Symptômes
- Colique néphrétique
- Courbure de la verge
- Dysurie (difficulté à uriner)
- Hématurie (sang dans les urines)
- Incontinence urinaire (fuites d’urine)
- Pollakiurie nocturne (envies fréquentes d’uriner)
- Prolapsus génital (descente d’organes)
- Troubles de l’érection
- Urgenturie (Miction urgente)
- Volume d’un testicule
Incontinence urinaire (fuites d’urine)
L’incontinence urinaire est un symptôme défini par une fuites d’urines involontaire survenant en dehors des mictions. Elle peut survenir à tout âge chez l’homme comme chez la femme, et aussi chez l’enfant. Ce symptôme le plus souvent très gênant, est un motif de consultation fréquent. Il existe en réalité différents types d’incontinence urinaire (cf ci-dessous) qui peuvent être expliquées par une variété de causes qu’il convient d’identifier par l’examen clinique et les examens complémentaires adéquats. Une fois le type d’incontinence urinaire identifié et sa cause comprise, un panel important de traitements existe et on estime que plus 90 % des cas peuvent être soignés en recevant les soins adaptés. L’incontinence urinaire n’est donc pas une fatalité, ni un tabou !
Les symptômes :
L’incontinence urinaire (fuites d’urines) est un symptôme incommodant qui est dans la quasi-totalité des cas la raison pour laquelle l’avis du médecin est sollicité.
Un certain nombre de circonstances et de signes associés permettent de différencier les types d’incontinence :
- Incontinence urinaire à l’effort : quand les fuites apparaissent lors d’un effort de poussée abdominale (toux, rire, éternuement, activités sportives, etc.).
- Incontinence urinaire par urgenturie : quand les fuites viennent immédiatement au décours d’une envie urgente, soudaine et brutale d’uriner.
- Incontinence urinaire mixte : quand les deux cas ci-dessus se produisent chez la même personne.
D’autres types d’incontinence urinaire plus rare existent (incontinence par regorgement, incontinence insensible, incontinence posturale, etc.).
Les antécédents médicaux personnels (par exemple maladie neurologique, antécédents de radiothérapie du bassin, maladies générales comme le diabète), gynécologiques et/ou urologiques (par exemple chirurgie de la prostate chez l’homme, chirurgie pelvienne chez la femme) sont aussi des cas particuliers qui sont pris en compte pour comprendre les mécanismes de l’incontinence, il faudra toujours les signaler à votre médecin.
Quelles sont les différentes causes d’incontinence urinaire ?
Les principales causes d’incontinence à l’effort chez la femme sont l’hypermobilité de l’urètre (faiblesse des tissus de soutien à ce niveau), et l’insuffisance sphinctérienne (faiblesse du sphincter urinaire). Ces deux causes distinctes peuvent se retrouver chez une même personne. Chez l’homme, un antécédent de chirurgie de la prostate est la cause la plus fréquente. Enfin, les maladies neurologiques provoquant un dysfonctionnement de l’appareil urinaire sont une cause possible dans les deux sexes.
L’incontinence urinaire par urgenturie est le plus souvent en lien avec un dysfonctionnement (d’origine neurologique ou non) ou une maladie de la vessie.
Certains cas complexes associent plusieurs mécanismes ou surviennent dans un contexte très particulier (après une chirurgie pelvienne lourde par exemple, des interventions urologiques, un antécédent de cancer pelvien, etc.).
Quels sont les principaux facteurs favorisants ?
L’incontinence urinaire à l’effort chez la femme est souvent associée à des facteurs de risque qui participent à la survenue des fuites mais il n’est pas possible de définir une cause précise. L’âge, la ménopause, les antécédents obstétricaux, certains facteurs génétiques sont des éléments à risques. Les situations de pressions importantes sur le pelvis également : la toux chronique parfois liée au tabagisme, la constipation chronique, le port répété de charges lourdes, l’obésité ou la sédentarité en sont les plus fréquents.
L’incontinence urinaire par urgenturie est souvent la conséquence d’une vessie hyperactive. Les facteurs favorisants sont ceux perturbant le fonctionnement vésical : le stress aigu ou chronique, l’anxiété, les troubles psychologiques, le diabète… Mais surtout, elle peut évoquer une maladie de la vessie (polype de vessie, calcul, inflammation), tout particulièrement en cas de tabagisme, facteur de risque reconnu des tumeurs de vessie.
Quels examens seront nécessaires ?
Le diagnostic est fait lors de l’examen clinique, avec une importance cruciale de l’interrogatoire pour préciser les symptômes et évaluer leur retentissement sur la qualité de vie. Un examen pelvien et gynécologique chez la femme est aussi indispensable.
Certains autres examens pourront vous être proposés selon l’avis de votre urologue en fonction de sa démarche diagnostique et des particularités de votre situation :
- Examen cytobactériologique des urines
- Calendrier mictionnel
- Pad test
- Echographie de l’appareil urinaire et génital
- Endoscopie de la vessie
- Bilan urodynamique
Quels traitements existent pour soigner l’incontinence urinaire ?
Après le bilan initial et certains examens si nécessaire, il sera possible de proposer un traitement en lien direct avec la cause connue, suspectée ou identifiée de l’incontinence.
L’incontinence urinaire à l’effort relève de traitements conservateurs (kinésithérapie spécialisée, traitement de facteurs associés tels une constipation par exemple). En cas d’échec, la solution peut relever d’un traitement chirurgical, le plus souvent après une discussion pluridisciplinaire.
L’incontinence urinaire par urgenturie relève du traitement de la maladie vésicale (ex : tumeur de vessie) si elle existe. Si la vessie n’est pas malade, mais qu’elle fonctionne mal, le traitement sera soit un médicament, soit une rééducation, une stimulation nerveuse ou encore une chirurgie dans certains cas.
Enfin dans certains cas complexes, une combinaison des différents traitements pourra être nécessaire.