traités par drainage urétéral, 2 abcès profonds, 2 hémorragies secondaires, 1 colostomie pour fistule digestive après plaie colique, 1 éventration sur orifice de trocart. Il y a eu 2 décès ( 0,4%) en post-opératoire suite à un choc septique et à un choc hémorragique. 16 patients (3,2%) ont présenté des complications post-opératoires médicales : hématomes, hyperthermies, phlébite et infections pulmonaires. 15 patients (3%) ont été transfusés. Les complications les plus fréquentes sont survenues après néphrectomies partielles et les plus graves après néphrectomies élargies.
Conclusion : Le taux de complications est faible. La laparoscopie rétro péritonéale permet la chirurgie du haut appareil urinaire de manière reproductible et efficace. Elle est contre-indiquée en cas de chirurgie préalable du rétro péritoine.