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APPORT D’UN MODELE PRONOSTIQUE INCLUANT DES VARIABLES CLINICO-PATHOLOGIQUES ET BIOLOGIQUES POUR DEFINIR LES PATIENTS A RISQUES DE DECES PAR CANCER DU REIN APRES NEPHRECTOMIE.

Objectifs : Définir les patients à risque élevé de décès par cancer après néphrectomie pour carcinome à cellules rénales (RCC) en combinant des variables clinico-pathologiques et biologiques.

Méthodes : 73 patients ont été inclus dans cette étude rétrospective. L’étude en immunohistochimie de l’expression des anticorps anti-(vimentine, Ki-67, p53, Bcl2, Fas, Fas-ligand, CD44H, VEGF) et l’étude de l’apoptose par la technique TUNEL ont été réalisées sur coupes en paraffine. L’expression des différents anticorps, le stade tumoral TNM, le grade de Fuhrman et la taille tumorale ont été corrélés à la survie. L’analyse factorielle des correspondances (AFC) et la classification ascendante hiérarchique (CAH) ont été utilisées afin de déterminer les facteurs pronostiques statistiquement significatifs. L’analyse de survie a fait appel à la méthode de Kaplan Meier et le test de Cox a défini les facteurs pronostiques indépendants pour la survie.

Résultats : En analyse multivariée, Ki-67>=20%, CD44H>=20% et VEGF>=30% étaient des facteurs pronostiques indépendants pour la survie chez les patients avec métastases (p<0.04, p<0.02, p<0.00001 respectivement) et chez les patients sans métastase (p<0.006, p<0.00001, p<0.00001 respectivement). L’AFC et la CAH incluant 6 facteurs pronostiques (le stade TNM, le grade de Fuhrman, la taille tumorale, l’expression de Ki-67, CD44H et VEGF) ont défini 2 groupes de patients. Le groupe 1 était caractérisé par la présence de moins de 4 facteurs, le groupe 2 étant défini par la présence de 4 facteurs pronostiques ou plus. La médiane de survie pour le groupe 1 était de 73±2 mois, celle du groupe 2 était de 37±7 mois (p<0.00001) avec dans le groupe 2, 50% des décès survenant dans les 24 mois après la néphrectomie.

Conclusion : L’utilisation d’un panel d’anticorps associés aux facteurs pronostiques classiquement utilisés pourrait permettre dans les RCC d’identifier les patients à fort risque de décès par cancer après néphrectomie.



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