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    Numéro 10- Volume 32- pp. 623-726 (Septembre 2022)

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    • Impact on quality of life in multiple sclerosis patients: Which urinary symptoms are to blame?

      Résumé
      But

      Évaluer la corrélation entre l’Expanded Disability Status Scale (EDSS), et la sévérité des symptômes urinaires bas, la gêne générée par ces symptômes et la qualité de vie des patients.

      Matériel et méthodes

      C’est une étude transversale incluant 50 sujets ayant des symptômes du bas appareil urinaire secondaires à la SEP. Tous ont été recrutés des registres d’une ONG nationale entre octobre 2017 et novembre 2019. Les sujets ayant une maladie justifiant la présence des symptômes urinaires et ceux atteints d’une autre maladie neurologique ont été exclus. Les éléments suivant ont été collectés: durée de la SEP, EDSS, symptômes urinaires de vidange et de stockage, voiding symptoms’ subscore of the International Prostate Symptom Score (IPSS-V), Overactive Bladder Symptom Scores (OABSS), Urinary Bothersome Questionnaire in Multiple Sclerosis (UBQMS), et qualité de vie urologique (SF-Qualiveen). Les corrélations entre ces scores étaient établies à l’aide de la corrélation de Spearman. Le test de Wilcoxon était utilisé pour évaluer la différence d’impact des symptômes urinaires de stockage contre les symptômes urinaires de vidange.

      Résultats

      La durée de la maladie avait une médiane de 7±5,8années et le symptôme du bas appareil urinaire le plus prédominant était l’urgenturie (82 %). Les médianes de l’OABSS et de l’IPSS-V étaient respectivement de 8±3,8 et 8±3. Les sujets étaient significativement plus gênés par les symptômes de stockage (2 vs. 1,6; P =0,03). L’incontinence sur urgenturie était la plus corrélée à SFQ (r=0,542; P <0,01). La durée de la maladie et la qualité de vie urologique mesurée par SFQ étaient inversement corrélées (r=–0,345; P =0,01).

      Conclusion

      Les sujets atteints de SEP et ayant des symptômes du bas appareil urinaire avaient une qualité de vie urologique principalement affectée par les symptômes urinaires de stockage. Les médecins sont appelés à appliquer une approche globale pour réduire le risque de complications chez ces patients, en contrôlant simultanément les symptômes de vidange et de stockage, en particulier l’incontinence sur urgenturie qui affecte majoritairement leur qualité de vie.

      Niveau de preuve

      3.

      Impact on quality of life in multiple sclerosis patients: Which urinary symptoms are to blame?

      Summary
      Aim

      To evaluate the correlation between the Expanded Disability Status Scale (EDSS) in multiple sclerosis (MS) subjects, and the severity of lower urinary tract symptoms (LUTS), the bother caused by these symptoms and subjects’ quality of life (QoL).

      Material and methods

      This cross-sectional study included 50 subjects with persistent LUTS secondary to MS who were recruited from the registry of a national NGO, between October 2017 and November 2019. Subjects with a history of any disease besides MS that could otherwise explain the presence of LUTS, as well as those with other neurological conditions were excluded. Information including MS duration, subjects’ EDSS, voiding and storage LUTS, voiding symptoms’ subscore of the International Prostate Symptom Score (IPSS-V), Overactive Bladder Symptom Scores (OABSS), Urinary Bothersome Questionnaire in Multiple Sclerosis (UBQMS), and urologic QoL (SF-Qualiveen) was gathered. Correlations between these scores were assessed using Spearman's bivariate correlations. Wilcoxon's signed rank test was used to evaluate the difference of impact between voiding and storage LUTS on bother of subjects.

      Results

      The median disease duration was 7±5.8years and the predominant lower urinary symptom was urgency (82%). Median OABSS and IPSS-V were respectively 8±3.8 and 8±3. Subjects were significantly more bothered from storage than voiding symptoms (2 vs. 1.6; P =0.03), and their QoL was directly affected by storage LUTS. Urgency urinary incontinence had the highest positive correlation with SFQ (r=0.542; P <0.01). MS duration and urologic QoL measured by SF-Q were negatively correlated (r=–0.345; P =0.01).

      Conclusion

      In MS patients with LUTS, urologic QoL is mainly affected by storage urinary symptoms. Physicians should use a holistic approach to reduce the risk of complications in these patients, by controlling both voiding and storage symptoms, in particular urgency urinary incontinence that mostly affects patient's QoL.

      Level of evidence

      3.

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    • Feasibility of EXIME® temporary prosthesis placement and removal in men with acute or chronic urinary retention after failure or inability to selfcatheterize

      Résumé
      Introduction

      Les urgences urologiques représentent 7 % des admissions dont 29 % sont des rétentions aiguë d’urines. Nous rapportons les premiers résultats d’un protocole évaluant un nouveau dispositif en cas d’échec des auto-sondages, en remplacement d’un cathéter permanent : le dispositif urétral EXIME®.

      Méthode

      Étude en intention de traiter sur la faisabilité de l’insertion de la prothèse EXIME® en hôpital de jour après simple instillation de gel urétral chez l’homme en rétention d’urine. EXIME® a été proposée à tout patient après échec d’ablation de sonde à demeure et refus ou incapacité d’apprentissage des auto-sondages. Le protocole a été référencé (NCT04218942) après obtention de l’accord du comité de protection des personnes.

      Résultats

      Parmi 278 patients admis pour essai de désondage, 15 patients en échec de reprise mictionnelle et refus des auto-sondages se sont vus proposer la prothèse. L’âge médian était de 73 ans avec un volume rétentionnel médian de 700mL. Le volume prostatique médian était de 60g. La pose s’est effectuée dans de bonnes conditions de confort pour le praticien et le patient chez 14 patients. Il a été noté un échec de pose. La difficulté de pose a été estimée par le praticien à 0/10 en médiane (EVA de 0 à 10), et pour son retrait à 0. La douleur à la pose du dispositif a été évaluée par les patients à 2,00/10 en médiane et pour le retrait à 0 (EVA de 0 à 10). 6 patients ont eu une reprise mictionnelle satisfaisante à J0.

      Discussion

      Nous avons proposé la pose d’EXIME® aux patients en échec de désondage et dans l’incapacité et/ou refus des auto-sondages. Il s’agissait de patients avec de mauvais critères de reprise mictionnelle. Malgré ce résultat en demi-teinte la simplicité du dispositif et l’attente confortable d’un geste endoscopique nous paraissent prometteurs.

      Conclusion

      Il a été noté un échec de pose de la prothèse EXIME dans notre population avec une facilité et tolérance de manipulation satisfaisante. Une étude prospective comparative avec l’autosondage est nécessaire en vue de déterminer son efficacité.

      Niveau de preuve

      2.

      Feasibility of EXIME® temporary prosthesis placement and removal in men with acute or chronic urinary retention after failure or inability to selfcatheterize

      Summary
      Introduction

      Urological emergencies represent 7% of admissions, 29% of which are acute urine retention. We report the first results of a protocol evaluating a new device in case of failure of self-catheterization, replacing a permanent catheter: the urethral device EXIME®.

      Method

      Intention-to-treat study on the feasibility of inserting the EXIME® prosthesis in a day hospital after simple urethral gel instillation in men with urine retention. EXIME® was proposed to all patients after failure of Foley catheter removal and refusal or inability to learn self-catheterization. The protocol was referenced (NCT04218942) after obtaining the agreement of the committee for the protection of individuals.

      Results

      Among 278 patients admitted for a trial of Foley catheter removal, 15 patients with failed voiding resumption and refusal or failure of self-catheterization were offered the prosthesis. The median age was 73 years with a median retention volume of 700mL. The median prostatic volume was 60g. Fourteen patients had their prosthesis inserted in good conditions of comfort for the practitioner and the patient. One failed placement was noted. The difficulty of insertion was estimated by the practitioner at 0 on median (VAS from 0 to 10), and for its removal at 0. The pain during the insertion of the device was evaluated by the patients at 2.00 and for the removal at 0 (VAS from 0 to 10). 6 patients had satisfactory voiding recovery at D0.

      Discussion

      We proposed the placement of EXIME to patients who had failed the trial of Foley removal and were unable and/or unwilling to self-catheterize. These were patients with poor bladder contractility and a high risk of retention recurrence. Despite this mixed result, the simplicity of the device and the comfortable expectation of an endoscopic procedure seem promising.

      Conclusion

      Insertion and retrieval of EXIME®prostatic prosthesis were easy and well tolerated in our population. Insertion failed in one patient. A comparative prospective study with self catheterization is necessary to determine its effectiveness.

      Level of evidence

      2.

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    • Sacral neuromodulation: Rechargeable versus non-rechargeable device. What would the patient preferences be in France?

      Résumé
      Objectifs

      La neuromodulation sacrée (NMS) est une technique mini-invasive qui fournit un traitement efficace pour la gestion de la vessie hyperactive réfractaire (HVR), de la rétention urinaire non obstructive (RUNO) et de l’incontinence fécale (IF). Cette étude a évalué les préférences des patients entre l’appareil NMS non rechargeable actuellement disponible et un nouvel appareil plus petit, rechargeable et compatible avec l’imagerie par résonance magnétique (IRM) du corps entier.

      Méthodes

      Une enquête transversale en ligne a été menée auprès de patients français HVR, RUNO, IF, recrutés via un fournisseur d’études de marché. Pour évaluer leurs préférences, les patients ont été invités à indiquer leur niveau d’accord avec 10 déclarations concernant la taille de l’appareil, sa capacité de recharge et la compatibilité de l’IRM à l’aide d’une échelle de Likert à 6 éléments. Une analyse statistique descriptive a été réalisée.

      Résultats

      Au total, 95 patients (68 % de femmes), d’âge moyen 50 ans, ont été inclus dans l’étude : 51 % ont été traités pour HVR ; 44 % ont reçu un traitement oral et 28 % avaient un NMS. Dans l’ensemble, 71 % des 95 patients ont indiqué une préférence pour le nouveau dispositif ; 75 % considéraient que recharger l’appareil n’aurait pas d’impact sur leur mode de vie ; 74 % pensaient que la plus petite taille de l’appareil rechargeable faciliterait leur choix d’être traité avec NMS ; 80 % ont trouvé la compatibilité IRM du corps entier importante.

      Conclusions

      La plupart des patients peuvent préférer le nouveau dispositif NMS rechargeable au « standard » actuel. La compatibilité avec l’IRM du corps entier et la plus petite taille de l’appareil semblaient être les principales caractéristiques du nouvel appareil qui influenceraient leur choix de se faire traiter par NMS. Les futures recommandations nationales et internationales devraient envisager un processus décisionnel partagé entre le médecin et le patient.

      Niveau de preuve

      4.

      Sacral neuromodulation: Rechargeable versus non-rechargeable device. What would the patient preferences be in France?

      Summary
      Aims

      Sacral neuromodulation (SNM) is a minimally invasive technique that provides effective treatment for the management of refractory overactive bladder (OAB), non-obstructive urinary retention (NOUR), and fecal incontinence (FI). This study assessed patient preferences between the currently available non-rechargeable SNM device and a new, full-body magnetic resonance imaging (MRI)-safe, smaller, rechargeable device.

      Methods

      An online cross-sectional survey was conducted among French OAB, NOUR, FI patients, recruited via a market research vendor. To assess their preferences, patients were asked to indicate their level of agreement with 10 statements regarding the size of the device, its rechargeability, and the role of MRI using a 6-item Likert scale. A descriptive statistical analysis was performed.

      Results

      In all, 95 patients (68% women), mean age 50 years, were included in the study: 51% were treated for OAB; 44% received an oral treatment and 28% had SNM. Overall, 71% of the 95 patients indicated a preference for the new device; 75% considered that recharging the device would not impact their lifestyle; 74% believed that the smaller size of the rechargeable device would facilitate their choice to be treated with SNM; 80% found full-body MRI compatibility important.

      Conclusions

      Most patients may prefer the new rechargeable SNM device over the current “standard”. Compatibility with full-body MRI and the smaller device size seemed the key features of the newer device that would influence their choice of being treated with SNM. Future national and international recommendations should consider a shared decision-making process between the physician and the patient.

      Level of evidence

      4.

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    • Syndrome de la douleur vésicale : résultats à long terme (15 ans) d’une expérience monocentrique

      Résumé
      Introduction

      La prise en charge du syndrome de la douleur vésicale (SDV) dans notre centre est standardisée bien qu’il n’y ait pas de réels consensus et recommandations édités par les différentes sociétés savantes. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer l’efficacité de la prise en charge proposée et d’identifier des facteurs prédictifs de réponse aux traitements.

      Patients et méthode

      Étude rétrospective monocentrique incluant tous les patients atteints de SDV. Les données démographiques, les antécédents ainsi que les paramètres cliniques tels que les scores ICSI et ICPI, l’intervalle mictionnel diurne (IMD), la pollakiurie nocturne (PKN) et la satisfaction subjective (SS) étaient consignés. Le protocole de soin complet (PSC) reposait sur un test d’hydrodistension suivi par un traitement par Cimétidine puis par 6 instillations de diméthylsulfoxyde puis un traitement d’entretien par pentosane polysulfate. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la satisfaction subjective (SS) du patient à 3mois et à moyen terme. Le critère principal de jugement était la réponse oui ou non à la question : êtes-vous actuellement satisfait de la prise en charge proposée. Un des objectifs secondaires était d’étudier les facteurs prédictifs de réponse au traitement.

      Résultats

      De 2002 à 2019, 211 patients (90,5 % femmes) étaient traités pour SDV. Soixante-neuf patients (35 %) ont reçu le PSC qui permettait une amélioration significative de l’ICSI, l’ICPI, l’IMD et la PKN et une SS de 52,2 %. À moyen terme, 149 patients étaient réévalués avec un suivi moyen de 99,6mois (±3,6) : 71,8 % étaient satisfaits et 54,2 % n’avaient plus de traitement. Parmi les 49 patients ayant initialement reçu un PSC, 74 % étaient satisfaits à 89,8 mois de suivi moyen (±2,9). En analyse multivariée, les patients présentant un trouble de la perception des douleurs (HR=0,17 IC95=0,05–0,52 ; p =0,002) ou consommant des anxiolytiques ou de somnifères (HR=0,3 ; IC95=0,13–0,69 ; p =0,004) avaient statistiquement plus de risque de ne pas être satisfaits.

      Conclusion

      Dans notre étude le PSC permet d’obtenir une satisfaction subjective à moyen terme chez près de 75 % des patients atteints de SDV. De nouvelles études, prospectives seraient nécessaires afin de mieux évaluer l’efficacité de cette prise en charge.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Syndrome de la douleur vésicale : résultats à long terme (15 ans) d’une expérience monocentrique

      Summary
      Introduction

      The management of bladder pain syndrome (BPS) in our center is standardized although there is no real consensus and recommendations. The objectives of our study were to assess the effectiveness of the treatment offered and to identify predictive factors of response to treatment.

      Patients and methods

      Single-center retrospective study including all patients with BPS. Patient and outcome measures included ICSI and ICPI scores, daytime voiding interval (DVI), nocturnal pollakiuria (NPK), and subjective satisfaction (SS). The complete care protocol (CCP) was based on a hydrodistension test followed by a cimetidine treatment then by 6 instillations of dimethyl sulfoxide followed by a maintenance treatment with pentosan polysulfate. The main objective of our study was the patient's SS at 3months and at medium term. One of the secondary objectives was to study the predictive factors of response to treatment.

      Outcomes

      From 2002 to 2019, 211 patients (90.5% women) were treated for BPS. Sixty-nine patients (35%) underwent the CCP that provided significant improvement in ICSI, ICPI, DVI and NPK and SS of 52.2%.). In the medium term, 149 patients were reassessed with a median follow-up of 99.6months (±3.6): 71.8% were satisfied and 54.2% were no longer receiving treatment. Among the 49 patients who initially received PSC, 74% were satisfied at 89.8 months of median follow-up (±2.9). In multivariate analysis, patients with a pain perception disorder (HR=0.17 IC95=0.05–0.52; P =0.002) or consuming anxiolytics (HR=0.3; IC95=0.13–0.69; P =0.004) had a statistically greater risk of not being satisfied.

      Conclusion

      In our study, the CCP achieves subjective medium-term satisfaction in nearly 75% of patients with BPS. These data deserve to be confirmed on a larger scale in a prospective protocol.

      Level of evidence

      4.

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    • Prise en charge des cancers de la prostate métastatiques synchrones et métachrones en France : étude observationnelle à partir des « RCP sentinelles » de l’AFU

      Résumé
      Introduction

      Le cancer de la prostate métastatique (CaPm) est une situation hétérogène. Le CaPm métachrone (MM) semble de meilleur pronostic que le CaPm synchrone (MS). Leurs spécificités sont cependant difficilement analysables à partir des registres nationaux. La collection de données directement issues des RCP qualifiées alors de « sentinelles » (RCPs) permettrait la création d’un recueil de données de « vraie vie ». L’objectif de cette étude pilote nationale était d’évaluer le concept des RCPs à travers la description du diagnostic, de la prise en charge et du suivi des patients présentant un CaPm synchrone ou métachrone en 2018.

      Matériel et méthodes

      Un questionnaire portant sur les données clinico-biologiques, radiologiques, le traitement instauré et le suivi à 3 et 6 mois était envoyé aux RCPs. Tous les patients diagnostiqués MS ou MM entre le 01/01/2018 et le 30/11/2018 étaient inclus.

      Résultats

      Au total, 780 patients issus de 39 centres ont été inclus dont 408 MS et 372 MM. Les MS étaient plus symptomatiques et avaient une charge métastatique plus élevée que les MM. Les TEP étaient majoritairement réalisées chez les MM sans bilan standard avant. La chimiothérapie était majoritairement prescrite aux MS tandis que l’HTNG était davantage prescrite aux MM. À 6 mois, il n’existait plus de différence significative en termes de présentation clinique.

      Conclusion

      Avec des taux de participation satisfaisants et une bonne représentativité des pratiques françaises, les populations MM et MS ont pu être comparées en termes de présentation clinique, de charge métastatique et de traitement, validant ce concept de « RCP sentinelles » comme source d’informations fiables.

      Niveau de preuve

      4.

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      Prise en charge des cancers de la prostate métastatiques synchrones et métachrones en France : étude observationnelle à partir des « RCP sentinelles » de l’AFU

      Summary
      Introduction

      Metastatic prostate cancer (mPCa) is an heterogeneous disease. Metachronous mPCa (MM) seems to have a better prognosis than synchronous mPCa (SM). However, it is difficult to analyze their specificities from national registries. Data from the so-called “sentinel multidisciplinary meeting” (SMDM) would represent a “real life” data collection. The objective of this national pilot study was to evaluate the concept of SMDM through the description and comparison of the diagnosis, management and follow-up of patients with synchronous or metachronous mPCa in 2018.

      Methods

      A survey covering clinical, biological, radiological data as well as treatment initiated and follow-up at 3 and 6 months was sent to the SMDM. All patients diagnosed with metastatic disease (SM or MM) between 01/01/2018 and 11/30/2018 were included.

      Results

      In total, 780 patients from 39 centers were included, 408 SM and 372 MM. SM were more symptomatic and had a higher metastatic burden than MM. PET were mostly performed in MM without a prior standard staging. SM patients received more chemotherapy than MM patients whereas new generation androgen deprivation therapy was mostly given to MM patients. At 6 months, there were no more significant difference in clinical presentation between the two groups.

      Conclusion

      Specificities of SM and MM patients in terms of clinical presentation, metastatic burden and management were described, validating the concept of SMDM as a source of reliable informations.

      Level of evidence

      4.

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    • Cancer de la prostate localisé de haut risque et localement avancé : résultats oncologiques à long terme de la prostatectomie

      Résumé
      Introduction

      Les formes localisées de haut risque et localement avancées sont responsables de la grande majorité des décès spécifiques du cancer de la prostate non métastatiques au diagnostic. Aucune étude randomisée n’a pourtant été publiée pour permettre d’identifier le meilleur traitement local en termes de survie.

      Objectif

      Mener une étude sur une cohorte de grand volume avec un suivi à long terme pour analyser la survie après traitement chirurgical à visée curative.

      Matériel et méthode

      Une étude rétrospective de patients opérés pour cancer de la prostate localisés de haut risque et localement avancés a été réalisée. Des analyses de survies actuarielles ont été conduites pour discerner des facteurs prédictifs de récidive.

      Résultats

      Cinq cents patients ont été inclus. L’IRM retrouvait un stade≥iT3a dans 40,7 % des cas et 50,2 % des patients présentaient un score de Gleason≥8 sur les biopsies. Le suivi moyen était de 63,1 mois. Les survies globale, spécifique et sans récidive biologique étaient, respectivement, de 77,6 %, 93,9 % et 26,8 % à 10 ans. Un taux de PSA≥20, un score de Gleason sur biopsie≥9 et un stade IRM≥iT3a étaient significativement associés au risque de récidive biologique à 10 ans.

      Conclusion

      Cette étude montre de très bons résultats oncologiques à long terme. En l’absence d’essai randomisé, ces résultats suggèrent le rôle primordial de la chirurgie dans cette indication et confortent l’évolution des pratiques actuelles. Nous avons discerné des caractéristiques péjoratives pouvant aider la sélection des meilleurs candidats au traitement chirurgical.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de la prostate localisé de haut risque et localement avancé : résultats oncologiques à long terme de la prostatectomie

      Summary
      Introduction

      High risk localized and locally advanced forms are responsible for the vast majority of specific deaths from prostate cancer among non-metastatic diseases at diagnosis. No randomized study has yet been published to establish the best local treatment in terms of survival.

      Aim

      Conduct a large-volume cohort study with long-term follow-up to analyze specific and overall survival outcomes after surgery.

      Method

      A single-center retrospective study of all patients operated on for localized high-risk and locally advanced prostate cancer was performed. Actuarial survival analyses and multivariate analyses were performed to discern predictive risk factors.

      Results

      Five hundred patients were included. MRI stage was≥iT3a in 40.7% of cases and 50.2% of patients had a Gleason score≥8 on biopsy. The mean follow-up was 63.1 months. The overall, specific and biological recurrence-free survival were respectively 77.6%, 93.9% and 26.8% at 10 years. A PSA level≥20, a Gleason score on biopsy≥9 and a MRI stage≥iT3a were significantly associated with the 10-years biological recurrence risk.

      Conclusion

      This study shows very good long-term oncological results. In the absence of a randomized controlled trial, these results suggest the primary role of surgery in this indication and support the evolution of current practices. We pointed out very pejorative features that might help selection of the best candidates for surgical treatment.

      Level of evidence

      4.

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    • Priorisation des situations à risque en neuro-urologie : recommandations par méthode Delphi de l’Association française d’urologie (AFU), l’Association francophone internationale des groupes d’animation de la paraplégie (AFIGAP), le Groupe de neuro-urologie de langue française (GENULF), la Société française de médecine physique et de réadaptation (SOFMER) et la Société interdisciplinaire francophone d’urodynamique et de pelvi-périnéologie (SIFUD-PP)

      Résumé
      Introduction

      La crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 a drastiquement impacté la prise en charge des patients dans de nombreux domaines, dont la neuro-urologie, nécessitant une réorganisation des soins. L’objectif de ce travail était d’établir des recommandations pour la priorisation des soins et de définir le délai optimal pour chaque étape de la prise en charge des troubles pelvi-périnéaux d’origine neurologique, quel que soit le contexte sanitaire.

      Matériel

      Un comité de pilotage constitué d’urologues et de spécialistes en médecine physique et de réadaptation (MPR) a établi une liste de situations à risque potentiel en neuro-urologie, basée sur une revue de la littérature et l’expérience d’experts dans ce domaine. Chaque proposition a ensuite été scorée sur une matrice de criticité par un groupe d’experts francophones afin de définir un degré d’accord et de valider le délai de prise en charge proposé selon une méthode Delphi.

      Résultats

      Quarante neufs experts ont participé au groupe de cotation. Parmi les 206 propositions initiales, 163 ont été validées, réparties en quatre domaines – diagnostic et évaluation, traitement, suivi, complications – et en deux sous catégories – générales (applicables quelle que soit la pathologie) ou spécifiques (variant en fonction de la condition neurologique, i.e. blessé médullaire, sclérose en plaques, cérébrolésé, syndrome parkinsonien, dysraphisme spinal ou atteinte périphérique)

      Conclusion

      Ce travail collaboratif a permis de créer des recommandations complémentaires de celles existantes qui pourront aider les cliniciens à réorganiser leur file active de patients sur le long terme grâce à une approche médicale personnalisée, quel que soit le contexte sanitaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Priorisation des situations à risque en neuro-urologie : recommandations par méthode Delphi de l’Association française d’urologie (AFU), l’Association francophone internationale des groupes d’animation de la paraplégie (AFIGAP), le Groupe de neuro-urologie de langue française (GENULF), la Société française de médecine physique et de réadaptation (SOFMER) et la Société interdisciplinaire francophone d’urodynamique et de pelvi-périnéologie (SIFUD-PP)

      Summary
      Purpose

      During the COVID-19 pandemic, a care reorganization was mandatory, and affected patients in different areas, including management of neurogenic lower urinary tract dysfunction. This work aims to provide validated schedule concerning the assessment and management of patients in neuro-urology.

      Methods

      Based on a literature review and their own expertise, a steering committee composed of urologists and physical medicine and rehabilitation practitioners generated a comprehensive risk-situation list and built a risk scale. A panel of French-speaking experts in neuro-urology was asked to define the timing for each clinical situation and validated these new recommendations through a Delphi process approach.

      Results

      The 49 experts included in the rating group validated 163 propositions among the 206 initial items. The propositions were divided into four domains – diagnosis and assessment, treatment, follow-up, and complications – and two sub-domains – general (applicable for all neurological conditions) and condition-specific (varying according to the neurological condition (spinal cord injury, multiple sclerosis, brain injury, Parkinsonism, spinal dysraphism, lower motor neuron lesions)).

      Conclusions

      This multidisciplinary collaborative work generates recommendations based on expert opinion, providing a validated timing for assessment and management of patients in neuro-urology which may help clinicians to reorganize their patients’ list with a personalized medicine approach, in a context of health crisis or not.

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    • Courbures congénitales du pénis : recommandations du Comité d’andrologie et de médecine sexuelle de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Introduction

      La courbure congénitale du pénis (CCP) est une pathologie qui n’a à ce jour pas fait l’objet de recommandations françaises. Le Comité d’andrologie et de médecine sexuelle (CAMS) de l’Association française d’urologie (AFU) propose une série de recommandations de pratiques cliniques (RPC) répondant à cinq questions cliniques concernant le diagnostic et le traitement de cette pathologie.

      Matériels et méthodes

      Ces recommandations ont été réalisées après recherche bibliographique entre 2000 et 2021, suivie d’une lecture critique selon la méthode RPC, afin de répondre à cinq questions : (1) Quels sont les différents types de CCP ? (2) Quels sont les motifs de consultation ? (3) Quelles sont les modalités d’évaluation des CCP et de leurs conséquences ? (4) Quelles sont les indications de traitement des CCP ? (5) Quelles sont les modalités thérapeutiques de la prise en charge des CCP ?

      Résultats

      Il existe deux phénotypes principaux : la CCP de type 4 (la plus fréquente) et les chordées sans hypospade. Le diagnostic de CCP est clinique et établi sur l’interrogatoire et l’examen clinique associé à des photos du pénis en érection. Une prise en charge peut être proposée si la courbure est responsable d’un handicap et/ou d’une insatisfaction sexuelle liés à une déformation rendant la pénétration difficile et/ou en cas de retentissement psychologique significatif. Seuls les traitements chirurgicaux ont fait preuve de leur efficacité. Pour les CCP de type 4, les corporoplasties de l’albuginé (avec excision, incision, ou sans incision) sont le traitement de référence.

      Conclusion

      Ces recommandations devraient être un support pour la prise en charge des patients consultant avec une CCP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Courbures congénitales du pénis : recommandations du Comité d’andrologie et de médecine sexuelle de l’Association française d’urologie

      Summary
      Introduction

      Guidelines regarding congenital penile curvature (CPC) are lacking, and this pathology has not been the subject of French recommendations to date. The Andrology and Sexual Medicine Committee (CAMS) of the French Association of Urology (AFU) propose a series of clinical practice recommendations (CPR) by answering five clinical questions concerning the diagnosis and treatment of this pathology.

      Materials and methods

      After a bibliographic research between 2000 and 2021, followed by a critical reading according to the CRP method. These recommendations were written to answer five questions: (1) What are the different types of CPC? (2) What are the reasons for consultation? (3) What are the assessment methods for CPCs and their consequences? (4) What are the indications for CPCs treatment? (5) What are the corrective modalities for the treatment of CPC?

      Results

      There are two main phenotypes: CPC type 4 (the most common) and chordee without hypospadias. The diagnosis of CPC is clinical and established through enquiry and clinical examination associated with photos of the erect penis. Support can be offered if the curvature is responsible for a disability and/or sexual dissatisfaction linked to a deformation making penetration difficult and/or in the event of significant psychological impact. Only surgical treatments have demonstrated their effectiveness. For type 4 CPCs, corporoplasty (excisional, incisional, or incisionless techniques) is the gold standard.

      Conclusion

      These recommendations provide support for the management of patients consulting with CPC.

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    • Efficacité de la neuromodulation sacrée chez le patient parkinsonien

      Résumé
      Introduction

      Les troubles urinaires du patient Parkinsonien sont complexes et retentissent négativement sur leur qualité de vie. Aucune thérapeutique n’est jugée efficace ; qu’elle soit médicamenteuse ou chirurgicale. La neuromodulation sacrée, recommandée dans d’autres pathologies neurologiques comme la sclérose en plaques, n’a jamais été étudiée chez le parkinsonien. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité de la neuromodulation sacrée chez le patient parkinsonien.

      Matéiel et méhode

      Étude de cohorte rétrospective multicentrique, de 22 patients parkinsoniens ayant bénéficié d’un test de neuromodulation sacrée. Les données épidémiologiques, cliniques et urodynamiques ont été collectées pour chaque patient. Une enquête téléphonique sur l’efficacité au long terme a été réalisée.

      Résultats

      Vingt deux patients parkinsoniens ont eu un test de neuromodulation sacrée. 17/22 (77 %) étaient atteints d’une Maladie Parkinson Idiopathique et 5/22 (23 %) d’une Atrophie Multi systématisée. Cliniquement, l’indication du test de neuromodulation sacrée était dans 68 % des cas une hyperactivité vésicale. Urodynamiquement, on retrouve une hyperactivité détrusorienne chez 12 patients (8 MPI, 4 AMS). La neuromodulation sacrée a été efficace chez seulement 7 patients (6 MPI et 1 AMS). Le profil de patient chez qui la NMS est efficace serait plutôt de sexe féminin, d’âge mûr et atteinte d’une MPI. L’efficacité à long terme de la NMS est décevante. Seulement 2 patients définitivement implantés ont gardé un bénéfice urinaire.

      Conclusion

      La NMS améliore les symptômes urinaires des patients parkinsoniens dans 32 % des cas. Elle est fluctuante dans le temps et perd de son efficacité à long terme.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Efficacité de la neuromodulation sacrée chez le patient parkinsonien

      Summary
      Introduction

      The urinary disorders of the patients with Parkinson's disease are complex and have a negative impact on their quality of life. None of therapy is considered effective ; whether drug or surgical. Sacral neuromodulation, recommended in other neurological pathologies such as multiple sclerosis, has never been studied in the patients with Parkinson's disease. The objective of our study is to assess the efficacy of sacral neuromodulation in the patients with Parkinson's disease.

      Material and method

      Multicentric retrospective cohort study, of 22 parkinsonian patients who underwent a sacral neuromodulation test. Epidemiological, clinical and urodynamic data were collected for each patient. A long-term effectiveness telephone survey was conducted.

      Results

      Twenty two patients with Parkinson's disease had a sacral neuromodulation test. 17/22 (77%) had Idiopathic Parkinson's Disease and 5/22 (23%) had Systematized Multi Atrophy. Clinically, the indication for the sacral neuromodulation test was overactive bladder in 68% of the cases. Urodynamically, detrusor hyperactivity is found in 12 patients (8 MPI, 4 AMS). Sacral neuromodulation was effective in only 7 patients (6 MPI and 1 AMS). Rather, the profile of the patient in whom NMS is effective is female, mature, and with PID. The long-term effectiveness of NMS is disappointing. Only 2 permanently implanted patients retained urinary benefit.

      Conclusion

      NMS improves urinary symptoms in the patients with Parkinson's disease in 32% of cases. It fluctuates over time and loses its effectiveness in the long term.

      Level of evidence

      3.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2022, 10, 32, i

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    • Avancées récentes dans la prise en charge du cancer de la prostate localisé à haut risque : mise au point par le Comité Prostate de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Introduction

      Dans le cancer de la prostate (CaP) localisé à haut risque, l’éventualité d’une récidive après traitement est élevée. La mise en place d’une stratégie diagnostique et thérapeutique adaptée est essentielle. L’objectif de cette mise au point par le Comité Prostate de l’Association française d’urologie était de rapporter les données les plus récentes dans la prise en charge du CaP localisé à haut risque.

      Matériel et méthodes

      Ce travail de synthèse est basé sur les données disponibles dans la littérature sur le CaP localisé à haut risque. Une recherche PubMed et un examen narratif des données récentes ont été effectués en mars 2022.

      Résultats

      En comparaison à l’imagerie conventionnelle, la TEP-PSMA est plus performante pour le diagnostic des métastases ganglionnaires et à distance. Deux essais cliniques randomisés récents n’ont pas permis de prouver le bénéfice oncologique du curage étendu au cours de la prostatectomie totale (PT). En situation postopératoire, la radiothérapie de rattrapage précoce à la récidive biologique est un standard, la radiothérapie adjuvante devenant une option en cas de critères anatomopathologiques très péjoratifs (ISUP 4-5, pT3±marges positives) chez des patients jeunes. Bien que prometteuses, les thérapies systémiques (chimiothérapie, hormonothérapies de seconde génération) périopératoire ne peuvent être recommandées à l’heure actuelle lorsque le patient est traité par PT. Concernant la radiothérapie, l’irradiation prophylactique des aires ganglionnaires pendant la radiothérapie prostatique a été associée à une amélioration de la survie sans récidive biochimique et sans métastase dans un essai randomisé récent mais reste débattue. Depuis la publication des résultats de l’essai STAMPEDE, l’ajout de l’acétate d’abiratérone en complément de la radio-hormonothérapie longue doit être considéré comme le nouveau standard de prise en charge des patients atteints d’un CaP localisé à (très) haut risque, selon les critères d’inclusion de l’étude.

      Conclusion

      Les données les plus récentes de la littérature concernant la charge du CaP localisé à haut risque redéfinissent la performance de l’imagerie moléculaire, du délai optimal de la radiothérapie postopératoire, de l’intérêt curatif du traitement des aires ganglionnaires, et de l’intensification du traitement systémique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Avancées récentes dans la prise en charge du cancer de la prostate localisé à haut risque : mise au point par le Comité Prostate de l’Association française d’urologie

      Summary
      Introduction

      The risk of recurrence is increased in localized high-risk prostate cancer (PCa). The implementation of an appropriate diagnostic and therapeutic strategy is essential. The objective of this update by the Prostate Committee of the French Association of Urology was to report the most recent data in the management of localized high-risk PCa.

      Material and methods

      This update is based on the data available in the literature on localized high-risk PCa. A PubMed search and narrative review of the recent data were performed in March 2022.

      Results

      Compared with conventional imaging, PET-PSMA is more effective for the diagnosis of lymph nodes and distant metastases. Two recent randomized clinical trials have failed to prove the oncologic benefit of extended pelvic lymph node dissection during radical prostatectomy (RP). Postoperatively, early salvage radiotherapy is the standard of care, with adjuvant radiotherapy becoming an option in case of unfavorable pathological criteria (ISUP 4-5, pT3±positive margins) in young patients. Although promising, perioperative systemic therapies (chemotherapy, second-generation hormonotherapy) cannot be recommended at this time when the patient is treated by RP. Regarding radiotherapy, prophylactic lymph node irradiation during prostatic irradiation was associated with improved biochemical and metastasis-free survival in a recent randomized trial but it is still controversial. Since the publication of the results of the STAMPEDE trial, the addition of abiraterone acetate to radiation-hormone therapy should be considered the new standard of care for patients with localized (very) high-risk PCa, according to the inclusion criteria of the study.

      Conclusion

      The most recent data of the literature regarding the management of high-risk localized PCa redefine the diagnostic performance of molecular imaging, the timing of postoperative radiotherapy, the oncologic benefit of pelvic lymph node treatment, and the intensification of systemic therapies.

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