Accueil > Publications > Progrès en Urologie > Numéro 8-9- Volume 33- pp. 407-462 (Aout 2023)

    Numéro 8-9- Volume 33- pp. 407-462 (Aout 2023)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Débitmétrie : outil de suivi chez les patients avec vessie neurologique traités par neurostimulation tibiale postérieure ?

      Résumé
      Objectif

      La vessie neurologique peut se traduire par de l’hyperactivité ou hypoactivité vésicale et par une dyssynergie vésico-sphinctérienne selon le niveau lésionnel initial. Ces symptômes altèrent les voies urinaires. Un des traitements est la neurostimulation tibiale postérieure transcutanée (NTP), dont l’efficacité a été démontrée urodynamiquement. Cependant, c’est un examen invasif, coûteux et parfois non accepté par les patients, contrairement à une débitmétrie. Cette étude a pour objectif de démontrer le possible suivi par débitmétrie d’un patient traité par NTP, avec une amélioration des paramètres reflétant une meilleure contraction détrusorienne.

      Méthode

      Au total, 38 patients avec vessie neurologique ont bénéficié de la NTP pendant 12 semaines. Le débit maximal (Qmax), volume uriné et résidu post-mictionnel (RPM) ont donc été mesurés avant et après par une débitmétrie, et les réponses aux questionnaires USP et échelle d’inconfort urinaire ont été recueillies.

      Résultats

      Le Qmax augmente après traitement par NTP, de 17,53ml/s en moyenne à 18,26ml/s, comme le résidu post-mictionnel (de 76,97ml à 79,16ml). Le volume uriné est diminué de 241,4ml à 193,66ml. Les patients se sentent améliorés après NTP avec une diminution des sous-scores de l’USP et de l’échelle d’inconfort urinaire.

      Conclusion

      La capacité cystomanométrique augmentée et la 1re contraction détrusorienne non inhibée retardée après traitement par NTP explique la réduction du volume uriné et l’augmentation du résidu post-mictionnel. L’augmentation du débit maximum peut signifier une meilleure contraction vésicale volontaire, avec cependant l’absence de mesure de la pression abdominale durant la miction.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Débitmétrie : outil de suivi chez les patients avec vessie neurologique traités par neurostimulation tibiale postérieure ?

      Summary
      Objective

      Neurogenic bladders can suffer from overactivity, underactivity or dyssynergia depending on the level of the initial lesion. These symptoms can lead to severe alterations of the upper urinary tract. One of the first-line treatments is the transcutaneous tibial posterior stimulation (TTNS), which was demonstrated to be efficient on urodynamics. But it is an invasive, expensive and sometimes not patient-accepted examination, contrary to the uroflowmetry. The aim of this study is to assess the feasibility of a follow-up with a uroflowmetry when treated by TTNS and show that the maximum flow rate increased after treatment, displaying a better detrusor contraction.

      Methods

      In total, 38 patients with neurogenic bladder undergoing a 12-weeks TTNS treatment and with 2 uroflowmetries interpretable before and after treatment were included. The maximum flow rate (Qmax), the urinated volume and the post-void residual (PVR) were retrieved from the uroflowmetry, and the USP-score and the urinary discomfort were asked at each appointment.

      Results

      Qmax is increased from 17,53ml/s to 18,26ml/s, as well as the PVR (from 76,97ml to 79,16ml). Urinated volume is decreased from 241,4ml to 193,66ml. Patients feel enhanced after TTNS according to the decrease in the USP-score and the urinary discomfort scale.

      Conclusion

      The increase of the cystomanometric capacity and the delay of the detrusor overactivity due to TTNS explains the reduction of the urinated volume and the increase of PVR. Increased Qmax might show a better voluntary bladder contraction, with a restraint due to the lack of abdominal pressure measurement during voiding.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Résultats et complications chirurgicales des troisièmes transplantations rénales

      Résumé
      Introduction

      En cas d’échec de deux transplantations rénales consécutives, une troisième transplantation améliore la survie des patients inscrits sur liste d’attente. Les résultats fonctionnels et les complications chirurgicales des troisièmes transplantations rénales restent peu connus.

      Méthode

      Nous avons analysé les résultats des 100 dernières troisièmes transplantations rénales réalisées dans notre centre entre janvier 2000 et août 2018. Les données, relatives aux donneurs et aux receveurs, ont été extraites de façon rétrospective des dossiers médicaux et de la base de données prospective DIVAT (données informatisées et validées en transplantation). Les variables continues sont exprimées en moyennes, médianes, premiers et troisièmes quartiles (médiane, [Q1 ;Q3]). Les variables catégoriques sont exprimées en pourcentages. La survie des patients et des transplants a été calculée selon la méthode de Kaplan-Meier.

      Résultats

      L’âge moyen des receveurs était de 46,4 ans (47, [36 ;53]). Trente-cinq pour cent avaient une insuffisance rénale due à une uropathie malformative. L’âge moyen des donneurs était de 48,2 ans (52, [39,75 ;58]) avec 63 % de donneurs à critères standards. La durée moyenne d’ischémie froide était de 22,4heures (21, [16,5 ;29,2]). Le taux de mortalité chirurgicale était de 2 % et le taux de complications chirurgicales était de 45 %. La survie des troisièmes transplants rénaux à 5 ans et 10 ans était de 73,1 % et 58,8 %. Le taux de mortalité avec un transplant fonctionnel était de 18 %.

      Discussion

      Une troisième transplantation rénale offre des résultats fonctionnels satisfaisants mais reste associée à une forte morbi-mortalité avec un taux de décès avec un transplant fonctionnel conséquent.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats et complications chirurgicales des troisièmes transplantations rénales

      Summary
      Background

      After two consecutive kidney transplant failures, a third kidney transplantation improves survival for patients on the waiting list. The surgical outcomes and complications of third kidney transplantations remain poorly known.

      Methods

      We analyzed the last 100 third kidney transplantations performed in our center between January 2000 and August 2018. The data, relating to donors and recipients, were extracted retrospectively from medical records and from the prospective DIVAT database (computerized and validated data in transplantation). Continuous variables are expressed as means, medians, first and third quartiles (median, [Q1;Q3]). Categorical variables are expressed as percentages. Patient and transplant survivals were calculated using the Kaplan-Meier method.

      Results

      Mean age of recipients was 46.4 years (47, [36;53]). Thirty-five percent had kidney failure due to urinary tract malformations. Mean age of donors was 48.2 years (52, [39.75; 58]) with 63% of donors with standard criteria. Mean cold ischemia time was 22.4hours (21, [16.5; 29.2]). Surgical mortality rate was 2% and surgical complication rate was 45%. Third kidney transplants survival was 73.1% and 58.8% at 5 years and 10 years. Mortality rate with a functioning transplant was 18%.

      Conclusion

      A third kidney transplant offers satisfactory functional outcomes but remains associated with high morbi-mortality and a significant death rate with a functioning transplant.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Mid-term oncologic outcomes of radical prostatectomy in lymph node metastatic prostate cancer patients

      Résumé
      Introduction

      Un envahissement ganglionnaire est reporté dans 10 à 20 % des curages ganglionnaires pelviens réalisés au cours d’une prostatectomie totale (PT). L’objectif de cette étude était de décrire les résultats oncologiques à moyen terme chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) métastatique au niveau ganglionnaire.

      Méthodes

      Nous avons mené une étude rétrospective dans deux centres de référence français, incluant des patients consécutifs atteints d’un CaP cN0 ayant subi une PT et un curage ganglionnaire pelvien étendu et présentant des métastases ganglionnaires lors de l’analyse pathologique définitive (pN1) entre janvier 2000 et mai 2020. Le suivi était assuré par chaque institution et comprenait généralement un dosage du taux de PSA tous les 3 à 12 mois pendant 5ans, puis annuellement.

      Résultats

      Un total de 123 patients a été inclus : deux (1,6 %) étaient de faible risque, 64 (52 %) de risque intermédiaire et 57 (46,4 %) de haut risque selon la classification de risque de D’Amico. Le nombre médian de ganglions retirés et de ganglions métastatiques par patient étaient de 15 (IQR 11–22) et de 1 (IQR 1–2), respectivement. Des caractéristiques pathologiques défavorables, à savoir un stade ≥pT3a, un score ISUP ≥3 et des marges chirurgicales positives ont été rapportées dans 113 (91,9 %), 103 (83,7 %) et 73 (59 %) des cas respectivement. Un traitement postopératoire a été administré chez 104 patients, incluant une radiothérapie seule (n =6), une hormonothérapie seule (n =27) ou une radio-hormonothérapie (n =71). Le suivi moyen était de 42,7 mois. Les survies sans récidive biochimique, sans récidive clinique et la survie spécifique à 3ans ont été estimées à 66 %, 85 % et 98,8 %, respectivement. En analyse multivariée, le nombre de ganglions métastatiques était associé à la récidive clinique (p =0,04) et un PSA détectable après PT à la récidive biochimique (p <0,001).

      Conclusion

      La prise en charge des patients atteints de cancer de la prostate métastatique ganglionnaire est difficile. Une stratification du risque des patients pN+, basée sur le taux de PSA postopératoire et des caractéristiques pathologiques en cours d’identification, devrait aider les praticiens à déterminer quel patient bénéficierait le mieux d’un traitement multimodal.

      Niveau de preuve

      4

      Mid-term oncologic outcomes of radical prostatectomy in lymph node metastatic prostate cancer patients

      Summary
      Objectives

      Lymph node invasion (LNI) has been reported in 10–15% of pelvic lymph node dissection during radical prostatectomy (RP). The objective of this study was to describe the mid-term oncological outcomes in prostate cancer (PCa) patients with metastatic lymph node.

      Methods

      We conducted a retrospective study at two French referral centers including consecutive cN0 PCa patients who underwent RP and extended pelvic lymph node dissection and had lymph node metastases on final pathological analysis (pN1) between January 2000 and May 2020. Follow-up was per institution, which generally included a PSA level measurement every 3 to 12 months for 5 years and annually thereafter.

      Results

      A total of 123 patients were included: two (1.6%) low-risk, 64 (52%) intermediate-risk and 57 (46.4%) high-risk PCa according to the D’Amico risk classification. The median number of nodes removed and metastatic nodes per patient was 15 (IQR 11–22) and 1 (IQR 1–2), respectively. Adverse pathological features, i.e., ≥pT3a stage, ISUP grade ≥3, and positive surgical margins were reported in 113 (91.9%), 103 (83.7%), and 73 (59%) of cases, respectively. Postoperative treatment was administered in 104 patients, including radiotherapy alone (n =6), androgen deprivation therapy alone (n =27) or combination with androgen deprivation therapy and radiotherapy (n =71). The mean follow-up was 42.7 months. The estimated 3-year biochemical-free survival, clinical recurrence-free survival, and cancer-specific survival was 66% and 85% and 98.8%, respectively. In Cox regression analysis, the number of metastatic nodes was associated with clinical recurrence (P =0.04) and a persistently elevated PSA with biochemical recurrence (P <0.001).

      Conclusion

      The management of lymph node metastatic PCa patients is challenging. Risk stratification of node-positive patients, based on postoperative PSA levels and pathologic features being identified, should help physicians determine which patient would best benefit from multimodal treatment.

      Level of evidence

      4

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Chimiothérapie préopératoire des tumeurs des voies excrétrices supérieures : impact sur la fonction rénale

      Résumé
      Introduction

      Les tumeurs des voies excrétrices supérieures (TVES) sont des tumeurs rares avec un pronostic sombre au-delà du stade localisé. Au stade localisé, le traitement standard repose sur la néphro-urétérectomie totale (NUT) suivie, pour les patients éligibles et à risque de récidive, d’une chimiothérapie adjuvante à base de platine. Cependant, la perte néphronique liée à la NUT occasionne une altération de la fonction rénale pouvant contre-indiquer la chimiothérapie adjuvante. Dans ce contexte, la place de la chimiothérapie préopératoire (CPO) est à envisager bien que peu de données soient disponibles sur sa toxicité rénale et son efficacité.

      Méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique sur des patients traités par CPO pour une TVES localisée ou localement avancée considérés comme éligibles à une NUT.

      Résultats

      Au total, 24 patients suivis pour une TVES ont été traités par CPO entre 2013 et 2022. Vingt et un patients ont bénéficié secondairement d’une NUT. Dans l’ensemble de la cohorte, la CPO n’a pas entraîné de dégradation de la fonction rénale (DFG médian pré-CPO : 70 versus 77mL/min en post-CPO, p =0,79), comparativement à la NUT (DFG médian post-CPO : 51,5mL/min, p <0,001). Le taux de réponse complète pathologique était de 29 % sur la pièce opératoire et la survie globale et sans récidive étaient respectivement de 74 % et 46 % après un suivi médian de 27,4 mois.

      Conclusion

      La CPO dans les TVES montre un profil de toxicité rénale rassurant avec des résultats histologiques encourageants. Ces données incitent à mener des études prospectives évaluant sa place dans la prise en charge des TVES.

      Niveau de preuve

      3

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Chimiothérapie préopératoire des tumeurs des voies excrétrices supérieures : impact sur la fonction rénale

      Summary
      Purpose

      Upper tract urothelial carcinoma (UTUC) are rare tumors with a poor prognosis. The standard treatment for localized disease is based on total nephroureterectomy (NUT) followed by platinum-based adjuvant chemotherapy for eligible patients at risk of recurrence. However, many patients have renal failure after surgery preventing chemotherapy. Thus, the place of preoperative chemotherapy (POC) is questioned with little information available about renal toxicity and efficacity.

      Methods

      A single center retrospective study was performed on patients with UTUC who received POC.

      Results

      In all, 24 patients with localized UTUC were treated with POC between 2013 and 2022. Twenty-one (91%) had secondarily NUT. In this cohort, POC did not result in degradation of median renal function (pre-POC median GFR: 70mL/min, post-POC median GFR: 77mL/min, P =0.79), unlike NUT (post-NUT median GFR: 51.5mL/min, P <0.001). In addition, the rate of complete pathological response to pathological examination was 29%. After a median follow-up of 27.4 months, the overall survival rate was 74% and the recurrence-free survival rate was 46%.

      Conclusion

      POC for UTUC shows a very reassuring renal toxicity profile and encouraging histological results. These data encourage prospective studies assessing its place for UTUC management.

      Level of evidence

      3

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Ablation rates with Holmium:YAG and Thulium Fiber Laser: Influence of the stone phantom homogeneity. An in vitro study

      Résumé
      Objectifs

      L’étude in vitro de l’efficacité de la lithotritie laser (LL) nécessite des calculs humains ou artificiels (HS, AS). Avec le développement de la pulvérisation, peu d’HS sont encore disponibles. L’objectif était de comparer l’efficacité des lasers thulium fibré (TFL) et Holmium:YAG (HoYAG) et à définir le meilleur critère d’efficacité de la lithotripsie.

      Matériel et méthodes

      Des AS homogènes et hétérogènes durs et tendres (Ho-AS, He-AS) ont été confectionnés pour reproduire des calculs d’oxalate de calcium monohydraté et d’acide urique, respectivement, par mixage rapide ou lent de BegostonePlus (Bego) et d’eau distillée. Des fibres laser de 150 et 272μm, connectées à des générateurs TFL de 50W et HoYAG de 30W, ont été comparées à trois réglages pour TFL (FD : 0,15J/100Hz ; D : 0,5J/30Hz ; Fr : 1J/15Hz) et deux pour HoYAG (D-Fr). Des tirs laser respectant une trajectoire spiralée de 20 secondes en contact avec des AS cubiques de 10mm. Les échantillons étaient ensuite séchés, pesés et scannés (volume d’ablation, VA).

      Résultats

      Avec les He-AS, les VA en dusting étaient au moins trois fois supérieurs avec le TFL par rapport au Ho:YAG (p <0,05). En fragmentation, les VA étaient deux fois supérieurs avec le TFL par rapport au Ho:YAG (p <0,05). Les expériences avec Ho-AS ont été associées à des différences non significatives en comparant TFL-150μm et TFL-272μm. Les coefficients de corrélation poids-volume d’ablation étaient plus élevés avec Ho-AS qu’avec He-AS (p <0,0001), et avec AS dures qu’avec AS tendres.

      Conclusion

      Le TFL présente des taux d’ablation plus élevés que l’Ho:YAG, significatifs avec calculs artificiels hétérogènes. Si l’utilisation du poids ablaté est acceptable pour les calculs homogènes durs, le volume est plus fiable pour les calculs hétérogènes.

      Ablation rates with Holmium:YAG and Thulium Fiber Laser: Influence of the stone phantom homogeneity. An in vitro study

      Summary
      Objectives

      The lithotripsy efficiency (LE) in vitro study requires artificial or human stone samples (AS, HS). With the development of dusting lithotripsy, less ex vivo HS are available. We aimed to compare Thulium Fiber Laser (TFL) and Holmium:YAG (Ho:YAG)’s LE and define the most accurate LE parameter.

      Methods

      Hard and soft homogenous- and heterogenous-AS (Ho-AS, He-AS) were made to reproduce calcium-oxalate monohydrate and uric acid stones, respectively by a rapid or slow brewing of BegostonePlus (Bego) and distilled water. One hundred and fifty and 272μm-laser fibers, connected to 50W-TFL and 30W-HoYAG generators, compared three settings for TFL (FD: 0.15J/100Hz; D: 0.5J/30Hz; Fr: 1J/15Hz) and two for Ho:YAG (D-Fr). An experimental setup consisted in immerged 10mm cubic stone phantoms with a 20 seconds’ lasing spiral, in contact mode, repeated four times. Stones were dried, weighted and μ-scanned (ablation weight and volume [AW and AV]).

      Results

      With He-AS, dusting AV were four- and three-fold higher with TFL compared to Ho:YAG against hard and soft (P <0.05). In fragmentation, AV were two-fold higher with TFL compared to Ho:YAG against hard (P <0.05) and soft (P <0.05). Experiments with Ho-AS were associated with non-significant differences when comparing TFL-150μm and TFL-272μm. The ablation weight-volume correlation coefficients was higher with Ho-AS than with He-AS (P <0.0001), and with hard than soft AS. If the LE can be estimated by the AW with hard AS, this approximation is not consistent for soft AS.

      Conclusion

      TFL presented higher ablation rates than Ho:YAG, significant with He-AS. If the AW is acceptable and less expensive for hard Ho-AS, AV are more accurate for He-AS, which are suggested to imitate closely HS.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2023, 8-9, 33, i

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Nécrose pénienne, une complication spécifique de l’embolisation prostatique

      Résumé
      Introduction

      La chirurgie endoscopique est le standard de traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) réfractaire aux traitements pharmacologiques. Afin de réduire le caractère invasif et de préserver la fonction sexuelle, l’embolisation des artères prostatiques (EAP) s’est développée. Cependant, les difficultés techniques de réalisation ainsi que ses résultats restant à confirmer, font qu’elle n’est actuellement pas recommandée. La gravité des complications engendrées doivent amener à une réflexion sur la balance bénéfice-risque. L’objectif est de rapporter un cas d’ischémie pénienne après embolisation des artères prostatiques.

      Matériel et méthode

      Une complication sévère à la suite d’une (EAP) est rapportée avec son évaluation clinique paraclinique pré-et post interventionnelle ainsi que la prise en charge thérapeutique.

      Résultats

      Une nécrose pénienne survenant à la suite d’une embolisation des artères prostatiques est rapportée chez un patient de 75ans malgré une tentative de désobstruction. Les symptômes du bas appareil urinaire s’aggravent en période postopératoire, associés à une nécrose du gland et une dysfonction érectile réfractaire.

      Conclusion

      La place de l’EAP dans l’arsenal thérapeutique de l’HBP nécessite d’être confirmée. Cette technique novatrice expose le patient à des risques potentiellement sévères comme l’ischémie pénienne, non rencontrés lors des traitements chirurgicaux endoscopiques conventionnels. L’EAP ne doit pas intégrer l’arsenal thérapeutique de l’HBP en dehors d’essais cliniques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Nécrose pénienne, une complication spécifique de l’embolisation prostatique

      Summary
      Introduction

      Endoscopic surgery is the standard treatment for benign prostatic hyperplasia (BPH) refractory to pharmacological treatments. In order to reduce invasiveness and preserve sexual function, prostatic artery embolization (PAE) has been developed. However, the technical difficulties of carrying out this procedure and the results, which have yet to be confirmed, mean that it is not currently recommended. The seriousness of the complications generated should lead to a reflection on the benefit-risk balance. The objective is to report a case of penile ischemia after embolization of the prostatic arteries.

      Material and method

      A severe complication following prostatic artery embolization (PAE) is reported with its clinical and paraclinical evaluation before and after the procedure as well as the therapeutic management.

      Results

      Penile necrosis following prostatic artery embolization was reported in a 75-year-old patient despite an attempt of deobstruction. Lower urinary tract symptoms worsened postoperatively, associated with glans necrosis and refractory erectile dysfunction.

      Conclusion

      The place of PAE in the therapeutic arsenal of BPH needs to be confirmed. This innovative technique exposes the patient to potentially severe risks such as penile ischemia, not encountered in conventional endoscopic surgical treatment. PAE should not be included in the therapeutic armamentarium for BPH outside of clinical trials.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Differential impact of COVID-19 on urological surgeries in public and private institutions between 2019 and 2021 in France

      Résumé
      Introduction

      La pandémie de COVID-19 a perturbé tous les services de soins en 2020. À ce jour, les données concernant l’ajustement et le recouvrement du retard chirurgical dans l’ère post-COVID restent en fait rares. L’objectif de cette étude était de comparer le nombre d’actes chirurgicaux urologiques codés entre 2019 et 2021 dans les établissements publics et privés pour (i) quantifier la variation de l’activité chirurgicale en 2020 et (ii) étudier le rattrapage éventuel des actes en 2021.

      Matériels et méthodes

      Il s’agit d’une analyse rétrospective complète de toutes les chirurgies urologiques codées entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021 en France. Les données ont été extraites du site internet en libre accès de l’agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). Au total, 453 actes urologiques ont été retenus et répartis en 8 catégories. Le résultat principal était l’impact du COVID-19 analysé par la variation 2020/2019. Le critère de jugement secondaire était le recouvrement post-COVID analysé par la variation 2021/2019.

      Résultats

      L’activité chirurgicale dans les hôpitaux publics a chuté de 13,2 % en 2020 contre 7,6 % dans le secteur privé. Les domaines les plus touchés étaient l’urologie fonctionnelle, les calculs et la chirurgie de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP). La chirurgie de l’incontinence n’a pas été rattrapée en 2021. Les chirurgies de l’HBP et lithiasique ont été beaucoup moins impactées dans le secteur privé, avec même une activité explosive en 2021, période post-COVID. Les procédures d’onco-urologie ont été globalement maintenues avec une compensation en 2021 dans les deux secteurs.

      Conclusion

      Le rattrapage de l’activité chirurgicale urologique a été beaucoup plus efficace dans le secteur privé en 2021. La pression sur le système de santé associée aux multiples vagues de COVID-19 pourrait générer un écart entre l’activité chirurgicale publique et privée à l’avenir.

      Niveau de preuve

      4.

      Differential impact of COVID-19 on urological surgeries in public and private institutions between 2019 and 2021 in France

      Summary
      Introduction

      The COVID-19 pandemic disrupted all routine health care services in 2020. To date, data regarding adjustment and coverage of surgical backlog in the post-COVID era actually remains scarce. The aim of this study was to compare the number of urological procedures coded between 2019 and 2021 in public and private institutions to (i) quantify the variation in surgical activity linked to the shutdown in 2020 and (ii) study the adjustment of procedures over the year 2021.

      Materials and methods

      This is a comprehensive retrospective analysis of all urological surgeries coded between January 1, 2019 and December 31, 2021 in France. Data were extracted from the open access dataset of the national Technical Agency for Information on Hospital Care (ATIH) website. In total, 453 urological procedures were retained and allocated in 8 categories. Primary outcome was the impact of COVID-19 analyzed by the 2020/2019 variation. The secondary outcome was the post-COVID catch-up analyzed by the 2021/2019 variation.

      Results

      Surgical activity in public hospitals dropped by 13.2% in 2020 compared to 7.6% in the private sector. The most impacted areas were functional urology, stones and BPH. Incontinence surgery did not recover at all in 2021. BPH and stone surgeries were far less impacted in the private sector, with even explosive activity in 2021, post-COVID period. Onco-urology procedures were roughly maintained with a compensation in 2021 in both sectors.

      Conclusion

      The recovery of surgical backlog was much more efficient in the private sector in 2021. The pressure on the health system associated to the multiple COVID-19 waves may generate a gap between public and private surgical activity in the future.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé