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    Numéro 5- Volume 33- pp. 223-284 (Avril 2023)

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    • Robot assisted radical prostatectomy in fit older patients compared to a standard population: Clinical characteristics, surgical, oncological and functional outcomes

      Résumé
      Introduction

      Évaluer les caractéristiques cliniques et les résultats chirurgicaux, oncologiques et fonctionnels des patients âgés de plus de 75 ans ayant bénéficié d’une prostatectomie radicale robot assistée (PTE) en comparant à une population standard.

      Méthodes

      Nous présentons une cohorte (janvier 2017–novembre 2020) d’un centre tertiaire de patients ≥ 75 ans traités par PTE avec ou sans curage pelvien. La chirurgie a été validée par un oncogériatre via une évaluation gériatrique complète. Nous comparons à un groupe contrôle de patients < 75 ans ayant bénéficié de la même chirurgie. Le critère de jugement principal était les résultats périopératoire et en secondaires, oncologiques et fonctionnels.

      Résultats

      Deux cent soixante-neuf patients ont eu une PTE dont 56 sont dans le groupe d’étude (GE) et 213 dans le groupe contrôle (GC). Les deux groupes sont similaires en dehors de l’age en ce qui concerne l’extension extra-prostatique, les marges R1, le PSA postopératoire. Les pertes sanguines médianes étaient de 200.00 cc IQR[100,00, 300,00] dans le GE vs 200,00cc IQR[100,00, 400,00] dans le GC (p <0,05). Le taux de continence à 90 jours, évaluée par la présence d’incontinence d’effort, était similaire dans les 2 groupes.

      Conclusion

      Après une évaluation gériatrique complète, une PTE chez les sujets âgés peut être réalisée de manière sûre et semble mener aux mêmes résultats oncologiques et fonctionnels.

      Niveau de preuve

      IV.

      Robot assisted radical prostatectomy in fit older patients compared to a standard population: Clinical characteristics, surgical, oncological and functional outcomes

      Summary
      Introduction

      To compare robotic assisted radical prostatectomy (RARP) in well-selected older patients with clinically localized prostate cancer, compared to a younger population. Primary endpoint was perioperative outcomes comparison and secondary endpoint were oncological and functional outcomes comparison to a younger population.

      Methods

      Single tertiary center cohort of consecutive patients treated with RARP (2017–2020) with retrospective analysis. Patients were classified by age in two groups: <75: control group (CG) and ≥75: study group (SG). Patients aged ≥75 had a comprehensive geriatric assessment (CGA) and only patients classified Balducci ≤2 were admitted to surgery.

      Results

      Two hundred and sixty-nine patients were included, 56 in SG and 213 in CG. Median follow-up was 9.8 months. Univariate analysis showed no statistically significant (SS) difference between the groups for patients’ characteristics (PSA, digital rectal examination -DRE- and biopsy Gleason Score), perioperative data (operative time, hospitalization length, transfusions rate, immediate complications, Clavien-Dindo complications, 30-days re-interventions and 30-days re-hospitalisation), oncological (TNM, margins, extraprostatic extension, postoperative PSA, BCR, metastases, overall survival -OS- and cancer specific survival -CSS-) and functional outcomes. Median perioperative blood loss was lower in the SG: 200.00 cc IQR [100.00, 300.00] vs 200.00cc IQR [100.00, 400.00] in the CG (P <0.05). A multivariate regression considering age>75, DRE, GS, PSA, cardiovascular history and diabetes showed none of variables associated with early BCR. Limitations are retrospective design, small number of patients and short follow-up.

      Conclusions

      RARP shows similar perioperative, oncologic and functional outcomes for older patients selected by a CGA when compared to younger patients. The SG shows a minor perioperative bleeding.

      Level of evidence

      IV.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Ureteropelvic junction obstruction and renal calculi: Simultaneous treatment by robot-assisted laparoscopic pyeloplasty and transcutaneous retrograde flexible ureteroscopy. Technique description and early outcomes

      Résumé
      Introduction

      Le syndrome de junction pyélo-urétérale (JPU) est associé à des calculs rénaux dans 20 à 30 % des cas, et leur traitement est indispensable. Le traitement simultané constitue un challenge thérapeutique qui reste sujet à controverse. Nous décrivons notre technique associant une pyéloplastie laparoscopique assistée par robot à une urétérorénoscopie flexible (fURS) rétrograde transcutanée, évaluant la faisabilité de ce traitement simultané par une technique originale.

      Methods

      Cette série monocentrique reporte notre experience initiale sur 12 patients. De janvier 2014 à septembre 2018, 12 patients ont bénéficié d’une pyéloplastie robot-assistée pour syndrome de JPU avec calculs rénaux associés. 92 % avaient des calculs multiples, avec un diamètre lithiasique cumulé de 31,3mm. Une pyéloplastie robot-assistée a été réalisée avec fURS rétrograde peropératoire par une gaine d’accès urétéral introduite dans une incision du bassinet par un trocard sous-costal.

      Résultats tous les patients ont bénéficié d’une intervention permettant une réparation de la JPU et une ablation lithiasique complète. Le temps opératoire moyen était de 92,5min (85–110). Les complications postopératoires reportées étaient de grade Clavien-Dindo 1. L’absence de calculs résiduels a été confirmée par scanner abdominal à blanc à 1 mois de l’intervention. Le suivi médian était de 10 mois, sans signe de récidive de JPU.

      Conclusion

      Cette petite série confirme la faisabilité de la réparation de JPU robot-assistée avec extraction concommitante de calculs rénaux par fURS rétrograde transcutanée. Avec des résultats chirurgicaux satisfaisants. Cette technique est aisément reproductible, mais nécessite deux urologues expérimentés pour la réaliser dans un temps opératoire restreint.

      Ureteropelvic junction obstruction and renal calculi: Simultaneous treatment by robot-assisted laparoscopic pyeloplasty and transcutaneous retrograde flexible ureteroscopy. Technique description and early outcomes

      Summary
      Background

      Ureteropelvic junction obstruction (UPJO) and renal calculi are associated in 20 to 30% of cases and treatment is mandatory. The simultaneous surgical management is a therapeutic challenge that is still a source of controversy. We describe our technique combining robot-assisted laparoscopic pyeloplasty and transcutaneous retrograde flexible ureteroscopy (fURS), assessing the feasibility of simultaneous treatment through an original technique.

      Methods

      This single centre series reports our initial experience with 12 patients. From January 2014 to September 2018, 12 patients underwent robot-assisted laparoscopic pyeloplasty with simultaneous fURS for UPJO and renal calculi. Mean age was 46 years (24–68). 92% had multiple renal stones and the mean cumulative stone diameter was 31,3mm. Robot-assisted pyeloplasty was performed with peroperative transcutaneous retrograde fURS through a ureteral access sheath introduced in an incision on the bassinet through a subcostal trocar. Stone extraction was performed using a basket.

      Results

      All patients underwent surgery successfully, achieving UPJ repair and complete stone extraction. Mean operating time was 92,5min (85–110). All reported Clavien-Dindo complications were grade 1. Non-contrast enhanced abdominal CT performed 1 month after surgery confirmed the absence of residual stones in all patients. Mean follow-up time was 10 months with no recurrence of UPJO.

      Conclusion

      This small series confirms the feasibility with good surgical results of concomitant robot-assisted laparoscopic pyeloplasty and transcutaneous retrograde fURS stone extraction. No major complications were observed. This technique is easily reproducible but requires 2 experienced urologists to be achieved in a contained operative time.

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    • Recommandations du Comité d’Andrologie et de Médecine Sexuelle de l’AFU concernant la prise en charge de la vasectomie

      Résumé
      Objectifs

      Répondre aux principales questions cliniques que se posent les praticiens et les hommes consultant pour une demande de vasectomie.

      Méthode

      La méthode RPC (Recommandations pour la pratique clinique) a été utilisée. Une recherche bibliographique Pubmed sur la période 1984–2021 a identifié 508 références, parmi lesquelles 93 ont été retenues et analysées.

      Recommandations

      La vasectomie est une contraception permanente, potentiellement réversible. Il s’agit d’une intervention sûre. Les complications chirurgicales (hématomes, infections, douleurs…) sont rares. La fréquence des douleurs scrotales prolongées affectant la qualité de vie est de 1–2 %. La vasectomie n’a pas des conséquences négatives sur la sexualité. La vasectomie est contre-indiquée chez le patient mineur ou présentant un handicap intellectuel ou en cas d’impossibilité d’identifier et d’exposer le canal déférent. Les patients à risque majoré de regret sont les hommes célibataires, divorcés ou séparés, sans enfant et d’âge inférieur à 30 ans. La conservation de sperme sera discutée. Quelle qu’en soit la raison, la loi laisse au chirurgien la possibilité de refuser de pratiquer la vasectomie. Il doit en informer le patient dès la première consultation. L’anesthésie locale devrait être considérée en première intention. L’anesthésie générale peut notamment être envisagée en cas d’anxiété, de sensibilité du patient, et de difficulté prévisible de la procédure. Deux points paraissent améliorer l’efficacité de la vasectomie : la coagulation de la muqueuse déférentielle et l’interposition de fascia. Laisser libre l’extrémité testiculaire du canal déférent paraît diminuer le risque de survenue du syndrome post-vasectomie sans augmenter le risque d’échec, ni de complications. La vasectomie mini-invasive, dont la technique « sans bistouri », paraît associée à un risque plus faible de complications postopératoires que la vasectomie conventionnelle. Il est recommandé de réaliser un spermogramme à 3 mois post-vasectomie et après 30 éjaculations. S’il persiste des spermatozoïdes à 3 mois, un contrôle 6 semaines plus tard est recommandé. En cas de spermatozoïdes mobiles ou de plus de 100 000 spermatozoïdes immobiles/mL à 6 mois (définissant l’échec), une nouvelle vasectomie devra être envisagée. Une contraception doit être maintenue tant que l’efficacité de la vasectomie n’est pas confirmée.

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      Recommandations du Comité d’Andrologie et de Médecine Sexuelle de l’AFU concernant la prise en charge de la vasectomie

      Summary
      Objectives

      To answer the main clinical questions asked by practitioners and men consulting for a vasectomy request.

      Method

      The CPR method was used. The clinical questions were formulated according to the PICO methodology. A Pubmed literature search for the period 1984–2021 identified 508 references, of which 79 were selected and analyzed with the GRADE grid.

      Recommendations

      Vasectomy is a permanent, potentially reversible contraception. It is a safe procedure. A second vasectomy is necessary in only 1 % of cases. Surgical complications (hematoma, infection, pain, etc.) are rare. The frequency of prolonged scrotal pain after vasectomy is about 5 %, and less than 2 % describe a negative impact of this pain on their quality of life. Vasectomy does not have negative consequences on sexuality. The only contraindication to vasectomy is the minor patient. Patients at increased risk of remorse are single, divorced or separated men under the age of 30. Sperm storage may be particularly appropriate for them. Whatever the reason, the law allows the surgeon to refuse to perform the vasectomy. He must inform the patient of this at the first consultation. The choice of the type of anesthesia is left to the discretion of the surgeon and the patient. It must be decided during the preoperative consultation. Local anesthesia should be considered first. General anesthesia should be particularly considered in cases of anxiety or intense sensitivity of the patient to palpation of the vas deferens, difficulty palpating the vas deferens, or a history of scrotal surgery that would make the procedure more complex. Concerning the vasectomy technique, 2 points seem to improve the efficiency of the vasectomy: coagulation of the deferential mucosa and interposition of fascia. Leaving the proximal end of the vas deferens free seems to reduce the risk of post-vasectomy syndrome without increasing the risk of failure or complications. No-scalpel vasectomy is associated with a lower risk of postoperative complications than conventional vasectomy. Regarding follow-up, it is recommended to perform a spermogram at 3 months post-vasectomy and after 30 ejaculations. If there are still a few non-motile spermatozoa at 3 months, it is recommended that a check-up be performed at 6 months post-vasectomy. In case of motile spermatozoa or more than 100,000 immobile spermatozoa/mL at 6 months (defining failure), a new vasectomy should be considered. Contraception must be maintained until the effectiveness of the vasectomy is confirmed.

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    • Recommandations pour le traitement de l’éjaculation prématurée

      Résumé
      Objectifs

      L’association interdisciplinaire post-universitaire de sexologie (AIUS) a réuni un panel d’experts afin d’élaborer des recommandations françaises pour la prise en charge de l’éjaculation prématurée.

      Méthodes

      Revue systématique de la littérature entre 01/1995 et 02/2022. Utilisation de la méthode des recommandations pour la pratique clinique (RPC).

      Résultats

      Nous recommandons de donner à tous les patients atteints d’EP des conseils psychosexologiques et, chaque fois que possible, associer les pharmacothérapies et les thérapies cognitivo-comportementales centrées sur la sexualité, en impliquant la.le partenaire dans le processus de traitement. D’autres approches sexologiques pourraient être utiles. Nous recommandons l’utilisation de la dapoxétine comme traitement oral de première ligne, à la demande, pour l’EP primaires et acquises. Nous recommandons l’utilisation de la lidocaïne 150mg/mL/prilocaïne 50mg/mL en spray, comme traitement local pour les EP primaires. Nous suggérons l’association de la dapoxétine et de la lidocaïne/prilocaïne chez les patients insuffisamment améliorés par la monothérapie. Chez les patients n’ayant pas répondu aux traitements ayant une AMM, nous suggérons d’utiliser un ISRS hors AMM, de préférence la paroxétine, en l’absence de contre-indication. Nous recommandons de traiter la DE avant l’EP chez les patients présentant les deux symptômes. Nous ne recommandons pas d’utiliser les α-1 bloquants, ni le tramadol chez les patients atteints d’EP. Nous ne recommandons pas la réalisation systématique d’une posthectomie ou d’une chirurgie du frein du pénis pour une EP.

      Conclusion

      Ces recommandations doivent contribuer à améliorer la prise en charge de l’EP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations pour le traitement de l’éjaculation prématurée

      Summary
      Objectives

      The Post-University Interdisciplinary Association of Sexology (AIUS) has brought together a panel of experts to develop French recommendations for the management of premature ejaculation.

      Methods

      Systematic review of the literature between 01/1995 and 02/2022. Use of the clinical practice guidelines (CPR) method.

      Results

      We recommend giving all patients with PE psychosexological counseling, and whenever possible combining pharmacotherapies and sexually-focused cognitive-behavioral therapies, involving the partner in the treatment process. Other sexological approaches could be useful. We recommend the use of dapoxetine as first-line, on-demand oral therapy for primary and acquired PE. We recommend the use of lidocaine 150mg/mL/prilocaine 50mg/mL spray as local treatment for primary PE. We suggest the combination of dapoxetine and lidocaine/prilocaine in patients insufficiently improved by monotherapy. In patients who have not responded to treatments with marketing authorisation, we suggest using an off-label SSRI, preferably paroxetine, in the absence of a contraindication. We recommend treating ED before PE in patients with both symptoms. We do not recommend using α-1 blockers or tramadol in patients with PE. We do not recommend routine posthectomy or penile frenulum surgery for PE.

      Conclusion

      These recommendations should contribute to improving the management of PE.

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    • Prise en charge de la gangrène des organes génitaux externes et du périnée : résultats, qualité de vie et évaluation fonctionnelle

      Résumé
      Introduction

      La gangrène des organes génitaux externes est une pathologie rare dont la mortalité demeure élevée. Les études récentes se concentrent sur la prise en charge initiale. L’objectif de cette étude était d’évaluer spécifiquement la qualité de vie à distance d’une série de patients traités pour gangrène des organes génitaux externes.

      Méthodes

      Nous avons inclus rétrospectivement les patients pris en charge pour une gangrène des organes génitaux externes entre 2010 et 2020 au CHU de Poitiers. Le score préopératoire FGSI était calculé pour les patients inclus. Dans un second temps, une consultation de suivi comprenant un examen physique était systématiquement proposée aux patients survivants, pour évaluer par questionnaires la qualité de vie générale (SF-36), urinaire (USP) et sexuelle (IIEF5).

      Résultats

      Nous avons évalué 33 patients masculins ; l’âge moyen était de 61,18 ans. Onze patients (33 %) sont décédés des suites de la gangrène des organes génitaux externes. Le score FGSI médian était de 6 (1–13). Onze patients ont été réévalués à distance (33 %), entre 3 mois et 8 ans après la prise en charge initiale. Le score de qualité de vie générale SF-36 était considérablement abaissé. Les scores USP moyens étaient de 1,27±2,68/4,54±4,43/0,72±1,84, (incontinence urinaire d’effort/hyperactivité vésicale/symptômes obstructifs). Neuf patients (81 %) présentaient une dysfonction érectile majeure ne permettant pas les rapports sexuels.

      Conclusion

      Les patients pris en charge pour gangrène des organes génitaux externes présentent une altération sévère de leur qualité de vie. Un parcours de soin multidisciplinaire, un dépistage des facteurs de fragilité, pourraient permettre d’améliorer le pronostic fonctionnel et de prévenir une fréquente rupture de suivi thérapeutique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge de la gangrène des organes génitaux externes et du périnée : résultats, qualité de vie et évaluation fonctionnelle

      Summary
      Introduction

      External genitalia gangrene is a well-known uncommon disease; however, mortality remains important. Recent literature focuses on early management. The object of this study was to assess quality of life and disease-specific function, in the medium- and long-term.

      Method

      We evaluated retrospectively adult inpatients with external genitalia gangrene who had a surgical debridement between 2010 and 2020 at CHU de Poitiers. Preoperatory FGSI Score was calculated for patients included. In a second phase, surviving patients at 2020 who had agreed to take part in the follow-up were assessed by clinical examination, and asked to complete Short-Form 36 test and two additional disease-specific questionnaire (USP, IIEF5).

      Results

      The patients consisted of 33 men. Mean age was 61.18. Eleven patients (33%) died primarily from external genitalia gangrene. Median FGSI score was 6 (1–13). We were able to reach 11 patients (33%) for secondary clinical revaluation. Time before revaluation was 3months to 8years. All parts of SF-36 were significantly low. Mean USP score was 1.27±2.68/4.54±4.43/0.72±1.84. Nine patients (81%) suffered erectile dysfunction without any sexual intercourse possible.

      Conclusion

      Patients with external genitalia gangrene experience severe deterioration of their quality of life. Multidisciplinary healthcare process should systematically be carried out, as so as early screening of vulnerability risks factors, to improve functional outcomes and quality of life.

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    • Évaluation de l’efficacité et de la tolérance de la thermo-chimiothérapie intravésicale HIVEC pour les tumeurs de vessie non infiltrant la musculeuse de risque intermédiaire et de haut risque

      Résumé
      Introduction

      Les tumeurs de vessie n’infiltrant pas la musculeuse représentent 75 % des tumeurs de vessie. L’objectif de notre étude est de rapporter une expérience monocentrique de l’efficacité et de la tolérance de l’HIVEC sur les TVNIM de risque intermédiaire et de haut risque en traitement adjuvant.

      Matériel et méthode

      Entre décembre 2016 et octobre 2020, des patients ayant une TVNIM de risque intermédiaire ou de haut risque ont été inclus dans notre étude. Ils ont tous été traités par HIVEC en traitement adjuvant à la résection. L’efficacité était évaluée par le suivi endoscopique et la tolérance par un questionnaire standardisé.

      Résultats

      Au total, 50 patients ont été inclus. L’âge médian était de 70 ans (34–88). La durée médiane de suivi était de 31 mois (4–48). Quarante-neuf patients ont eu une cystoscopie dans le cadre du suivi. Neuf ont récidivé. Un patient a progressé en Cis. Le taux de survie sans récidive à 24 mois de 86,6 %. Il n’y a eu aucun effet indésirable sévère (grade 3 ou 4). Le ratio instillations délivrées/prévues était de 93 %.

      Conclusion

      La thermo-chimiothérapie (HIVEC) avec le système COMBAT BRS est bien tolérée en traitement adjuvant. Elle ne fait cependant pas mieux que les traitements existants notamment pour les tumeurs de risque intermédiaire. Pour le moment et en attendant des recommandations, elle ne peut être proposée en alternative au traitement standard.

      Niveau de preuve

      2

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de l’efficacité et de la tolérance de la thermo-chimiothérapie intravésicale HIVEC pour les tumeurs de vessie non infiltrant la musculeuse de risque intermédiaire et de haut risque

      Summary
      Introduction

      Non-muscle-infiltrating cancers (NMIBC) represent 75% of bladder tumors. The objective of our study is to report a single-center experience of the efficacy and tolerability of HIVEC on intermediate- and high-risk NMIBC in adjuvant therapy.

      Material and method

      Between December 2016 and October 2020, patients with intermediate-risk or high-risk NMIBC were included. They were all treated with HIVEC as an adjuvant therapy to bladder resection. Efficacy was assessed by endoscopic follow-up and tolerance by a standardized questionnaire.

      Results

      A total of 50 patients were included. The median age was 70years (34–88). The median follow-up time was 31 months (4–48). Forty-nine patients had cystoscopy as part of the follow-up. Nine recurred. One patient progressed to Cis. The 24-month recurrence-free survival was 86.6%. There were no severe adverse events (grade 3 or 4). The ratio of delivered instillations to planned instillations was 93%.

      Conclusion

      HIVEC with the COMBAT system is well tolerated in adjuvant treatment. However, it is not better than standard treatments, especially for intermediate-risk NMIBC. While waiting for recommendations, it cannot be proposed as an alternative to standard treatment.

      Level of evidence

      2

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    • Direct comparison between Grade Group assessed on systematic and MRI/ultrasound fusion targeted biopsies correlated to the radical prostatectomy specimens in patients with prostate cancer

      Résumé
      Objectifs

      Comparer la corrélation entre le score de Gleason (SG) et le grade ISUP déterminés par les biopsies prostatiques (BP) et les pièces de prostatectomie radicale (PR) selon la technique de biopsie : biopsies systématisées écho-guidées (BPs) et biopsies ciblées par fusion d’image écho-IRM (BPc).

      Matériel et méthodes

      Entre mars 2013 et juin 2018, nous avons inclus rétrospectivement tous les hommes ayant eu une PR pour cancer de la prostate (CaP) diagnostiqué par BPs et/ou BPc. Tous les patients avaient une IRM pré-biopsique (interprétée par un seul radiologue utilisant le score PI-RADS), puis des biopsies prostatiques transrectales systématiques BPs (12 biopsies) - en aveugle de la cible IRM–puis des biopsies prostatiques ciblées BPc (2-4 biopsies/cible) avec fusion élastique écho-IRM (UroStation™, Koelis, Grenoble, France). Les résultats histologiques ont été comparés: PR vs BP.

      Résultats

      Cent quatre patients ont eu une PR après BPs et/ou BPc. Le taux de concordance ISUP était meilleur avec l’association BPs+BPc 49% (51/104) contre 43,3% avec BPc (p =0,07) et 43,3% avec BPs (p =0,13). Avec les BPs, 50% des patients avaient un score ISUP sous-estimé (52/104) contre 42,3% (44/104) avec les BPc (p =0,088). L’association BPs+BPc diminuait significativement le taux de sous-estimation du score ISUP par rapport à celui des PR avec 35,6% (37/104) vs BPs (50%; p =0,0001) et vs BPc (42,3%; p =0,016).

      Conclusion

      Les biopsies systématiques sous-estimaient le score ISUP dans la moitié des cas. L’ajout de des BPc aux BPs diminuait significativement la sous-estimation. La combinaison des deux techniques de biopsies est apparue comme le meilleur protocole pour se rapprocher du score ISUP et du SG de celui des pièces de PR.

      Niveau de preuve

      C.

      Direct comparison between Grade Group assessed on systematic and MRI/ultrasound fusion targeted biopsies correlated to the radical prostatectomy specimens in patients with prostate cancer

      Summary
      Objectives

      To compare the correlation of Gleason score (GS) and ISUP grade determined by prostate biopsies (PBx) and radical prostatectomy (RP) specimens according to the biopsy technique: ultrasound randomised (RBx) vs. MRI/ultrasound fusion targeted (TBx).

      Materials and methods

      Between March 2013 and June 2018, we retrospectively included patients who underwent RP for prostate cancer (PCa) histopathologically proven by RBx and/or TBx. All patients had a prebiopsy MRI by a single radiologist (using PI-RADS score), then transrectal RBx (12cores, blinded to MRI lesions) and TBx (2-4 cores/target) with elastic MRI/ultrasound fusion (UroStation™, Koelis, Grenoble, France). Histological findings were compared: PBx vs. RP.

      Results

      One hundred and four patients underwent RP after RBx and/or TBx. ISUP concordance rate was better with the association RBx+TBx 49% (51/104) vs. 43.3% with TBx (P =0.07) and 43.3% with RBx (P =0.13). With RBx, 50% of the patients were downgraded (52/104) against 42.3% (44/104) with TBx (P =0.088). The association RBx+TBx significantly decreased the rate of downgrading of the ISUP score compared to the ISUP score of RP 35.6% (37/104) vs. RBx (50%, P =0.0001) and vs. TBx (42.3%, P =0.016).

      Conclusion

      In half of cases, the ISUP score was underestimated in RBx compared to RP specimens. Adding TBx to RBx significantly reduced downgrading. The combination of both biopsy techniques appeared to be the best protocol to get closer to ISUP score and GS of the RP specimens.

      Level of evidence

      C.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2023, 5, 33, i

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