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    Numéro 12- Volume 32- pp. 809-874 (Octobre 2022)

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    • Positive urine culture prior to transrectal prostate biopsy was not associated with infectious complications development

      Résumé
      Introduction

      Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents dans le monde. Son diagnostic histologique est basé sur la biopsie prostatique. La voie transrectale est l’une des procédures les plus pratiquées par les urologues. Bien qu’elle soit considérée comme sûre, des complications infectieuses post-biopsie sont fréquemment observées en pratique. L’objectif de notre étude est d’étudier l’intérêt de l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) avant la biopsie prostatique transrectale.

      Méthodes

      Nous avons réalisé une analyse rétrospective de 174 patients ayant eu un ECBU avant la biopsie prostatique entre janvier 2019 et juillet 2020. Les critères d’inclusion de l’étude étaient toutes les indications de la biopsie prostatique (PSA>4ng/mL ou toucher rectal anormal). Les critères d’exclusion étaient les patients porteurs d’une sonde transurétrale, les patients présentant une allergie aux fluoroquinolones, une chirurgie anale ou rectale, un traitement antibiotique ou anti-inflammatoire en cours. Tous les patients ont reçu une antibioprophylaxie à base de la ciprofloxacine quels que soient les résultats de l’examen cytobactériologique des urines. Les caractéristiques de base et l’incidence des complications infectieuses post-biopsie ont été comparées entre les patients présentant des ECBU pré-biopsie positifs et ceux présentant des ECBU négatifs.

      Résultats

      Sur les 163 patients inclus dans notre étude, l’examen cytobactériologiques des urines était positif chez 19 patients (11,56 %). L’âge (p =0,068), les antécédents d’hospitalisation (p >0,999), le taux médian de PSA au moment du diagnostic (p =0,267), le volume de la prostate (p =0,78), le résidu post-mictionnel (p =0,374), et les antécédents de biopsie (p =0,889), de diabète sucré (p =0,524), d’hypertension (p =0,714) et d’utilisation de médicaments immunosuppresseurs (p >0,999) étaient similaires entre les deux groupes. Un seul patient ayant un ECBU positif avant la biopsie a présenté une prostatite post-biopsie. En revanche, cinq patients (3,24 %) ayant un ECBU pré-biopsie négatif ont présenté une complication infectieuse post-biopsie. La différence statistique est non significative entre les deux groupes p (0,78).

      Conclusion

      Notre étude suggère que le dépistage systématique de la bactériurie asymptomatique n’est pas nécessaire avant la biopsie prostatique par voie transrectale.

      Niveau de preuve

      3.

      Positive urine culture prior to transrectal prostate biopsy was not associated with infectious complications development

      Summary
      Objective

      Prostate cancer is one of the most common cancers worldwide. Its histological diagnosis is based on prostate biopsy. The transrectal procedure is one of the most common procedures performed by urologists. Although it is considered safe, post-biopsy infectious complications are frequently observed in practice. The aim of this study is to investigate the value of urine culture before the transrectal biopsy. Secondly, we assessed potential risk factors for infectious complications following TR-PB.

      Methods

      We performed a retrospective analysis of all patients who underwent urine culture tests before transrectal prostate biopsy between January 2019 and July 2020. The inclusion criteria for the study were all indications for prostate biopsy (PSA>4ng/mL or abnormal digital rectal examination). Baseline characteristics and the incidence of post-biopsy urinary tract infection were compared between patients showing positive pre-biopsy culture results and those showing negative findings. Multivariate logistic regression analyses were used to determine risk factors for infectious complications following TR-PB.

      Results

      Out of 163 patients included in our study, 19 patients (11.65%) had positive urine culture results before the biopsy. Age (P =0.068); history of hospitalization (P >0.999), history previous of quinolone use (P =0.75), history of UTI (P =0.64); median PSA level at diagnosis (P =0.267); prostate volume (P =0.78); post-void residual volume (P =0.374); percentage of patients testing positive for cancer on biopsy (P =0.81); and percentages of patients with a history of biopsy (P =0.889), diabetes mellitus (P =0.524), hypertension (P =0.714) and immunosuppressive medication use (P >0.999) were similar between the two groups. One patient in the positive urine culture group had post-biopsy prostatitis. However, 3.24% (five patients) of the negative urine culture group had the disease (P =0.789) (four patients with prostatitis and one with epididymitis). Among them, four patients were diagnosed by urine culture at the time of post-biopsy urinary tract infection. Multivariate logistic regression analysis demonstrated that history of hospitalization and history of previous quinolone use were risk factors for infection after transrectal prostate biopsy.

      Conclusion

      Our study suggests that systematically performing urine cultures before transrectal prostate biopsy does not reduce the rate of infectious complications after biopsy. Positive pre-biopsy cultures were not associated with the development of post-biopsy infectious complications.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Comparaison des biopsies de prostate systématiques, ciblées et combinées pour le diagnostic de cancer de prostate en cas de lésion à l’IRM

      Résumé
      Objectif

      L’objectif de notre étude est de comparer sur une même cohorte la performance des biopsies systématiques, ciblées et combinées pour la détection de cancer de prostate cliniquement significatif (csCaP).

      Matériel et méthode

      Nous avons inclus les patients venant pour première série de biopsies prostatiques, de janvier 2016 à mai 2020, avec au moins une lésion PI-RADS≥3 à l’IRM. Tous les patients ont bénéficié de 12 biopsies systématiques, combinées à au moins 2 biopsies par lésion cible, à l’aide du système de fusion IRM/échographie 3D Urostation® (Koelis).

      Résultats

      Nous avons inclus 234 patients. Les biopsies combinées permettaient un meilleur taux de détection de csCaP (59,4 %) comparativement aux biopsies systématiques (55,6 %, p =0,01) et aux biopsies ciblées seules (44,4 %, p <0,001). Il en est de même pour le taux global de cancer de prostate (CaP) : 65,4 % pour les biopsies combinées versus 61,1 % pour les biopsies systématiques (p =0,002) et 49,1 % pour les biopsies ciblées (p <0,001). Les taux de détection de cancer de prostate non cliniquement significatif (ncsCaP) étaient proches (6 % vs 5,6 % vs 4,7 % pour les biopsies combinées, systématiques et ciblées respectivement). Les biopsies ciblées ont retrouvé 10 (4,3 %) CaP non diagnostiqués par les biopsies systématiques dont 6 (2,6 %) csCaP, et un score ISUP upgradé pour 17 (7,3 %) patients. Les biopsies systématiques ont retrouvé 38 (16,2 %) CaP non diagnostiqués par les biopsies ciblées dont 33 (14,1 %) csCaP, et ont permis un score ISUP upgradé pour 19 (8,1 %) patients.

      Conclusion

      Les biopsies combinées offrent dans notre étude le meilleur taux de détection de csCaP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparaison des biopsies de prostate systématiques, ciblées et combinées pour le diagnostic de cancer de prostate en cas de lésion à l’IRM

      Summary
      Objective

      The objective of our study is to compare the performance of systematic, targeted and combined biopsies in the same cohort for the detection of clinically significant prostate cancer (csCaP).

      Material and method

      We included patients coming for first series of prostate biopsies, from January 2016 to May 2020, with at least one PI-RADS lesion ≥3 on MRI. All patients underwent 12 systematic biopsies, combined with at least 2 biopsies per target lesion, using the MRI/3D ultrasound fusion system Urostation® (Koelis).

      Results

      We included 234 patients. Combined biopsies allowed a better detection rate of csCaP (59.4%) compared to systematic biopsies (55.6%, P =0.01) and targeted biopsies alone (44.4%, P <0.001). The same is true for the overall prostate cancer (CaP) rate: 65.4% for the combined biopsies versus 61.1% for the systematic biopsies (P =0.002) and 49.1% for the targeted biopsies (P <0.001). The detection rates of clinically non-significant prostate cancer (ncsCaP) were similar (6% vs. 5.6% vs. 4.7% for combined, systematic and targeted biopsies respectively). Targeted biopsies found 10 (4.3%) CaP undiagnosed by systematic biopsies including 6 (2.6%) csCaP, and an upgraded ISUP score for 17 (7.3%) patients. Systematic biopsies found 38 (16.2%) CaP undiagnosed by targeted biopsies including 33 (14.1%) csCaP, and allowed an upgraded ISUP score for 19 (8.1%) patients.

      Conclusion

      Combined biopsies provide the best detection rate for csCaP in our study.

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    • Renal tumor biopsy does not increase the risk of surgical complications of minimally invasive partial nephrectomy

      Résumé
      Introduction

      Chez les patients présentant une lésion rénale cT1, la Néphrectomie Partielle (NP) est le traitement de référence. Cependant, 20 % des masses rénales de faible taille sont bénignes, situation dans laquelle la NP est un surtraitement. La Biopsie rénale per-cutanée (PBR) pourrait diminuer le risque de surtraitement grâce à une concordance de 90 % entre l’histologie de la biopsie et l’analyse anatomopathologique de la pièce opératoire. Il a été évoqué que la PBR pourrait augmenter la difficulté de la NP et ainsi augmenter le risque de complications chirurgicales.

      Objectif

      Comparer les résultats anatomopathologiques et les complications de NP avec ou sans PBR antérieure.

      Matériel et méthode

      Analyse rétrospective monocentrique de patients ayant bénéficié d’une NP cœlioscopique ou robot-assistée entre janvier 2012 et décembre 2019. Les complications périopératoires étaient répertoriées selon la classification de Clavien–Dindo, les données opératoires comprenaient le temps opératoire, le temps de clampage, les pertes sanguines, ainsi que les résultats histologiques des pièces opératoires.

      Résultats

      Au total, 163 patients ont été inclus dans l’étude. Il y avait significativement moins de lésions bénignes pour les NP avec PBR antérieure: 7 % (4/56) vs 20 % (22/107) sans PBR (p =0,03). Il n’y avait aucunes différences significatives concernant les complications Clavien–Dindo>2 avec respectivement 7 % (4/56) vs 10 % (11/107) (p =0,57). De même pour les données opératoires comme le temps opératoire (p =0,81), le temps d’ischémie (p =0,07) et les pertes sanguines (p =0,13).

      Conclusion

      Les PBR n’augmentent pas le risque de complications chirurgicales des NP et pourraient réduire le surtraitement dans les tumeurs rénales solides de faible taille.

      Niveau de preuve

      4.

      Renal tumor biopsy does not increase the risk of surgical complications of minimally invasive partial nephrectomy

      Summary
      Background

      For patients with cT1 renal lesions, Partial Nephrectomy (PN) is the gold standard treatment. However, 20% of small renal masses are benign, situation in which the PN is an overtreatment. The percutaneous Renal Tumor Biopsy (RTB) may lower the risk of overtreatment as there is a 90% concordance rate on histotype between the RTB and the final pathology. It has been suggested that the RTB could increase the difficulty of the PN and increase the risk of surgical complications.

      Objective

      To compare surgical outcomes and complications of PN with or without previous RTB. Design, setting, and participants: monocentric retrospective review of patients who underwent laparoscopic or robotic-assisted PN between January 2012 and December 2019. Measurements: perioperative complications were recorded using Clavien–Dindo classification, peroperative data included operative time, clamping time and blood loss, and histological outcomes of RTB and PN.

      Results and limitations

      In total, 163 patients were included in our study. There were significantly less benign lesions in PN with prior RTB: 7% (4/56) vs. 20% (22/107) without prior RTB (P =0.03). There were no significant differences regarding Clavien–Dindo>2 perioperative complications with respectively 7% (4/56) vs. 10% (11/107) (P =0.57). Same goes for peroperative data such as duration of surgery (P =0.81), warm ischemia (P =0.07) and blood loss (P =0.13).

      Conclusions

      RTB does not increase the risk of surgical complications of PN and may reduce the risk of small renal masses overtreatment.

      Level of evidence

      4.

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    • Predicting the probability of malignant pathological type of kidney cancer based on mass size: A retrospective study

      Résumé
      Contexte

      Les différents degrés de malignité du carcinome des cellules rénales (CCR) correspondent à des thérapies différentes, et la prédiction de la malignité du cancer du rein basée sur la taille de la tumeur n’est pas encore complètement étudiée.

      Méthodes

      Nous avons évalué un total de 50 776 patients atteints de RCC T1-T2, N0, M0 diagnostiqués entre 2004 et 2015 d’après la base de données Surveillance, Epidemiology, and End Results. Le CCR à cellules claires de grade trois et quatre fuhrman, le CCR papillaire de grade trois et quatre fuhrman, le CCR du canal collecteur, le CCR à différenciation sarcomatoïde et le CCR non classé ont été classés comme CCR agressif. Les autres types de RCC ont été classés comme RCC indolent. La probabilité d’être agressif ou indolent a été estimée en fonction de la taille de la tumeur en utilisant un modèle de régression logistique. Les différences de survie entre les sous-groupes ont été évaluées par la méthode de Kaplan-Meier.

      Résultats

      Il y avait 38 003 cas de tumeur indolente et 12 773 cas de tumeur agressive au total. Plus la taille de la tumeur augmente, plus la probabilité prédite d’une tumeur agressive augmente également. Concrètement, les cancers du rein de 2cm, 3cm et 4cm ont été estimés à 19,6 %, 21,6 % et 23,7 % plus susceptibles d’être agressifs. Et pour la même taille de tumeur, le CCR à cellules claires chez les hommes est plus susceptible d’être invasif par rapport aux femmes et aux autres types de pathologie du cancer du rein. En outre, la survie globale et la survie spécifique à la tumeur sont plus longues pour les tumeurs indolentes que pour les tumeurs agressives.

      Conclusion

      Nous avons évalué le degré de malignité des CCR de différentes tailles dans une étude rétrospective. Ce résultat peut être utile dans le choix des stratégies de traitement initial des patients atteints de cancer du rein.

      Predicting the probability of malignant pathological type of kidney cancer based on mass size: A retrospective study

      Summary
      Background

      Different degrees of malignancy of renal cell carcinoma (RCC) correspond to dissimilar therapies, and the prediction of malignancy of kidney cancer based on tumor size is still not fully studied.

      Methods

      We evaluated a total of 50,776 patients with T1-T2, N0, M0 RCC diagnosed between 2004 to 2015 based on the Surveillance, Epidemiology, and End Results database. Three and four fuhrman grade clear cell RCC, three and four fuhrman grade papillary RCC, collecting duct RCC, sarcomatoid differentiation RCC and unclassified RCC were classified as aggressive RCC. The other RCC was classified as indolent RCC. The probability of aggressive and indolent was estimated according to tumor size using a logistic regression model. Differences in survival between subgroups were assessed using the Kaplan-Meier method.

      Results

      There were 38,003 cases of indolent tumor and 12,773 cases of aggressive tumor totally. As tumor size increases, the predicted probability of an aggressive tumor also increases. Concretely, kidney cancers of 2cm, 3cm and 4cm were estimated to be 19.6%, 21.6% and 23.7% more likely to be aggressive. And for the same tumor size, clear cell RCC in men is more likely to be invasive relative to women and other kidney cancer pathology types. In addition, both the overall and tumor-specific survival are longer for indolent tumors than for aggressive tumors.

      Conclusion

      We evaluated the degree of malignancy of different sizes RCC in a retrospective study. This result may be helpful in the choice of initial therapy strategies for kidney cancer patients.

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    • Tolerance and efficacy of platelet-rich plasma injections in Peyronie’s disease: Pilot study

      Résumé
      Introduction

      Les injections de plasma riche en plaquettes (PRP) sont de plus en plus proposées en traitement de la maladie de Lapeyronie depuis l’arrêt de commercialisation du Xiapex® malgré des résultats mal connus.

      Objectifs

      Évaluation de la tolérance et de l’efficacité d’injections intra-plaques de PRP chez des patients atteints d’une maladie de Lapeyronie.

      Méthodes

      Trois injections intra-plaques de PRP ont été réalisées à 15jours d’intervalle chez 17 patients ayant une maladie de Lapeyronie. Le questionnaire de la maladie de Lapeyronie (PDQ) ainsi que la mesure de l’angle de courbure de verge en érection ont été évalué avant traitement puis 1 mois, 3mois et 6mois après le traitement. La fonction érectile a été évaluée par différents questionnaires (IIEF-EF, EHS, SEP, score de gêne sexuelle).

      Résultats

      Aucun effet secondaire n’a été noté durant la période d’étude. Trois mois après le traitement, les 3 domaines PDQ étaient significativement améliorés (respectivement p =0,002; p =0,015; p =0,017). L’angle de courbure de verge était significativement diminué de 11,8° avec un angle moyen de 40,4° avant traitement et 28,6°après (p =0,007). Le score IIEF-EF était significativement amélioré après traitement (valeur moyenne préopératoire: 10,67) avec un gain de 5 points au 1er et 6e mois (respectivement p =0,01 et p =0,036) et de 7 points au 3e mois (p =0,04).

      Conclusion

      Notre étude suggère que les injections de PRP sont bien tolérées et efficaces dans la maladie de Lapeyronie. Pour confirmer ces résultats, un essai clinique versus placebo est nécessaire.

      Tolerance and efficacy of platelet-rich plasma injections in Peyronie’s disease: Pilot study

      Summary
      Introduction

      Platelet-rich plasma (PRP) injections are increasingly proposed for the treatment of Peyronie's disease since the discontinuation of Xiapex® despite poorly understood results.

      Objectives

      Evaluation of the tolerance and efficacy of intra-plate PRP injections in patients with Peyronie's disease.

      Methods

      Three intra-plate injections of PRP were performed 15 days apart in 17 patients with Peyronie's disease. The Peyronie's Disease Questionnaire (PDQ) and the measurement of the angle of curvature of the erect penis were assessed before treatment and then 1, 3 and 6 months after treatment. Erectile function was assessed by different questionnaires (IIEF-EF, EHS, SEP, sexual discomfort score).

      Results

      No side effects were noted during the study period. Three months after treatment, all three PDQ domains were significantly improved (P =0.002; P =0.015; P =0.017 respectively). The angle of curvature of the penis was significantly decreased by 11.8° with a mean angle of 40.4° before treatment and 28.6° after (P =0.007). The IIEF-EF score was significantly improved after treatment (mean preoperative value: 10.67) with a gain of 5 points at months 1 and 6 (P =0.01 and P =0.036 respectively) and 7 points at month 3 (P =0.04).

      Conclusion

      Our initial experience suggests that PRP injections for Peyronie's disease are safe. Although the limited data is suggestive of efficacy, a placebo control will be required for confirmation.

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    • Évaluation de la sexualité des drépanocytaires adultes homozygotes ayant des antécédents de priapisme au Sénégal

      Résumé
      Objectifs

      L’objectif de cette étude était d’évaluer la sexualité des drépanocytaires SS ayant des antécédents de priapisme.

      Méthodes

      Il s’agissait d’une étude cas-témoins portant sur des drépanocytaires SS adultes. La survenue du priapisme ainsi que la nature du priapisme avaient été recherchées. Les patients étaient subdivisés en trois groupes : Groupe 1 (pas de priapisme), Groupe 2 (priapisme intermittent) et Groupe 3 (priapisme aigu). La sexualité des patients avait été étudiée à l’aide du questionnaire IIEF-15.

      Résultats

      Nous avions interrogé 191 drépanocytaires SS. L’âge moyen était de 27,1±7,1 ans. Le priapisme était observé chez 43,5 %. Seuls 77 patients étaient éligibles au questionnaire IIEF15. Les groupes 1 et 2 avaient des résultats significativement meilleurs que le groupe 3 sur les scores de la fonction érectile (EF) et de la fonction orgasmique (FO). Il n’existait pas de différence significative des scores EF et FO entre les groupes 1 et 2. Aucune différence significative n’avait été observée entre les trois groupes pour les scores du désir sexuel (SD), de la satisfaction des rapports sexuels (IS), et de la satisfaction globale (OS). L’altération de la fonction érectile du groupe 2 était liée à l’âge du premier épisode de priapisme et du dernier épisode. L’altération de la fonction érectile du groupe 3 était liée à la durée d’évolution (p <0,05).

      Conclusion

      Cette étude montre que le priapisme est responsable d’une altération de la fonction érectile chez les drépanocytaires adultes SS. Un programme de prévention des épisodes de priapisme intermittent doit être mis en place.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de la sexualité des drépanocytaires adultes homozygotes ayant des antécédents de priapisme au Sénégal

      Summary
      Objectives

      The objective of this study was to evaluate the sexuality of SS sickle cell patients with a history of priapism.

      Methods

      This was a case-control study of adult SS sickle cell patients. The occurrence of priapism as well as the nature of the priapism had been investigated. The patients were subdivided into three groups: Group 1 (no priapism), Group 2 (intermittent priapism) and Group 3 (acute priapism). The patients’ sexuality was studied using the IIEF-15 questionnaire.

      Results

      We interviewed 191 SS sickle cell patients. The mean age was 27.1±7.1 years. Priapism was observed in 43.5 %. Only 77 patients were eligible for the IIEF15 questionnaire. Groups 1 and 2 performed significantly better than group 3 on erectile function (EF) and orgasmic function (OF) scores. There was no significant difference in the EF and OF scores between groups 1 and 2. No significant difference was observed between the three groups for the scores of sexual desire (SD), intercourse satisfaction (IS), and overall satisfaction (OS). The impairment of erectile function in group 2 was related to the age of the first episode of priapism and the last episode. The impairment of erectile function in group 3 was related to the duration of evolution (P <0.05).

      Conclusion

      This study shows that priapism is responsible for impaired erectile function in SS adult sickle cell patients. A program to prevent intermittent episodes of priapism should be put in place.

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    • Contrast-enhanced CT texture analysis for the prediction of delayed graft function following kidney transplantation from cadaveric donors

      Résumé
      Introduction

      La reprise retardée de fonction (RRF) du transplant rénal est une complication fréquente après transplantation rénale. L’objectif était d’évaluer la performance de l’analyse de texture pour la prédiction de reprise retardée de fonction d’un transplant rénal.

      Matériel et méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective qui a analysé les données scanographiques de patients décédés donneurs de reins entre janvier 2014 et décembre 2019 dans un centre hospitalier universitaire. Quinze paramètres de textures correspondants aux paramètres statistiques du premier ordre et aux paramètres d’Haralick ont été extraits des scanners sans et avec injection de produit de contraste. Les facteurs prédictifs de RRF ont été étudiés en analyse uni- et multivariées. L’aire sous la courbe ROC (ROC AUC) de chaque paramètre a permis d’identifier les meilleurs paramètres prédictifs de RRF. La valeur prédictive de plusieurs combinaisons a été obtenue en réalisant des analyses multivariées ROC-AUC.

      Résultats

      Nous avons inclus 115 couples de donneurs–receveurs. Une fonction retardée du transplant a été constatée chez 15 patients (13 %). L’indice de masse corporelle du receveur (p =0,003) et l’asymétrie (p =0,05) étaient associés de manière indépendante à la RRF en analyse multivariée. La combinaison de ces facteurs clinique et texturaux ont atteint une ROC-AUC de 0,79 (IC95 % : 0,64–0,94) en prédiction de la RRF.

      Conclusion

      Les résultats de cette étude suggèrent que l’analyse de texture tomodensitométrique semble être une approche prometteuse pour l’évaluation préopératoire de la reprise retardée de fonction d’un transplant rénal.

      Niveau de preuve

      4/5.

      Contrast-enhanced CT texture analysis for the prediction of delayed graft function following kidney transplantation from cadaveric donors

      Summary
      Objective

      Delayed graft function (DGF) is a common complication after transplantation of deceased donor kidneys. The aim of this study was to investigate the feasibility of using computed tomography texture analysis (CT-TA) of the donor kidney to predict delayed graft function (DGF) following kidney transplantation from cadaveric donors.

      Materials and methods

      We made a retrospective review of all consecutive DBD and DCD kidney donors admitted to our institution and their corresponding KTRs between December 2014 and January 2019. We extracted 15 image features from unenhanced CT and contrast-enhanced CT corresponding to first order and second order Haralick textural features. Predictors of DGF were evaluated by univariable and multivariable analysis. Receiver operating characteristic (ROC) analysis was performed and the area under the ROC curve (AUC) to predict DGF was calculated for the predictors.

      Results

      A total of 115 patients were included in the study. DGF occurred in 15 patients (13%). Recipient body mass index (BMI) (P =0.003) and Skewness (P =0.05) represented independent predictors in the multivariate model. The combination of both clinical and textural features in a bivariate model reached a ROC-AUC of 0.79 (95% CI: 0.64–0.94) in predicting the probability of DGF.

      Conclusion

      Results from this preliminary study suggest that CT texture analysis might be a promising quantitative imaging tool to help physician predict DFG after kidney transplantation from cadaveric donors.

      Level of evidence

      4/5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2022, 12, 32, i

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    • Neurogenic stress urinary incontinence management. From past to recent techniques: What have we learnt?

      Résumé

      Les prothèses implantables utilisées dans le traitement de l’incontinence d’effort chez l’homme sont nombreuses. Leur action varie de la simple compression urétrale au sphincter urinaire artificiel complexe. Ces prothèses ont bien évolué depuis leur première description dans les années 50. Dans cet article, nous retraçons l’histoire d’un patient qui a vécu les développements de ces prothèses. Son histoire nous permet de réviser l’intéressante évolution des prothèses contre l’incontinence urinaire à travers le temps. Elle nous pousse également à nous questionner sur les limitations passées et présentes associées à ces outils thérapeutiques.

      Neurogenic stress urinary incontinence management. From past to recent techniques: What have we learnt?

      Summary

      Urinary prostheses for the treatment of male stress urinary incontinence ranged from simple to adjustable bulbourethral compressing devices to complex artificial urinary sphincter. Those devices have remarkably evolved since the 1950s. In this article, we review the story of a patient who experienced this device evolution. His history provides us with the opportunity to retrieve the historical transformation of the incontinence prostheses around time. Moreover, this patient story challenges us on those devices past and present limitations.

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    • Impact de la formation fondée sur la simulation en endo-urologie : revue systématique de la littérature

      Résumé
      Introduction

      L’apport de la simulation sur l’acquisition des compétences techniques chirurgicales ainsi que leur transfert à l’environnement réel est débattu. L’objectif a été d’apporter des éléments de réponse sur ces deux points, en se focalisant sur le domaine de l’endo-urologie.

      Méthodes

      Une revue systématique de la littérature, suivant les recommandations PRISMA, a été effectuée à partir de la base de données Medline jusqu’à septembre 2021, sans restriction de temps. Les études s’attachant à analyser l’impact des modèles de simulation sur l’acquisition des compétences techniques chirurgicales ainsi que leur transfert à l’environnement réel dans le domaine de l’endo-urologie ont été incluses. Les interventions d’endo-urologie concernées étaient : la cystoscopie, l’urétéroscopie, la néphrolithotomie percutanée, le traitement endoscopique de l’hypertrophie bénigne de prostate, la résection endoscopique de vessie.

      Résultats

      Sur les 11 442 études identifiées, cinquante-deux ont été incluses dans l’analyse. La majorité rapportait une amélioration du temps d’exécution de la tâche demandée et de la dextérité des participants, quel que soit le type de simulateur et d’intervention, bien que le niveau de preuve soit souvent faible. Peu d’études ont évalué le transfert des compétences acquises à l’environnement réel.

      Conclusion

      Cette revue a montré l’impact positif de la simulation sur l’acquisition des compétences techniques en endo-urologie. Cependant, afin d’intégrer au mieux ces outils dans le cursus des chirurgiens en formation, certains aspects tels que le choix de simulateurs de référence, des tâches et du mode de validation des acquis doivent être validés de manière consensuelle pour offrir une formation de qualité.

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      Impact de la formation fondée sur la simulation en endo-urologie : revue systématique de la littérature

      Summary
      Introduction

      The impact of simulation on the acquisition of surgical skills as well as their transfer to the operating room is still debated. The objective was to assess these two specific points, focusing on the field of endourology.

      Methods

      A systematic review of the literature, following the PRIMA statement, was performed using Medline database through September 2021 without time limit. Studies focusing on the impact of simulators on the acquisition of surgical technical skills as well as their transfer to the operating room in the field of endourology were included. The endourological procedures were: cystoscopy, ureteroscopy, percutaneous nephrolithotomy, endoscopic treatment of benign prostatic hyperplasia, endoscopic bladder resection.

      Results

      Among the 11,442 publications identified, fifty-two studies were included in the analysis. The majority reported an improvement in procedure time of the requested tasks and dexterity of participants, regardless of the type of simulator and procedure. The level of evidence of included studies was often low. Few studies evaluated the transfer of acquired skills from the simulator to the operating room.

      Conclusion

      This review showed the positive impact of simulation on the acquisition of technical skills in endourology. However, in order to include proficiency-based progression in the curriculum of trainees, some parameters such as the choice of reference simulators, choice of tasks, and method of validation of acquired skills must be validated in a consensual manner to offer a quality training.

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