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ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS (AINS), FINASTERIDE ET RISQUE DE CANCER DE LA PROSTATE.

Plusieurs études ont montré que l’aspirine ainsi que les AINS étaient des facteurs protecteurs dans le cancer colorectal. Par ailleurs, les AINS et le finastéride inhibent in vitro la croissance de lignées cellulaires cancéreuses d’origine prostatique. Le but de ce travail était d’évaluer l’impact de ces traitements sur le risque de survenue du cancer prostatique (CaP) dans une étude cas-témoins.
Douze services d’urologie ont inclus 1298 patients consécutifs ayant eu une biopsie prostatique (dont 49,2% de CaP). Chaque patient a rempli un auto-questionnaire évaluant la prise d’AINS et de finastéride ainsi que des éléments diététiques et du mode de vie pouvant interférer avec le risque de CaP. Le tableau ci-dessous donne les résultats significatifs en analyse uni et/ou multivariée (régression logistique) :
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Ces résultats suggèrent que le finastéride pourrait avoir un rôle de chimioprévention dans le cancer de la prostate. Alors que l’aspirine n’a montré aucun impact sur le risque de CaP, le rôle des AINS nécessite des études complémentaires.

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