Les américains ont, les premiers, publiés des recommandations sur la lithiase urinaire [1] et, en particulier, sur le calcul coralliforme. La méthodologie de ces recommandations était basée sur une étude de la littérature médicale par un panel d’experts pour faire ressortir des recommandations assorties de niveaux de preuve. Après le calcul coralliforme, de nouvelles recommandations ont été publiées sur le calcul de l’uretère [2].
Peu de temps après la publication de recommandations italiennes [3], les européens ont fait paraître leurs propres recommandations sur l’ensemble des sujets de la lithiase urinaire, allant du diagnostic au traitement en passant par l’ensemble du bilan clinique radiologique, biologique ou métabolique [4].
En se basant sur l’étude de ces différentes recommandations américaines et européennes, le comité lithiase de l’Association française d’urologie (CLAFU) a également établi des recommandations sur le traitement des calculs du rein et de l’uretère à destinée des urologues français [5]. Ces recommandations sont résumées dans les Tableau 1, Tableau 2. Ces recommandations tenaient compte de la classification pour la topographie des calculs proposée par le CLAFU et représentées ci-dessous.
Classification des calculs du rein proposée par le CLAFU en 1999, pour décrire leur topographie [6] (Fig. 1).
Fig. 1.
Classification des calculs du rein.
Calculs du bassinet : P1 si<2 cm ; P2 si≥2cm.
T : calculs situé dans une tige calicielle ; s : supérieure ; m : moyenne ; i : inférieure. C : calculs situés dans un calice ; s : supérieur ; m : moyen ; i : inférieur. U : calculs de l’uretère ; l : lombaire ; i : iliaque ; p : pelvien.
Après ces recommandations faites par le CLAFU, sont parues d’autres recommandations dans la littérature internationale. Ce sont à nouveau les américains qui ont mis à jour leurs recommandations sur la prise en charge du calcul coralliforme [7]. Les Allemands ont ensuite publié des recommandations concernant la cystinurie de l’enfant et de l’adolescent [8] ainsi que sur le diagnostic et la prophylaxie de la maladie lithiasique urinaire [9].
En 2007, un comité regroupant les experts européens et américains a publié des recommandations conjointes EAU/AUA publiées conjointement dans European Urology [10] et Journal of Urology [11] et concernant les calculs urétéraux.
Enfin, citons les recommandations du Comité australien de l’insuffisance rénale [12, 13, 14, 15, 16, 17, 18].