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    Numéro 6- Volume 33- pp. 285-348 (Mai 2023)

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    • Quelles interventions non médicamenteuses proposer aux patients traités par hormono-suppression pour un cancer de la prostate ? Revue systématique de la littérature

      Résumé
      Introduction

      Le cancer de la prostate est une maladie fréquente et un des principaux traitements utilisé est la suppression androgénique, qui est une thérapie pourvoyeuse d’effets secondaires invalidants. Les interventions non médicamenteuses (INM) sont des interventions non invasives et non pharmacologiques sur la santé humaine et fondées sur la science, qui sont classées en cinq catégories (physique, psychologique, nutritionnelle, numérique, élémentaire). Le secteur des INM est un secteur en plein essor et demeure encore sous-utilisé dans ce contexte-là.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature concernant des essais contrôlés randomisés a été réalisée selon les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses). Nous avons utilisé les bases de données « Medline » et « Kalya Research ». Après recherche et sélection des publications éligibles, nous avons inclus 37 essais contrôlés randomisés.

      Résultats

      La grande majorité des articles concernait des INM de type physique avec 30 études cliniques, 3 publications traitaient d’INM nutritionnelles, 2 d’INM psychologiques et 2 articles concernaient des INM de type élémentaires. Aucune publication au sujet d’INM numérique n’a été retrouvée. La totalité des études avaient pour objectif de gérer et améliorer les effets secondaires du traitement. Aucune INM élémentaire n’a prouvé de bénéfice. Seule une INM psychologique et une INM nutritionnelle étaient efficaces. Cinq types de protocole d’INM physiques ont montré une efficacité. Les principaux bénéfices portaient sur les aptitudes physiques, la composition corporelle, l’ostéoporose, la qualité de vie, la fatigue, la diminution du risque cardiovasculaire et enfin l’anxiété et la dépression.

      Conclusion

      Les interventions non médicamenteuses, notamment physiques, sont efficaces pour gérer et réduire les effets secondaires liés au traitement hormono-suppresseur et doivent être proposées aux patients dans ce contexte-là.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Quelles interventions non médicamenteuses proposer aux patients traités par hormono-suppression pour un cancer de la prostate ? Revue systématique de la littérature

      Summary
      Aim

      Prostate cancer is a frequent disease and one of the main treatments used is androgen deprivation therapy, which is a therapy with disabling side effects. Non-pharmacological interventions (NPIs) are evidenced based, non-invasive interventions on human health. They are classified into five categories (physical, psychological, nutritional, digital, elemental). The NPIs sphere is booming and still remains underused in this context.

      Methods

      A systematic review concerning randomized controlled trials was executed according to the PRISMA guidelines (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses). We used the “Medline” and “Kalya Research” databases. After searching and selecting eligible publications, we included 37 randomized controlled trials.

      Results

      The majority of articles concerned physical NPIs with 30 clinical studies, 3 publications dealt with nutritional NPIs, 2 with psychological NPIs and 2 articles concerned elemental NPIs. No publication about digital NPI was found. All of the studies aimed to manage and improve the side effects of treatment. No elemental NPI has demonstrated benefit. Only one psychological NPI and one nutritional NPI were effective. Five types of physical NPI protocols have shown efficacy. The main benefits related to physical abilities, body composition, osteoporosis, quality of life, fatigue, reduced cardiovascular risk and finally anxiety and depression.

      Conclusion

      Non-pharmacological interventions, especially physical ones, are effective in managing and reducing the side effects associated with androgen deprivation therapy and should be offered to patients in this context.

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    • Photodynamic cystoscopy for bladder cancer diagnosis and for NMIBC follow-up: An overview of systematic reviews and meta-analyses

      Résumé
      Introduction

      Actuellement, la détection du cancer de la vessie repose sur la cytologie et la cystoscopie. La cystoscopie en lumière blanche est une procédure invasive qui peut sous-estimer les lésions planes. La cystoscopie en luminofluorescence (PDD) et la cystoscopie en imagerie à bande étroite (NBI) sont de nouvelles modalités qui pourraient améliorer la détection des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) et diminuer leur récidive ou leur progression vers une tumeur de vessie infiltrant le muscle. Nous présentons une revue systématique de la littérature concernant la cystoscopie photodynamique (PDD et NBI) pour le diagnostic du cancer de la vessie et le suivi des TVNIM.

      Matériel et méthodes

      Toutes les études systématiques et méta-analyses disponibles sur la cystoscopie publiées dans PubMed® entre mai 2010 et mars 2021 ont été identifiées et examinées. Les principaux critères d’évaluation étaient la performance clinique pour le diagnostic du cancer de la vessie et pour la détection de la récidive ou de la progression au cours du suivi des TVNIM, et la valeur ajoutée par rapport à la cytologie et/ou à la cystoscopie en lumière blanche.

      Résultats

      La plupart des méta-analyses et des revues systématiques publiées suggèrent une meilleure sensibilité de la cystoscopie PDD ou NBI par rapport à la lumière blanche, notamment pour la détection des lésions planes (CIS). La résection transurétrale de vessie guidée par PDD et NBI pourrait diminuer le taux de récidive. Cependant, leur utilité clinique pour réduire le taux de progression et augmenter la survie n’est pas encore claire.

      Conclusions

      La cystoscopie photodynamique par PDD ou NBI est une technique efficace pour le diagnostic du cancer de la vessie et le suivi des NMIBC. Cependant, son bénéfice clinique reste à confirmer.

      Photodynamic cystoscopy for bladder cancer diagnosis and for NMIBC follow-up: An overview of systematic reviews and meta-analyses

      Summary
      Introduction

      Currently, bladder cancer detection is based on cytology and cystoscopy. White light cystoscopy (WLC) is an invasive procedure and may under-detect flat lesions. Blue light cystoscopy (BLC) and narrow band imaging (NBI) cystoscopy are new modalities that could improve the detection of non-muscle invasive bladder cancer (NMIBC) and its recurrence or progression to muscle invasive bladder cancer. We present a systematic review on BLC and NBI cystoscopy for bladder cancer diagnosis and NMIBC follow-up.

      Material and methods

      All available systematic reviews and meta-analyses on cystoscopy published in PubMed® between May 2010 and March 2021 were identified and reviewed. The main endpoints were clinical performance for bladder cancer diagnosis and for recurrence or progression detection during NMIBC follow-up, and additional value compared with cytology and/or WLC.

      Results

      Most of the meta-analyses and systematic reviews published suggest a better sensitivity of BLC and NBI cystoscopy compared to WLC, particularly for the detection of flat lesions (CIS). NBI- and BLC-guided TURBT could decrease the recurrence rates. However, their clinical utility to reduce progression rate and increase survival is still unclear.

      Conclusions

      BLC and NBI cystoscopy are efficient techniques for bladder cancer diagnosis and NMIBC follow-up. However, their clinical benefit remains to be confirmed.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Saline bladder infusion vs standard catheter removal in patients with acute urinary retention related to benign prostatic hyperplasia: The BLAPERF Study

      Résumé
      Objectif

      L’infusion vésicale, qui consiste à remplir la vessie de sérum physiologique avant le retrait de la sonde vésicale, a été associée à une réduction du délai de sortie et à une augmentation des taux de réussite des épreuves de désondage. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’applicabilité de ce protocole chez les patients suite à rétention aiguë d’urines (RAU) liée à une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP).

      Méthodes

      Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique comparant l’infusion vésicale avec au moins 150mL de solution saline chaude par rapport au retrait standard de la sonde vésicale lors du désondage chez les patients atteints de RAU liée à l’HBP entre janvier et décembre 2021. Le critère de jugement principal était le délai de sortie. Les critères de jugement secondaires comprenaient : le succès du désondage et la récidive précoce de la rétention urinaire définie comme une récidive dans les trois mois suivant le désondage.

      Résultats

      Au total, 75 hommes ont été inclus : 35 dans le protocole d’infusion vésicale et 40 dans le protocole standard. Les caractéristiques initiales étaient bien équilibrées entre les groupes. Le désondage était un succès chez 35 patients (46,7 %), sans différence statistiquement significative entre les groupes (p =0,10). Le protocole d’infusion vésicale était associé à un temps médian de sortie plus court (200 vs. 240min, p =0,003). Cependant, les patients du groupe infusion vésicale étaient associés à un risque plus élevé de récidive précoce de la rétention urinaire (30 % contre 0 %, p =0,02).

      Conclusion

      Chez les patients présentant une RAU liée à l’HBP, la perfusion vésicale saline a permis de réduire le délai de sortie de l’hôpital avec des taux de réussite similaires concernant le désondage. Des études de plus grande envergure sont nécessaires pour analyser correctement le risque de récidive précoce de la rétention urinaire avant toute application clinique.

      Niveau de preuve

      III.

      Saline bladder infusion vs standard catheter removal in patients with acute urinary retention related to benign prostatic hyperplasia: The BLAPERF Study

      Summary
      Purpose

      Bladder infusion, which involves filling the bladder with saline prior to catheter removal, has been associated with reduced time-to-discharge and increased success rates in trials without catheter (TWOCs) in perioperative setting. The objective of this study was to evaluate the applicability of this protocol in patients with acute urinary retention (AUR) related to benign prostatic hyperplasia (BPH).

      Methods

      We conducted a retrospective single-center study comparing bladder infusion with at least 150mL of warm saline vs. standard catheter removal during TWOC in patients with BPH-related AUR between January and December 2021. The primary outcome was time to discharge. Secondary outcomes included: TWOC success, and early recurrence of urinary retention defined as recurrence within three months of successful TWOC.

      Results

      A total of 75 men were included: 35 in the bladder infusion protocol and 40 in the standard protocol. Baseline characteristics were well balanced between groups. Overall, 35 patients (46.7%) had a successful TWOC without statistically significant difference between groups (P =0.10). Bladder infusion protocol was associated with a shorter median time to discharge (200 vs. 240min, P =0.003). However, patients in the bladder infusion group were associated with a higher risk of early recurrence of urinary retention (30% vs. 0%, P =0.02).

      Conclusion

      In patients with BPH-related AUR, the saline bladder infusion method reduced time-to-discharge with similar TWOC success rates. Larger studies are needed to properly analyze the risk of early recurrence of urinary retention before any clinical application.

      Level of evidence

      III.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Learning curve in flexible ureteroscopy for renal stones: A propensity score-matched study

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la courbe d’apprentissage et l’impact de l’expérience chirurgicale sur les résultats du traitement des calculs de la voie urinaire supérieur par urétéroscopie flexible (fURS).

      Méthode

      Nous avons évalué rétrospectivement l’ensemble des interventions réalisées dans notre établissement entre janvier 2004 et décembre 2020. Les patients étaient divisés en deux groupes selon le nombre de procédures réalisées par chirurgien. Le groupe 1 (G1) comprenait les 50 premières procédures et le groupe 2 (G2) les interventions suivantes. Ces groupes étaient appariés sur les caractéristiques initiales par un score de propension. Les taux d’absence de fragments résiduels (TAFR) et de complication (TC) ont été comparés. Les courbes d’apprentissage étaient réalisées à l’aide d’une courbe logistique.

      Résultats

      Après appariement, 1548 interventions et 29 chirurgiens ont été analysés (G1 et G2, n =774 interventions). Le TAFR était de 68,4 % sans différence statistique entre les deux groupes (G1=67,9 % vs G2=68,8 %, p =0,72). L’expérience chirurgicale n’était pas associée au TAFR (OR=1,15, IC95 % : 0,90–1,47), sauf dans le sous-groupe calcul>2cm (OR=2,89, IC95 % : 1,29–6,46). Le TC était de 12,5 %, avec principalement des complications de grade I–II (96,2 %). L’expérience chirurgicale n’était également pas associée au TC (OR=1,06, IC95 % : 0,77–1,45). Les courbes d’apprentissage décrivaient une courbe plate.

      Conclusion

      L’expérience chirurgicale de fURS n’était pas associée au TAFR et TC. Cependant, pour les calculs supérieurs à 2cm, l’expérience du chirurgien avait tendance à être associée au TAFR, mais sans impact sur les complications globales.

      Niveau de preuve

      3

      Learning curve in flexible ureteroscopy for renal stones: A propensity score-matched study

      Summary
      Objective

      To assess the learning curve and evaluate the impact of surgical experience related to the outcomes of flexible ureteroscopy (fURS) for upper urinary tract stones.

      Method

      We evaluated retrospectively lithiasis fURS performed in our institution between January 2004 and December 2020. Patients were divided into two groups by the number of procedures performed by surgeon. Group 1 (G1) included the first 50 procedures, and group 2 (G2) the next cases. These groups were matched on baseline characteristics by a propensity score. Stones free rate (SFR) and complication rate (CR) were compared. Learning curves were realized using logistic curve with 95% confidence interval.

      Results

      After criteria exclusion and propensity score matching, 1548 procedures were analyzed (1:1, G1 and G2, n =774 procedures). A total of 29 surgeons were evaluated. The overall SFR was 68.4% without statistical difference between the two groups (G1=67.9% vs. G2=68.8%, P =0.72). The surgeon's experience was not associated with SFR (OR=1.15, 95% CI: 0.90–1.47), except in subgroup stones>2cm (OR=2.89, 95% CI: 1.29–6.46). The overall CR was 12.5%, mainly Clavien–Dindo grade I–II complications (96.2%). Surgical experience was not associated with CR (OR=1.06, 95% CI: 0.77–1.45). The overall logistic curves for probability of stone clearance and complication tended to be a flat slope.

      Conclusion

      Impact of surgical experience on fURS for UUTS was not associated with SFR and CR. However, for stones larger than 2cm, surgeon's experience tended to be associated with SFR, but without impact on overall complications.

      Level of evidence

      3

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    • Résultats de la prise en charge des cancers du rein avec extension dans la veine cave inférieure : étude observationnelle rétrospective monocentrique

      Résumé
      Objectifs

      L’objectif de notre étude a été d’analyser la morbidité et la mortalité ainsi que les résultats oncologiques des patients pris en charge chirurgicalement d’un cancer du rein avec extension dans la veine cave inférieure.

      Matériels et méthodes

      De janvier 2004 à avril 2020, 57 patients ont été pris en charge chirurgicalement pour un cancer du rein avec extension dans la veine cave inférieure dont 12 (21 %) opérés sous CEC du fait d’un thrombus s’étendant au-dessus des veines sus-hépatiques et 23 patients (40,4 %) étaient métastatiques synchrones lors du diagnostic initial.

      Résultats

      La mortalité précoce à 30 jours a été de 10,5 % sans différence selon la technique chirurgicale. La morbidité globale durant l’hospitalisation a été de 58 %, sans différence selon la technique chirurgicale. Le suivi moyen de la population a été de 40,8±40,1 mois. La survie globale de la population générale à 2 et 5 ans a été de 60 % et 28 % respectivement. À 5 ans, le seul facteur pronostique sur la survie globale en analyse multivariée a été le statut métastatique préopératoire (OR : 0,15, p =0,03). La survie sans récidive/sans progression moyenne a été de 28,2±40,2 mois. La survie sans récidive/sans progression à 2 ans et 5 ans était respectivement de 28 % et 18 %. Les patients métastatiques synchrones ont tous récidivé dans un délai moyen de 5,7 mois (médiane de 3 mois). Treize pour cent de la population peut être considéré comme guéri en fin d’étude.

      Conclusion

      La morbidité et la mortalité de cette chirurgie ont été importantes. Le statut métastasique initial est apparu comme le principal facteur pronostique impactant la survie de ces patients.

      Niveau de preuve

      Niveau 4 : étude rétrospective.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats de la prise en charge des cancers du rein avec extension dans la veine cave inférieure : étude observationnelle rétrospective monocentrique

      Summary
      Objectives

      The aim of our study was to evaluate the morbidity and mortality, as well as the oncogical results of patients who had undergone surgical procedure for a kidney cancer with thrombus extension into the inferior vena cava.

      Materials and methods

      Between January 2004 and April 2020, 57 patients were operated by enlarged nephrectomy with thrombectomy for kidney cancer with thrombus extension in the inferior vena cava. Twelve patients (21%) with the use of cardiopulmonary bypass because the thrombus was upper than the sus-hepatic veins. Twenty-three patients (40.4%) were metastatic at diagnosis.

      Results

      Perioperative mortality was 10.5%, without difference according to surgical technique. Morbidity during hospitalization was 58%, without difference according to surgical technique. Median follow-up was 40.8±40.1months. Overall survival at 2 and 5years was 60% and 28%, respectively. At 5years, the principal prognostic factor was the metastatic status at diagnosis, in multivariate analysis (OR: 0.15, P =0.03). Progression free survival mean was 28.2±40.2months. Progression free survival at 2 and 5years was 28% and 18%, respectively. All the patients who were metastatic at diagnosis had a recurrence in an average time of 5.7months (median of 3months). Thirteen percent of patients can be considered cured at the end of the study.

      Conclusion

      Morbidity and mortality of this surgery remain important. The metastatic status at diagnosis has appeared to be the principal prognostic factor on the survival of these patients.

      Level of evidence

      Level 4: retrospective study.

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    • Total clipless laparoscopic nephrectomy carried out with the LigaSure device: Preliminary experience

      Résumé
      Introduction

      La néphrectomie totale par laparoscopie est devenue la technique standard pour l’ablation des reins pathologiques.

      Objectifs

      Le but de cette étude était d’évaluer l’utilisation du système d’occlusion vasculaire LigaSure au cours d’une néphrectomie laparoscopique.

      Méthodes

      De janvier 2018 à juin 2018, le dispositif LigaSure a été utilisé chez 5 patients subissant une néphrectomie laparoscopique pour rein non fonctionnel. La néphrectomie a été réalisée sans l’utilisation de pinces ou de sutures pour l’occlusion vasculaire. Nous rapportons les résultats peropératoires, les taux de conversion, les pertes sanguines, la durée opératoire, la morbidité et les résultats postopératoires.

      Résultats

      La durée opératoire médiane était de 45minutes (plage de 25 à 60minutes). La perte sanguine médiane était de 30mL (plage de 10 à 50mL). Aucune conversion en chirurgie ouverte n’était nécessaire. Aucun patient n’a présenté de saignement majeur peropératoire ou postopératoire. Tous les patients ont quitté l’hôpital un jour après la procédure. L’examen histopathologique des reins prélevés était en faveur d’une pyélonéphrite chronique non spécifique.

      Conclusion

      Pour le traitement du pédicule rénal lors d’une néphrectomie totale par laparoscopie d’un rein détruit, le dispositif LigaSure semble être faisable et efficace. Notre expérience est la première à mettre en évidence les avantages de LigaSure® dans la néphrectomie par laparoscopie : réduction du temps opératoire, des pertes de sang, des transfusions et de la durée du séjour à l’hôpital.

      Total clipless laparoscopic nephrectomy carried out with the LigaSure device: Preliminary experience

      Summary
      Background

      Total laparoscopic nephrectomy has become the standard method for the removal of diseased kidneys.

      Objectives

      The purpose of this study was to evaluate the feasibility of the LigaSure vessel closure system during laparoscopic nephrectomy.

      Methods

      From January 2018 to June 2018, the LigaSure device was used in 5 patients undergoing laparoscopic nephrectomy for non functional kidney. Nephrectomy was carried out without the use of clips or sutures for vessel closure. We report intraoperative findings, conversion rates, blood loss, operative time, morbidity, and postoperative outcomes.

      Results

      Median operative time was 45minutes (range 25 to 60min). Median blood loss was 30mL (range 10 to 50mL). No conversions to open surgery were necessary. No patients experienced major bleeding intraoperatively or postoperatively. All patients left the hospital one day after the procedure. Histopathological examination of the removed kidneys was in favor of chronic non specific pyelonephritis.

      Conclusions

      For the treatment of the renal pedicle during total laparoscopic nephrectomy of a destroyed kidney, the LigaSure device appears to be feasible and effective. Our experience is the first to demonstrate the advantages of LigaSure® in laparoscopic nephrectomy: reduction in operating time, blood loss, transfusions and length of stay in hospital.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2023, 6, 33, i

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