Accueil > Publications > Recommandations > Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie (CTAFU) : néphrectomie pour don de rein
Ajouter à ma sélection Désélectionner

Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie (CTAFU) : néphrectomie pour don de rein

Auteurs : J. Branchereau, T. Prudhomme, T. Bessede, G. Verhoest, R. Boissier, T. Culty, X. Matillon, G. Defortescu, F. Sallusto, N. Terrier, S. Drouin, G. Karam, L. Badet, M.-O. Timsit Référence : Prog Urol, 2021, 1, 31, 50-56

Objectif

Proposer des recommandations chirurgicales pour la néphrectomie dans le cadre d'un don de rein pour transplantation.

Méthode

Une revue de la littérature (Medline) avec approche systématique a été conduite par le CTAFU concernant les éléments d'évaluation fonctionnelle et anatomique du candidat au don, les options dans le choix du rein à prélever et des différentes techniques chirurgicales, en évaluant les références et leur niveau de preuve.

Résultats

Les recommandations précisent le cadre légal et réglementaire du don de rein. Une évaluation de qualité du candidat au don est un des prérequis indispensable à la sécurité du donneur qui est une priorité absolue. L'impact de la néphrectomie sur la fonction rénale doit être évalué. En cas de vascularisation modale des deux reins sans différence relative de fonction ni anomalie urologique, le rein gauche doit être prélevé afin d'avoir une veine plus longue. Les techniques chirurgicales de néphrectomie mini-invasives ont pour avantages une récupération plus rapide, une hospitalisation plus courte et une diminution des douleurs pour le donneur. Ces techniques mini-invasives doivent être proposées à la place d'une voie incisionnelle ouverte.

Conclusion

Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge chirurgicale des patients candidats à un don de rein.

   
 
 

 

 

Abréviations

 

DFG : débit de filtration glomérulaire
DVA : donneur vivant apparenté
TGI : Tribunal de Grande Instance

 

Introduction

La transplantation rénale constitue le meilleur traitement pour les patients atteints de maladie rénale chronique terminale [1

Cliquez ici pour aller à la section Références, 2

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Le nombre de patients inscrits sur liste augmente chaque année, dans un contexte grandissant de pénurie de transplants issus de donneurs décédés. La transplantation avec un donneur vivant apparenté (DVA) offre d’excellents résultats et pourrait permettre d’augmenter considérablement le pool de transplants. Cette activité doit être strictement encadrée afin de limiter les risques pour le donneur, dont la sécurité doit être une priorité absolue. Ce texte de recommandation émane du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie et se focalise sur l’aspect chirurgical de la néphrectomie pour don de rein.

 

Réglementation

La première réglementation concernant la transplantation rénale à partir de DVA est la loi Caillavet de 1976 (loi no 76-1181) : « En vue d’une greffe ayant un but thérapeutique sur un être humain, un prélèvement peut être effectué sur une personne vivante majeure et jouissant de son intégrité mentale, y ayant consenti librement et expressément consenti ». Les lois relatives à la bioéthique de 1994 révisées en 2011 et actuellement en cours de révision sont à l’origine de l’article L. 1231-1 du Code de la santé publique. La loi prévoit que le donneur soit préalablement informé du déroulement de l’intervention, des suites postopératoires, des risques liés à la néphrectomie, des risques liés à de possibles complications médicales précoces et tardives, ainsi que de la possibilité de récidive de la maladie initiale et/ou d’échec chez le receveur. Le donneur doit pouvoir comprendre l’information concernant ces risques et de la nécessité d’un suivi médical régulier ainsi que de l’existence d’un registre tenu par l’Agence de la biomédecine. Le donneur doit également être informé des aspects de la neutralité financière de ce don.

 

Éthique

Le don de rein est une démarche altruiste, autonome, de bienfaisance dans le respect de la dignité [3

Cliquez ici pour aller à la section Références, 4

Cliquez ici pour aller à la section Références]. L’altruisme est la base du don d’organes ; il s’agit d’un don désintéressé sans attente de rémunération. L’autonomie est le droit d’un individu à l’autodétermination, elle sous-tend notre droit de contrôler notre propre corps. Le donneur vivant doit apporter son consentement avant de pouvoir donner. Cette décision doit être prise librement et de manière autonome afin de contrebalancer les préoccupations relatives à la contrainte et à l’incitation. La bienfaisance fait référence à des actions qui favorisent le bien-être des autres.

L’évaluation du donneur se doit d’être la plus exhaustive possible afin de préserver sa sécurité qui est la priorité absolue. Cependant, il faut limiter toutes explorations non-indispensable afin d’impacter le moins possible le quotidien du candidat au don.

 

Évaluation psychosociale du donneur

Les comités d’experts donneur vivant ont une mission d’information du donneur mais aussi d’évaluation de la motivation du don et d’éventuelles pressions externes. Leurs décisions sont confidentielles et ne sont non nécessairement motivées. Les comités sont composés principalement de médecins et de psychologues.

Le donneur doit ensuite exprimer son consentement devant le tribunal de grande instance (TGI) dont relève son domicile. L’objectif est de s’assurer d’un consentement libre et éclairé conforme à la législation. Le TGI rédige alors un acte signé par le donneur et le magistrat. Le passage du donneur devant le comité d’expert et le TGI est révocable à tout moment par le donneur sans nécessité de justification.
Recommandations concernant les aspects généraux, réglementaires et éthiques du don de reinLa transplantation rénale avec donneur vivant apporte de meilleurs résultats qu’en cas de donneur décédéFortLa transplantation rénale avec donneur vivant permet de choisir le moment de la transplantation, qui peut se réaliser de façon préemptive à une épuration extra-rénaleFortLe don de rein est encadré par l’article L. 1231-1 du Code santé publique [5]Non graduableLe don de rein doit se faire en toute neutralité financière pour le donneur comme pour le receveur (article L. 1231-1 du Code de santé publique)Non graduableLe don de rein est un acte gratuit en France (article L. 1231-1 du Code de santé publique)Non graduableLa sécurité du donneur est une priorité absolue (article L. 1231-1 du Code de santé publique)Non graduableLe processus de don peut être stoppé à tout moment par le donneur (article L. 1231-1 du Code de santé publique)Non graduableLe donneur est évalué et informé par un comité d’expert (article L. 1231-1 du Code de santé publique)Non graduableLe donneur doit exprimer son consentement au don devant le tribunal de grande instance (article L. 1231-1 du Code de santé publique)Non graduable

 
Recommandations concernant les aspects généraux, réglementaires et éthiques du don de rein  
La transplantation rénale avec donneur vivant apporte de meilleurs résultats qu’en cas de donneur décédé  Fort 
La transplantation rénale avec donneur vivant permet de choisir le moment de la transplantation, qui peut se réaliser de façon préemptive à une épuration extra-rénale  Fort 
Le don de rein est encadré par l’article L. 1231-1 du Code santé publique [5 Non graduable 
Le don de rein doit se faire en toute neutralité financière pour le donneur comme pour le receveur (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le don de rein est un acte gratuit en France (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
La sécurité du donneur est une priorité absolue (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le processus de don peut être stoppé à tout moment par le donneur (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le donneur est évalué et informé par un comité d’expert (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le donneur doit exprimer son consentement au don devant le tribunal de grande instance (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 

 

 

Évaluation clinique du donneur

L’âge du donneur, en l’absence de comorbidité et d’altération de la fonction rénale, ne doit pas être, à lui seul, une contre-indication au don. Un candidat au don de plus de soixante ans doit être particulièrement informé du sur-risque de complications postopératoires et d’une moins bonne fonction rénale chez le receveur [6

Cliquez ici pour aller à la section Références, 7

Cliquez ici pour aller à la section Références, 8

Cliquez ici pour aller à la section Références, 9

Cliquez ici pour aller à la section Références, 10

Cliquez ici pour aller à la section Références, 11

Cliquez ici pour aller à la section Références, 12

Cliquez ici pour aller à la section Références, 13

Cliquez ici pour aller à la section Références, 14

Cliquez ici pour aller à la section Références, 15

Cliquez ici pour aller à la section Références].

Le risque de complications périopératoires est augmenté chez les patients obèses (IMC≥30kg/m2). Le taux d’infection de site opératoire est plus important dans cette population [16

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Dans la population générale, l’obésité a été identifiée comme un facteur de risque de diabète sucré et pourrait également être un facteur de risque de maladie rénale chronique, consécutive à une glomérulopathie liée à l’obésité. Un candidat au don obèse doit être informé des risques à long terme de l’obésité, de la nécessité de perte de poids avant le don et du maintien de ce poids après le don [17

Cliquez ici pour aller à la section Références, 18

Cliquez ici pour aller à la section Références, 19

Cliquez ici pour aller à la section Références, 20

Cliquez ici pour aller à la section Références, 21

Cliquez ici pour aller à la section Références, 22

Cliquez ici pour aller à la section Références, 23

Cliquez ici pour aller à la section Références, 24

Cliquez ici pour aller à la section Références, 25

Cliquez ici pour aller à la section Références, 26

Cliquez ici pour aller à la section Références, 27

Cliquez ici pour aller à la section Références, 28

Cliquez ici pour aller à la section Références, 29

Cliquez ici pour aller à la section Références, 30

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Pour ces raisons, une obésité de grade≥2 (IMC≥35kg/m2) est une contre-indication au don de rein.
Recommandations concernant l’évaluation clinique du donneurUn âge du donneur supérieur à 60 ans n’est pas une contre-indication au don mais augmente les risques de complications postopératoires chez le donneur et le receveurFaibleUne obésité de grade 1 (IMC entre 30 et 34,9kg/m2) n’est pas une contre-indication au don mais augmente les risques de complications postopératoires et de maladie rénale chronique chez le donneurFaible

 
Recommandations concernant l’évaluation clinique du donneur  
Un âge du donneur supérieur à 60 ans n’est pas une contre-indication au don mais augmente les risques de complications postopératoires chez le donneur et le receveur  Faible 
Une obésité de grade 1 (IMC entre 30 et 34,9kg/m2) n’est pas une contre-indication au don mais augmente les risques de complications postopératoires et de maladie rénale chronique chez le donneur  Faible 

 

 

Évaluation fonctionnelle du donneur

L’objectif de cette évaluation est de minimiser les risques pour le donneur de développer une maladie rénale chronique après le don. Le donneur d’aujourd’hui ne doit pas être le receveur de demain. Le débit de filtration glomérulaire (DFG) diminue après le don [31

Cliquez ici pour aller à la section Références, 32

Cliquez ici pour aller à la section Références, 33

Cliquez ici pour aller à la section Références, 34

Cliquez ici pour aller à la section Références, 35

Cliquez ici pour aller à la section Références, 36

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Garg [36

Cliquez ici pour aller à la section Références] rapporte dans une large méta-analyse, une diminution du DFG de 25mL/min après néphrectomie. L’évaluation initiale des donneurs doit utiliser le débit de filtration glomérulaire estimé, exprimé en mL/min/1,73m2, calculé à partir d’un dosage de la créatininémie standardisé selon la norme de référence internationale [37

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Une étude française récente [38

Cliquez ici pour aller à la section Références] a comparé 4 équations d’estimation du débit de filtration glomérulaire, pour l’évaluation de la fonction rénale de potentiels donneurs de rein. Ils ont conclu que l’utilisation des valeurs de débit de filtration glomérulaire adaptées à l’âge, avec préférentiellement l’équation CKD-EPI 2009, devait être préconisée.

La fonction rénale des donneurs doit être évaluée le plus précisément possible. Le recours à une mesure de la clairance n’est maintenant plus systématique. Une seule approximation du débit de filtration glomérulaire à partir d’un dosage de la créatinémie n’est pas suffisante, sauf chez le sujet jeune dont le DFG estimé dépasse les 100mL/min/1,73m2. Le débit de filtration glomérulaire peut être ensuite évalué par une des méthodes de mesure telles que la clairance du 51Cr-EDTA, de l’125iothalamate ou de l’Iohexol [39

Cliquez ici pour aller à la section Références, 40

Cliquez ici pour aller à la section Références]. La fonction rénale différentielle, déterminée par analyse au 99mTcDMSA, est particulièrement nécessaire en cas de variation de la taille du rein sur la tomodensitométrie ou en cas d’anomalie anatomique rénale significative. Le risque de maladie rénale chronique terminale après le don n’est pas supérieur à celui de la population générale mais il existe un très faible risque de maladie rénale chronique au cours de la vie après un don de rein [41

Cliquez ici pour aller à la section Références, 42

Cliquez ici pour aller à la section Références, 43

Cliquez ici pour aller à la section Références, 44

Cliquez ici pour aller à la section Références].
Recommandations concernant l’évaluation fonctionnelle rénale du donneurUn dosage de la créatininémie est impératifFortLe débit de filtration glomérulaire doit être estimé par la formule correspondant le mieux au patient, en privilégiant l’équation CKD-EPI 2009FortUne mesure du débit de filtration glomérulaire par la méthode de référence du centre apporte une meilleure évaluation lorsque le DFG calculé est inférieur à 100mL/min/1,73m2ModéréUne évaluation fonctionnelle différentielle des reins droit et gauche est nécessaire en cas d’asymétrie rénale au scanner (variation de taille du grand axe de plus de 2cm) ou en cas d’anomalie rénale significativeFaible

 
Recommandations concernant l’évaluation fonctionnelle rénale du donneur  
Un dosage de la créatininémie est impératif  Fort 
Le débit de filtration glomérulaire doit être estimé par la formule correspondant le mieux au patient, en privilégiant l’équation CKD-EPI 2009  Fort 
Une mesure du débit de filtration glomérulaire par la méthode de référence du centre apporte une meilleure évaluation lorsque le DFG calculé est inférieur à 100mL/min/1,73m2  Modéré 
Une évaluation fonctionnelle différentielle des reins droit et gauche est nécessaire en cas d’asymétrie rénale au scanner (variation de taille du grand axe de plus de 2cm) ou en cas d’anomalie rénale significative  Faible 

 

 

Évaluation anatomique du donneur et choix de la latéralité du rein prélevé

La tomodensitométrie abdomino-pelvienne multibarrettes au 4 temps (sans injection de produit de contraste, au temps artériel, au temps parenchymateux et au temps excrétoire tardif) est l’examen de référence pré-don. Cet examen permet une évaluation précise de la vascularisation rénale artérielle et veineuse sur les coupes transversales sources [45

Cliquez ici pour aller à la section Références, 46

Cliquez ici pour aller à la section Références], mais également une estimation de la fonction relative de chaque rein par évaluation volumétrique [47

Cliquez ici pour aller à la section Références, 48

Cliquez ici pour aller à la section Références, 49

Cliquez ici pour aller à la section Références, 50

Cliquez ici pour aller à la section Références, 51

Cliquez ici pour aller à la section Références, 52

Cliquez ici pour aller à la section Références].

En cas de vascularisation modale des deux reins, sans différence relative de fonction ni anomalie urologique, le rein gauche doit être prélevé afin d’avoir une veine plus longue. Cependant, le choix de la latéralité du rein à prélever doit avoir pour objectifs de ne pas prélever le rein le plus fonctionnel en cas d’asymétrie, de favoriser une transplantation rénale la plus simple possible sur le plan technique en cas de variations anatomiques, et de minimiser les complications à court et à long terme chez le donneur. Ce choix se fait aussi en fonction des conditions d’implantation chez le receveur. Les artères rénales multiples ou les reins présentant des anomalies anatomiques ne constituent pas une contre-indication absolue au don. Une attention particulière doit également être portée sur une division artérielle précoce ne permettant pas forcément de conserver une marge de sécurité nécessaire et imposant ainsi une section au-delà de cette bifurcation. Les décisions doivent être adaptées au cas par cas lors de l’évaluation chirurgicale.
Recommandations concernant l’évaluation anatomique du donneurUne tomodensitométrie abdominopelvienne multibarrettes (aux temps sans injection, artériel, tubulaire et tardif) est l’examen de référence pré-donModéréLe rein gauche est le rein préférentiellement prélevéModéréLe rein droit peut être prélevé si nécessaire, sans sur-risque de complicationModéréUne différence fonctionnelle de plus de 10 % doit être prise en compte dans la décision de la latéralité du prélèvementFaibleUne vascularisation artérielle ou veineuse multiple n’est pas une contre-indication absolue au donFaible

 
Recommandations concernant l’évaluation anatomique du donneur  
Une tomodensitométrie abdominopelvienne multibarrettes (aux temps sans injection, artériel, tubulaire et tardif) est l’examen de référence pré-don  Modéré 
Le rein gauche est le rein préférentiellement prélevé  Modéré 
Le rein droit peut être prélevé si nécessaire, sans sur-risque de complication  Modéré 
Une différence fonctionnelle de plus de 10 % doit être prise en compte dans la décision de la latéralité du prélèvement  Faible 
Une vascularisation artérielle ou veineuse multiple n’est pas une contre-indication absolue au don  Faible 

 

 

Techniques de néphrectomie pour don de rein

Les techniques chirurgicales mini-invasive de néphrectomie pour don de rein les plus classiques sont la cœlioscopie pure, ou avec assistance manuelle, ou mono-trocart et la cœlioscopie robot-assistée [53

Cliquez ici pour aller à la section Références, 54

Cliquez ici pour aller à la section Références, 55

Cliquez ici pour aller à la section Références, 56

Cliquez ici pour aller à la section Références, 57

Cliquez ici pour aller à la section Références, 58

Cliquez ici pour aller à la section Références, 59

Cliquez ici pour aller à la section Références, 60

Cliquez ici pour aller à la section Références, 61

Cliquez ici pour aller à la section Références, 62

Cliquez ici pour aller à la section Références, 63

Cliquez ici pour aller à la section Références, 64

Cliquez ici pour aller à la section Références, 65

Cliquez ici pour aller à la section Références, 66

Cliquez ici pour aller à la section Références, 67

Cliquez ici pour aller à la section Références, 68

Cliquez ici pour aller à la section Références, 69

Cliquez ici pour aller à la section Références, 70

Cliquez ici pour aller à la section Références, 71

Cliquez ici pour aller à la section Références, 72

Cliquez ici pour aller à la section Références, 73

Cliquez ici pour aller à la section Références, 74

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Les voies d’abord mini-invasives sont soit laparoscopique transpéritonéale, soit lomboscopique. Le risque de conversion doit être mentionné au cours de la consultation préopératoire.

Les techniques chirurgicales de néphrectomie mini-invasives ont pour avantages une récupération plus rapide, une hospitalisation plus courte et une diminution des douleurs pour le donneur [62

Cliquez ici pour aller à la section Références, 74

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Ces techniques mini-invasives doivent être proposées à la place d’une voie incisionnelle ouverte, telle que la lombotomie, qui doit être réservée aux situations complexes. L’incision d’extraction peut se faire par une petite incision inguinale, par une voie de Pfannenstiel, une incision sous-ombilicale ou une voie transvaginale [1

Cliquez ici pour aller à la section Références]. L’objectif est de pouvoir procéder à l’extraction du rein le plus rapidement possible, pour minimiser la durée d’ischémie chaude.

Les techniques de ligature vasculaire artérielle et veineuse [75

Cliquez ici pour aller à la section Références] se doivent de pouvoir assurer la sécurité du donneur, qui est une priorité absolue. L’utilisation de clips Hem-o-loks® (Teleflex, Wayne, PA, USA) n’est pas recommandée comme moyen unique de ligature par leur fabriquant dans le contexte d’une néphrectomie pour don de rein [75

Cliquez ici pour aller à la section Références, 76

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Il s’agit d’une décision du fabricant qui repose sur le risque de complication hémorragique lors du contrôle de l’artère rénale, compte tenu de la survenue de 3 décès entre 2001 et 2005. L’AFSSAPS et l’Agence de la biomédecine, après consultation de l’AFU, ont émis en avril 2007, la recommandation d’utiliser au moins deux clips Hem-o-loks® et d’y associer un troisième moyen de ligature laissé au choix de l’opérateur [77

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Cette recommandation a été réitérée en 2008 et diffusée par l’ANSM compte tenu de la survenue, en France, d’un accident hémorragique grave sans décès. L’utilisation de tels clips de façon routinière pour les néphrectomies totales dans le monde, ne conduit pas à contre-indiquer leur utilisation pour le contrôle de l’artère à distance de l’aorte (néphrectomie droite) ou pour le contrôle d’artères accessoires. En revanche, l’utilisation de pinces d’agrafage vasculaire pour le contrôle de l’artère rénale ne fait l’objet d’aucune mise en garde particulière dans le cadre de la néphrectomie pour don de rein.
Recommandations concernant la technique de néphrectomie pour don de reinLes techniques mini invasives de néphrectomie de don de rein présentent des résultats fonctionnels de transplantation équivalents aux résultats de la chirurgie ouverteModéréLes techniques mini invasives permettent une récupération plus rapide et une diminution des douleurs post opératoire du donneurFaibleL’utilisation de clips Hem-o-loks® doit être assortie d’un moyen de contrôle supplémentaire (ligature) pour le contrôle de l’artère rénale gauche principale dans la néphrectomie pour don de reinFaible

 
Recommandations concernant la technique de néphrectomie pour don de rein  
Les techniques mini invasives de néphrectomie de don de rein présentent des résultats fonctionnels de transplantation équivalents aux résultats de la chirurgie ouverte  Modéré 
Les techniques mini invasives permettent une récupération plus rapide et une diminution des douleurs post opératoire du donneur  Faible 
L’utilisation de clips Hem-o-loks® doit être assortie d’un moyen de contrôle supplémentaire (ligature) pour le contrôle de l’artère rénale gauche principale dans la néphrectomie pour don de rein  Faible 

 

 

Conclusion

La transplantation rénale à partir de donneur vivant offre d’excellents résultats et doit d’avantage se développer en France. La sécurité du donneur est la priorité absolue et une évaluation attentive des candidats doit permettre de minimiser l’impact de la néphrectomie chez le donneur à court et long terme tout en optimisant les résultats de la transplantation.

 

Déclaration de liens d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

 
Remerciements

Nous remercions tous les membres du comité qui ont participé à ce travail : CTAFU : Marc-Olivier Timsit, Lionel Badet, Benoît Barrou, Georges Karam, Eric Alezra, Thomas Bessede, Jean-Michel Boutin, Julien Branchereau, Thibaut Culty, Guillaume Defortescu, Véronique Delaporte, Arnaud Doerfler, Sarah Drouin, François Gaudez, Marc Gigante, François Kleinclauss, Xavier Matillon, Clémentine Millet, Federico Sallusto, Nicolas Terrier, Rodolphe Thuret, Xavier Tillou, Grégory Verhoest.

   

 



Recommandations concernant les aspects généraux, réglementaires et éthiques du don de rein   
La transplantation rénale avec donneur vivant apporte de meilleurs résultats qu’en cas de donneur décédé  Fort 
La transplantation rénale avec donneur vivant permet de choisir le moment de la transplantation, qui peut se réaliser de façon préemptive à une épuration extra-rénale  Fort 
Le don de rein est encadré par l’article L. 1231-1 du Code santé publique [5 Non graduable 
Le don de rein doit se faire en toute neutralité financière pour le donneur comme pour le receveur (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le don de rein est un acte gratuit en France (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
La sécurité du donneur est une priorité absolue (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le processus de don peut être stoppé à tout moment par le donneur (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le donneur est évalué et informé par un comité d’expert (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 
Le donneur doit exprimer son consentement au don devant le tribunal de grande instance (article L. 1231-1 du Code de santé publique)  Non graduable 

 

Recommandations concernant l’évaluation clinique du donneur   
Un âge du donneur supérieur à 60 ans n’est pas une contre-indication au don mais augmente les risques de complications postopératoires chez le donneur et le receveur  Faible 
Une obésité de grade 1 (IMC entre 30 et 34,9kg/m2) n’est pas une contre-indication au don mais augmente les risques de complications postopératoires et de maladie rénale chronique chez le donneur  Faible 

 

Recommandations concernant l’évaluation fonctionnelle rénale du donneur   
Un dosage de la créatininémie est impératif  Fort 
Le débit de filtration glomérulaire doit être estimé par la formule correspondant le mieux au patient, en privilégiant l’équation CKD-EPI 2009  Fort 
Une mesure du débit de filtration glomérulaire par la méthode de référence du centre apporte une meilleure évaluation lorsque le DFG calculé est inférieur à 100mL/min/1,73m2  Modéré 
Une évaluation fonctionnelle différentielle des reins droit et gauche est nécessaire en cas d’asymétrie rénale au scanner (variation de taille du grand axe de plus de 2cm) ou en cas d’anomalie rénale significative  Faible 

 

Recommandations concernant l’évaluation anatomique du donneur   
Une tomodensitométrie abdominopelvienne multibarrettes (aux temps sans injection, artériel, tubulaire et tardif) est l’examen de référence pré-don  Modéré 
Le rein gauche est le rein préférentiellement prélevé  Modéré 
Le rein droit peut être prélevé si nécessaire, sans sur-risque de complication  Modéré 
Une différence fonctionnelle de plus de 10 % doit être prise en compte dans la décision de la latéralité du prélèvement  Faible 
Une vascularisation artérielle ou veineuse multiple n’est pas une contre-indication absolue au don  Faible 

 

Recommandations concernant la technique de néphrectomie pour don de rein   
Les techniques mini invasives de néphrectomie de don de rein présentent des résultats fonctionnels de transplantation équivalents aux résultats de la chirurgie ouverte  Modéré 
Les techniques mini invasives permettent une récupération plus rapide et une diminution des douleurs post opératoire du donneur  Faible 
L’utilisation de clips Hem-o-loks® doit être assortie d’un moyen de contrôle supplémentaire (ligature) pour le contrôle de l’artère rénale gauche principale dans la néphrectomie pour don de rein  Faible 

 

 

 

Références

 

Timsit MO, Kleinclauss F, Mamzer Bruneel MF, Thuret R. [Living kidney donation]. Prog Urol, 2016;26:940-63.
 
Horvat L.D., Shariff S.Z., Garg A.X., Donor Nephrectomy Outcomes Research N Global trends in the rates of living kidney donation Kidney Int 2009 ;  75 : 1088-1098 [cross-ref]
 
Mamzer Bruneel MF. [Ethics and kidney transplants with living donors]. Rev Infirm, 2016;65:21-2.
 
Mamzer Bruneel MF, Fournier C, Legendre C. [Living donors for kidney transplantation: ethical and legal challenges]. Med Sci (Paris), 2016;26:522-5.
 
Article L. 123-1 du Code de la santé publique, modifié par Ordonnance no 2019-964 du 18 septembre 2019 – art. 35.
 
Neipp M., Jackobs S., Jaeger M., Schwarz A., Lueck R., Gwinner W., et al. Living kidney donors>60 years of age: is it acceptable for the donor and the recipient? Transpl Int 2006 ;  19 : 213-217 [cross-ref]
 
Gaillard F, Courbebaisse M, Kamar N, Rostaing L, Del Bello A, Girerd S, et al. The age-calibrated measured glomerular filtration rate improves living kidney donation selection process. Kidney Int, 1994;94:616-24.
 
Serrano OK, Yadav K, Bangdiwala A, Vock DM, Dunn TB, Finger EB, et al. Age alone is not a contraindication to kidney donation: outcomes of donor nephrectomy in the elderly. Clin Transplant, 2015;32:e13287.
 
Matas AJ, Hays RE, Ibrahim HN. Long-term non-end-stage renal disease risks after living kidney donation. Am J Transplant, 2003;17:893-900.
 
Holdaas H, Mjoen G. Long-term risks of kidney donation: age known. Am J Transplant, 2014;14:2671-2.
 
Lee YJ, Chang JH, Choi HN, Jung JY, Kim YS, Chung WK, et al. Donor-recipient age difference and graft survival in living donor kidney transplantation. Transplant Proc, 2012;44:270-2.
 
Molnar MZ, Streja E, Kovesdy CP, Shah A, Huang E, Bunnapradist S, et al. Age and the associations of living donor and expanded criteria donor kidneys with kidney transplant outcomes. Am J Kidney Dis;59:841-8.
 
Mjoen G, Oyen O, Midtvedt K, Dahle DO, Norby G, Holdaas H. Age, gender, and body mass index are associated with renal function after kidney donation. Clin Transplant, 2011;25:E579-83.
 
Sesso R., Whelton P.K., Klag M.J. Effect of age and gender on kidney function in renal transplant donors: a prospective study Clin Nephrol 1993 ;  40 : 31-37
 
Dols LF, Kok NF, Roodnat JI, Tran TC, Terkivatan T, Zuidema WC, et al. Living kidney donors: impact of age on long-term safety. Am J Transplant, 2011;11:737-42.
 
Lafranca J.A., JN I.J., Betjes M.G., Dor F.J. Body mass index and outcome in renal transplant recipients: a systematic review and meta-analysis BMC Med 2015 ;  13 : 111
 
Mustian MN, Kumar V, Hanaway M, MacLennan PA, Shelton BA, Reed RD, Correya T, Grant R, Carter A, Baker G, Patterson J, Peoples M, Holden S, Orandi BJ, Locke JE. Donation approval among obese living kidney donor candidates: The impact of metabolic syndrome. Surgery. 2019 Nov;166(5):940-946. doi: 10.1016/j.surg.2019.07.008. Epub 2019 Aug 20. PMID: 31444005; PMCID: PMC6802288.
 
Lentine KL, Koraishy FM, Sarabu N, Naik AS, Lam NN, Garg AX, Axelrod D, Zhang Z, Hess GP, Kasiske BL, Segev DL, Henderson ML, Massie AB, Holscher CM, Schnitzler MA. Associations of obesity with antidiabetic medication use after living kidney donation: An analysis of linked national registry and pharmacy fill records. Clin Transplant. 2019 Oct;33(10):e13696. doi: 10.1111/ctr.13696. Epub 2019 Sep 8. PMID: 31421057; PMCID: PMC7153560.
 
Barlas IS, Aydogdu I, Sinangil A, Ucar ZA, Koc Y, Ecder T, et al. Hand-assisted nephrectomy predisposes incisional herniation in obese living donors. Transplant Proc, 2019;51:2210-4.
 
Locke JE, Reed RD, Massie AB, MacLennan PA, Sawinski D, Kumar V, et al. Obesity and long-term mortality risk among living kidney donors. Surgery, 2019;166:205-8.
 
Montgomery JR, Telem DA, Waits SA. Bariatric surgery for prospective living kidney donors with obesity? Am J Transplant, 2019;19:2415-20.
 
Sachdeva M. Should obesity affect suitability for kidney donation? Semin Dial, 2018;31:353-6.
 
Firat Kaya D, Sayin B, Saglam H, Gurlek Demirci B, Colak T. Obesity and loss of kidney function: two complications to face for older living kidney donors. Exp Clin Transplant, 2017;15:136-8.
 
Locke JE, Reed RD, Massie A, MacLennan PA, Sawinski D, Kumar V, et al. Obesity increases the risk of end-stage renal disease among living kidney donors. Kidney Int, 2017;91:699-703.
 
Chakkera HA, Chang YH, Thomas LF, Avula RT, Amer H, Lerman LO, et al. Obesity correlates with glomerulomegaly but is not associated with kidney dysfunction early after donation. Transplant Direct, 2015;1:1-6.
 
Sachdeva M, Sunday S, Israel E, Varghese J, Rosen L, Bhaskaran M, et al. Obesity as a barrier to living kidney donation: a center-based analysis. Clin Transplant, 2018;27:882-7.
 
Rea D.J., Heimbach J.K., Grande J.P., Textor S.C., Taler S.J., Prieto M., et al. Glomerular volume and renal histology in obese and non-obese living kidney donors Kidney Int 2006 ;  70 : 1636-1641 [cross-ref]
 
Heimbach J.K., Taler S.J., Prieto M., Cosio F.G., Textor S.C., Kudva Y.C., et al. Obesity in living kidney donors: clinical characteristics and outcomes in the era of laparoscopic donor nephrectomy Am J Transplant 2005 ;  5 : 1057-1064 [cross-ref]
 
Pesavento T.E., Henry M.L., Falkenhain M.E., Cosio F.G., Bumgardner G.L., Elkhammas E.A., et al. Obese living kidney donors: short-term results and possible implications. Transplantation 1999 ;  68 : 1491-1496 [cross-ref]
 
Lafranca JA, Hagen SM, Dols LF, Arends LR, Weimar W, Ijzermans JN, et al. Systematic review and meta-analysis of the relation between body mass index and short-term donor outcome of laparoscopic donor nephrectomy. Kidney Int, 2013;83:931-9.
 
Burballa C, Crespo M, Redondo-Pachon D, Perez-Saez MJ, Arias-Cabrales C, Mir M, et al. Factors associated with renal function compensation after donor nephrectomy. Nefrologia, 2018;38:528-34.
 
Gaillard F, Courbebaisse M. [Evaluation of living kidney donors renal function]. Nephrol Ther, 2018;14(Suppl. 1):S67-72.
 
Fahmy LM, Massie AB, Muzaale AD, Bagnasco SM, Orandi BJ, Alejo JL, et al. Long-term renal function in living kidney donors who had histological abnormalities at donation. Transplantation, 2016;100:1294-8.
 
Ibrahim HN, Foley RN, Reule SA, Spong R, Kukla A, Issa N, et al. Renal function profile in white kidney donors: the first 4 decades. J Am Soc Nephrol, 2016;27:2885-93.
 
Lu P, Tao J, Lu Q, Han Z, Tan R, Gu M, et al. Long-term follow-up of renal function in living kidney donors in a single center. Ann Transplant, 2019;20:694-7.
 
Garg AX. Living kidney donation: biochemical changes and patient outcomes. Am J Kidney Dis;62:448-9.
 
Hawley C.M., Kearsley J., Campbell S.B., Mudge D.W., Isbel N.M., Johnson D.W., et al. Estimated donor glomerular filtration rate is the most important donor characteristic predicting graft function in recipients of kidneys from live donors Transpl Int 2007 ;  20 : 64-72 [cross-ref]
 
Gaillard F., Courbebaisse M., Kamar N., Rostaing L., Jacquemont L., Hourmant M., et al. Impact of estimation versus direct measurement of predonation glomerular filtration rate on the eligibility of potential living kidney donors Kidney Int 2019 ;  95 : 896-904 [cross-ref]
 
Peters AM, Howard B, Neilly MD, Seshadri N, Sobnack R, Hooker CA, et al. The reliability of glomerular filtration rate measured from plasma clearance: a multi-centre study of 1878 healthy potential renal transplant donors. Eur J Nucl Med Mol Imaging, 2002;39:715-22.
 
Peters AM, Perry L, Hooker CA, Howard B, Neilly MD, Seshadri N, et al. Extracellular fluid volume and glomerular filtration rate in 1878 healthy potential renal transplant donors: effects of age, gender, obesity and scaling. Nephrol Dial Transplant, 2000;27:1429-37.
 
Ibrahim H.N., Foley R., Tan L., Rogers T., Bailey R.F., Guo H., et al. Long-term consequences of kidney donation N Engl J Med 2009 ;  360 : 459-469 [cross-ref]
 
Muzaale AD, Althoff KN, Sperati CJ, Abraham AG, Kucirka LM, Massie AB, et al. Risk of end-stage renal disease in HIV-positive potential live kidney donors. Am J Transplant, 2017;17:1823-32.
 
Mjoen G, Hallan S, Hartmann A, Foss A, Midtvedt K, Oyen O, et al. Long-term risks for kidney donors. Kidney Int, 2014;86:162-7.
 
Grams ME, Sang Y, Levey AS, Matsushita K, Ballew S, Chang AR, et al. Kidney-failure risk projection for the living kidney donor candidate. N Engl J Med;374:411-21.
 
Lewis G.R., Mulcahy K., Brook N.R., Veitch P.S., Nicholson M.L. A prospective study of the predictive power of spiral computed tomographic angiography for defining renal vascular anatomy before live-donor nephrectomy BJU Int 2004 ;  94 : 1077-1081 [cross-ref]
 
Arevalo Perez J, Gragera Torres F, Marin Toribio A, Koren Fernandez L, Hayoun C, Daimiel Naranjo I. Angio CT assessment of anatomical variants in renal vasculature: its importance in the living donor. Insights Imaging, 2013;4:199-211.
 
Siedek F, Haneder S, Dorner J, Morelli JN, Chon SH, Maintz D, et al. Estimation of split renal function using different volumetric methods: inter- and intraindividual comparison between MRI and CT. Abdom Radiol (NY), 2019;44:1481-92.
 
Gardan E, Jacquemont L, Perret C, Heudes PM, Gourraud PA, Hourmant M, et al. Renal cortical volume: High correlation with pre- and post-operative renal function in living kidney donors. Eur J Radiol, 2018;99:118-23.
 
Mitsui Y, Sadahira T, Araki M, Wada K, Tanimoto R, Ariyoshi Y, et al. The assessment of renal cortex and parenchymal volume using automated CT volumetry for predicting renal function after donor nephrectomy. Clin Exp Nephrol, 2018;22:453-8.
 
Yanishi M, Kinoshita H, Yoshida T, Takayasu K, Yoshida K, Kawa G, et al. Comparison of renal scintigraphy and computed tomographic renal volumetry for determining split renal function and estimating post-transplant renal function. Transplant Proc, 2015;47:2700-2.
 
Weinberger S, Baeder M, Scheurig-Muenkler C, Steffen IG, Magheli A, Miller K, et al. Optimizing scintigraphic evaluation of split renal function in living kidney donors using the geometric mean method: a preliminary retrospective study. J Nephrol, 2015;29:435-41.
 
Patankar K, Low RS, Blakeway D, Ferrari P. Comparison of computer tomographic volumetry versus nuclear split renal function to determine residual renal function after living kidney donation. Acta Radiol, 2020;55:753-60.
 
Shahbazov R, Maluf D, Azari F, Hakim D, Martin O, Dicocco P, Alejo JL, Saracino G, Hakim N. Laparoscopic Versus Finger-Assisted Open Donor Nephrectomy Technique: A Possible Safe Alternative. Exp Clin Transplant. 2020 Oct;18(5):585-590. doi: 10.6002/ect.2019.0115. Epub 2019 Sep 16. PMID: 31526334.
 
LaMattina JC, Alvarez-Casas J, Lu I, Powell JM, Sultan S, Phelan MW, et al. Robotic-assisted single-port donor nephrectomy using the da Vinci single-site platform. J Surg Res, 2018;222:34-8.
 
Janki S, Klop KWJ, Hagen SM, Terkivatan T, Betjes MGH, Tran TCK, Ijzermans JNM. Robotic surgery rapidly and successfully implemented in a high volume laparoscopic center on living kidney donation. Int J Med Robot. 2017 Jun;13(2). doi: 10.1002/rcs.1743. Epub 2016 Mar 14. PMID: 26987773.
 
Giacomoni A, Di Sandro S, Lauterio A, Concone G, Buscemi V, Rossetti O, et al. Robotic nephrectomy for living donation: surgical technique and literature systematic review. Am J Surg, 2016;211:1135-42.
 
Rajab A, Pelletier RP. The safety of hand-assisted laparoscopic living donor nephrectomy: the Ohio State University experience with 1500 cases. Clin Transplant, 2015;29:204-10.
 
Thomson DA, Muller E, Kahn D. Laparoscopic kidney donation – giving in the best way possible. S Afr J Surg, 2014;52:34-5.
 
Attawettayanon W, Prasit S, Sangkum P, Patcharatrakul S, Jirasiritham S, Khongcharoensombat W. Single-port laparoscopic donor nephrectomy: first case report in Ramathibodi Hospital. J Med Assoc Thai, 2014;97:250-4.
 
Lucas SM, Liaw A, Mhapsekar R, Yelfimov D, Goggins WC, Powelson JA, et al. Comparison of donor, and early and late recipient outcomes following hand-assisted and laparoscopic donor nephrectomy. J Urol, 2013;189:618-22.
 
Piros L, Langer RM. Laparoscopic donor nephrectomy techniques. Curr Opin Organ Transplant, 2012;17:401-5.
 
Wilson CH, Sanni A, Rix DA, Soomro NA. Laparoscopic versus open nephrectomy for live kidney donors. Cochrane Database Syst Rev. 2011 Nov 9;(11):CD006124. doi: 10.1002/14651858.CD006124.pub2. PMID: 22071829.
 
Shirodkar SP, Gorin MA, Sageshima J, Bird VG, Martinez JM, Zarak A, et al. Technical modification for laparoscopic donor nephrectomy to minimize testicular pain: a complication with significant morbidity. Am J Transplant, 2011;11:1031-4.
 
Chien CH, Wang HH, Chiang YJ, Chu SH, Liu HE, Liu KL. Quality of life after laparoscopic donor nephrectomy. Transplant Proc, 2010;42:696-8.
 
Dols LF, Kok NF, Terkivatan T, Tran TC, d’Ancona FC, Langenhuijsen JF, et al. Hand-assisted retroperitoneoscopic versus standard laparoscopic donor nephrectomy: HARP-trial. BMC Surg, 2009;10:11.
 
Dols L.F., Kok N.F., Ijzermans J.N. Surgical aspects of live kidney donation Front Biosci (Landmark Ed) 2009 ;  14 : 4746-4757 [cross-ref]
 
Kokkinos C., Nanidis T., Antcliffe D., Darzi A.W., Tekkis P., Papalois V. Comparison of laparoscopic versus hand-assisted live donor nephrectomy Transplantation 2007 ;  83 : 41-47 [cross-ref]
 
Deger S., Giessing M., Roigas J., Wille A.H., Lein M., Schonberger B., et al. Laparoscopic donor nephrectomy Minim Invasive Ther Allied Technol 2005 ;  14 : 57-61 [cross-ref]
 
Davis C.L., Delmonico F.L. Living donor kidney transplantation: a review of the current practices for the live donor J Am Soc Nephrol 2005 ;  16 : 2098-2110 [cross-ref]
 
Alcaraz A., Rosales A., Palou J., Caffaratti J., Montlleo M., Segarra J., et al. [Living donor nephrectomy for kidney transplantation. Experience in the first two years] Arch Esp Urol 2004 ;  57 : 1091-1098
 
Baron P.W., Baldwin D.D., Hadley H.R., Ojogho O.N., Ruckle H.C., Concepcion W. Hand-assisted laparoscopic donor nephrectomy is safe and results in increased kidney donation Am Surg 2004 ;  70 : 901-905
 
Dasgupta P., Challacombe B., Compton F., Khan S. A systematic review of hand-assisted laparoscopic live donor nephrectomy Int J Clin Pract 2004 ;  58 : 474-478 [cross-ref]
 
Gershbein A.B., Fuchs G.J. Hand-assisted and conventional laparoscopic live donor nephrectomy: a comparison of two contemporary techniques J Endourol 2002 ;  16 : 509-513 [cross-ref]
 
Branchereau J., Rigaud J., Normand G., Muller B., Lepage J.Y., Giral M., et al. [Results and surgical complications of living donor nephrectomy: open vs. hand-assisted laparoscopic nephrectomy] Prog Urol 2009 ;  19 : 389-394 [inter-ref]
 
McGregor TB, Patel P, Sener A, Chan G. Vascular control during laparoscopic kidney donation. Can J Surg;60, 2017:150-1.
 
Friedman A.L., Peters T.G., Jones K.W., Boulware L.E., Ratner L.E. Fatal and nonfatal hemorrhagic complications of living kidney donation Ann Surg 2006 ;  243 : 126-130 [cross-ref]
 
Timsit M.O., Barrou B., Rouach Y., Terrier N., Haffner J., Legendre C., et al. Polyglactin tie added to nonabsorbable polymer locking clips to control artery in laparoscopic living donor nephrectomy: better safe than sorry Transplant Proc 2009 ;  41 (10) : 4044-4046 [cross-ref]
 
   
 
 
   

 

© 2020  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
   
   

Vous pourrez également aimer

Contenu protégé