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CANCER DE LA PROSTATE À RISQUE ÉLEVÉ DE PROGRESSION BIOCHIMIQUE: RÉSULTATS À 3 ANS D’UN RADIOTHÉRAPIE-HORMONOTHÉRAPIE DE 12 MOIS

Objectif de l’étude prospective: Le traitement actuel des cancers de prostate à haut risque de progression biochimique repose sur l’hormonoradiothérapie (HRT). La séquence et la durée de l’hormonothérapie adjuvante (HA) n’est pas actuellement clairement établie. Nous rapportons nos résultats préliminaires d’une HRT (agoniste de LH-RH seul) pour une durée totale de 12 mois dans ce groupe défavorable.

Patients et Méthodes: Du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2001, 63 patients ayant un cancer prostatique non métastatique de haut risque ont subi une radiothérapie conformationnelle (RTC) de la loge prostatique avec une dose médiane de 70 Gy. Une hormonothérapie concomitante à la RTC et adjuvante à été entreprise avec une durée médiane de 12 mois. 65% des patients avaient au TR un stade > T2a. Le PSA initial médian était de 22 ng/ml et le score de Gleason (SG) était > 6 chez 34% des patients.

Résultats: Le recul médian de suivi a été de 30 mois. Les taux de survie à 3 ans sans première rechute biochimique (SSR1B), sans rechute locale et sans rechute métastatique sont respectivement de 75%, 94% et de 93%. La testostéronémie, évaluée chez 28 patients, est revenue dans les limites biologiques de la normale chez 65% des patients. En analyse uni et multivariée des facteurs pronostiques de la SSR1B seul le taux de PSAi a été un facteur pronostique indépendant de la SSR1B. Les patients avec un PSAi > à 22 ng/ml ont une SSR1B à 3 ans de 53% contre 95% avec un PSAi <= 22 (p=0.0017).

Conclusion: Ces premiers résultats sont comparables à ceux de la littérature ( SSR1B à 3 ans de 75%). Le sous-groupe des patients avec un taux de PSA supérieur à 22 ng/ml a un risque significativement plus élevé de première rechute biochimique. Une hormonothérapie adjuvante plus longue ou un schéma intermittent pourraient être indiquée. Par contre les patients avec un PSA < 22 ng/ml si les résultats se maintiennent à 5 ans ne nécessiterait pas une hormonothérapie adjuvante plus importante.

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