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CANCER RENAL DE NOVO CHEZ LE TRANSPLANTE RENAL

But : Le risque de cancer solide chez le transplanté est de 20% à 10 ans. Le but de notre étude a été d’étudier l’épidémiologie et les paramètres diagnostiques et pronostiques du cancer de novo des reins natifs des transplantés rénaux de notre centre.

Matériel et méthode : Nous avons revu le suivi de 729 transplantés rénaux consécutifs (âge moyen : 44 ±13 ans; hommes :457), réalisés dans notre centre de 1987 à 2000. L’immunossupression était homogène, quadruple séquentielle et n’a pas été modifiée en cas de cancer. Nous ne réalisions pas de surveillance radiologique systématique des reins natifs des transplantés. Nous avons retenu les cancers de novo des reins natifs. Nous avons étudié les paramètres cliniques, radiologiques, histologiques et pronostiques des cancers.

Résultats : 7/729 (1%) transplantés ont eu un cancer des reins natifs. L’âge moyen à la transplantation et au diagnostic étaient 43±11 et 48±11 ans (délai moyen: 66 mois). 5 cancers ont été découverts fortuitement (radiologie, HTA) et 2 étaient symptomatiques. Sur 6 échographies rénales, il y a eu 1 faux négatif (multikystose). Sur 6 TDM, il n’y a pas eu de faux négatif. 3 cancers étaient kystiques. La taille moyenne était 54±18 mm. 1 cancer était bilatéral. 7 néphrectomies et 1 biopsie ont été réalisées. Il y avait 4 cancers à cellules conventionnelles, 2 tubulo-papillaires et 1 chromophobe. Il y avait 5 tumeurs de grade de Furhman 3 et 2 de grade1-2. En TNM 97, il y avait 5 pT1N0M0, 1 pT3aN0M0 et 1 TxnXM1. Avec une médiane de suivi de 11 mois (2-89), 2 receveurs sont décédés dont du cancer et 7 sont en vie sans récidive avec une fonction rénal normale.

Conclusion : Il semble exister une augmentation de risque de cancer des reins natifs des transplantés. Les cancers de haut grade et papillaires sont plus fréquents. Le suivi radiologique des reins natifs doit être systématique chez le transplanté rénal.

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