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Chirurgie conservatrice du testicule et risque de carcinome in situ

Objectifs : Evaluer la prévalence du carcinome in situ (CIS) en cas d’orchidectomie réalisée pour une tumeur à cellule germinale du testicule de diamètre inférieur à 40 mm.

Matériel et Méthodes : Parmi 127 patients traités par orchidectomie entre 1990 et 2002, 41, qui avaient une tumeur d’un diamètre inférieur à 40 mm, ont été sélectionnées en vue d’une analyse histologique du parenchyme testiculaire. Les items morphologiques suivants ont été étudiés de manière semi quantitative : CIS, spermatogenèse, et cellules de Leydig.

Résultats : Le carcinome in situ était observé chez 39 des 41 patients (95,1%). Le CIS était distribué de manière aléatoire dans l’ensemble du parenchyme testiculaire (à proximité comme à distance de la tumeur) dans les 39 cas. La spermatogenèse avec spermatozoïdes était observée chez 12/41 spécimens (29,3%), une spermatogenèse sans spermatozoïde chez 14 patients (34,1 %) et une absence de cellule germinale dans 15 cas (36,6 %). Une hyperplasie des cellules de Leydig était observée dans 24 cas (58,5 %).

Conclusion : La chirurgie conservatrice a été développée en cas de tumeur testiculaire bilatérale ou survenant sur un testicule unique afin d’éviter une substitution androgénique à vie. Prendre en compte la prévalence du CIS devrait impliquer une irradiation testiculaire. En conséquence, la préservation de la fertilité ne peut pas assurée, ce qui plaide pour le maintien d’une cryo-préservation systématique du sperme

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