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    Numéro 8-9- Volume 32- pp. 541-622 (Juillet 2022)

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    • Signification pronostique du rapport préopératoire neutrophiles-lymphocytes dans le cancer du rein non métastatique

      Résumé
      Introduction

      La signification pronostique du rapport neutrophiles-lymphocytes (RNL) dans le carcinome rénal non métastatique est controversée, bien qu’il ait été établi comme facteur pronostique dans plusieurs cancers. L’objectif de notre étude était d’évaluer la signification pronostique du rapport neutrophiles-lymphocytes préopératoire chez les patients atteints d’un cancer rénal non métastatique.

      Patients et méthodes

      Nous avons réalisé une analyse rétrospective monocentrique de tous les patients opérés d’un cancer rénal non métastatique entre janvier 2004 et décembre 2020. La survie sans récidive et la survie spécifique ont été calculées. La signification pronostique du rapport neutrophiles-lymphocytes a été évaluée. La comparaison a été faite avec le test de Student et de Khi2, les différences ont été considérées comme significatives si p <0,05. Les taux de survie étaient estimés par la méthode de Kaplan Meier.

      Résultats

      Nous avons inclus 202 patients. Les patients ayant un RNL plus élevé avaient des tumeurs plus grandes (p =0,03), un score ASA plus élevé (p =0,014), des formes symptomatiques (p =0,04), une différenciation sarcomatoide (p =0,03) et une nécrose tumorale (p =0,02). Les taux de survie sans récurrence et de la survie sans métastases étaient significativement plus bas chez les patients avec rapport neutrophiles-lymphocytes élevé que chez ceux avec un rapport faible (p =0,017; p =0,036 respectivement). L’analyse multivariée a identifié le rapport neutrophiles-lymphocytes comme un prédicteur indépendant de survie sans récidive et de survie sans métastases (p =0,021; p=0,001 respectivement).

      Conclusion

      Un rapport neutrophiles-lymphocytes plus élevé est associé à une tumeur rénale symptomatique avec un impact pronostique significatif à la fois pour la survie sans récurrence et survie sans métastases.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Signification pronostique du rapport préopératoire neutrophiles-lymphocytes dans le cancer du rein non métastatique

      Summary
      Introduction

      The aim of this study was to investigate the prognostic significance of the preoperative neutrophil-to-lymphocyte ratio in non-metastatic renal cell carcinoma.

      Patients and methods

      We retrospectively analyzed the records of patients with non-metastatic renal cell carcinoma who were operated between 2004 and 2020 at our institution. The Kaplan-Meier method was utilized to graphically display survivor functions. Univariate and multivariate Cox's proportional hazards regression models were utilized to analyze the association between neutrophil-to-lymphocyte ratio and oncological outcomes.

      Results

      We included 202 patients. Patients with higher neutrophil-to-lymphocyte ratio had larger tumors (P =0.03), higher ASA score (P =0.014), clinical symptoms (P =0.04), sarcomatoid differentiation (P =0.03) and tumor necrosis (P =0.02). The rates of recurrence-free survival and metastasis-free survival were significantly lower in patients with a high neutrophil-to-lymphocyte ratio than in those with a low ratio (P =0.017; P =0.036 respectively). Multivariate analysis identified the neutrophil-lymphocyte ratio as an independent predictor of recurrence-free and metastasis-free survival (P =0.021; P =0.001 respectively).

      Conclusion

      A higher neutrophil-to-lymphocyte ratio has been associated with a symptomatic renal cancer with a significant prognostic factor for both recurrence-free and metastasis-free survival.

      Level of proof

      3.

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    • Preoperative risk factors for complications after flexible and rigid ureteroscopy for stone disease: A French multicentric study

      Résumé
      Contexte

      Avec une prévalence croissante dans les pays industrialisés, la lithiase représente un problème de santé publique avec un coût économique important. L’urétéroscopie est aujourd’hui le principal traitement des calculs rénaux et urétraux avec des indications de plus en plus larges. Si ce traitement est relativement sûr et efficace, les complications peuvent être graves.

      But

      Le but de cette étude était d’examiner les facteurs de risque préopératoires de complication dans les 30jours suivant une urétéroscopie rigide ou flexible dans une grande cohorte de patients.

      Méthodes

      Une étude rétrospective multicentrique a été menée dans 5 centres français entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2018. Toutes les urétéroscopies flexibles et rigides réalisées ont été incluses. Toutes les données préopératoires et peropératoires ont été recueillies dans une base de données électronique. Les résultats et les complications dans les 30jours suivant la procédure ont également été recueillis. Des analyses univariées et multivariées ont évalué les prédicteurs potentiels des complications postopératoires.

      Résultats

      Au total, 1124 procédures ont été incluses. En fonction de la survenue d’une complication postopératoire, les patients ont été divisés en deux groupes, 109 dans le groupe avec complications. La majorité des complications étaient mineures, avec seulement 13,7 % de complications classées Clavien 3-4. En analyse univariée, le score ASA>2 (odd ratio, OR=1,68, p =0,04), le statut de performance OMS≥1 (OR=1,50, p =0,04) et la maladie neurologique (OR=2,78, p =0,005) étaient des facteurs prédictifs de complications postopératoires. En analyse multivariée, le score de Charlson (OR=0,79, p =0,01) et le score ASA>2 (OR=1,48, p =0,03) étaient des facteurs de risque indépendants de complication postopératoire. Concernant les complications majeures, en analyse univariée, les maladies cardiovasculaires (OR=3,71, p =0,032) et l’IMC (OR=0,87, p =0,02) étaient les seuls facteurs prédictifs de complications majeures après urétéroscopie. Seul l’IMC a été retrouvé en analyse multivariée (OR=0,86, p =0,01).

      Conclusion

      Les caractéristiques de base et les comorbidités des patients, notamment les maladies neurologiques, étaient les principaux facteurs de risque de complications à court terme après urétéroscopie. L’urétéroscopie reste une procédure relativement sûre et efficace. Cependant, nous conseillons aux chirurgiens de prendre des précautions avec les patients fragiles présentant des comorbidités multiples ou une maladie neurologique.

      Niveau de preuve

      4.

      Preoperative risk factors for complications after flexible and rigid ureteroscopy for stone disease: A French multicentric study

      Summary
      Background

      With an increasing prevalence in industrialized countries, lithiasis represents a public health problem with significant economic cost. Ureteroscopy is nowadays the main treatment for kidney and ureteral stones with increasingly broad indications. While this treatment is relatively safe and effective, the complications can be severe.

      Aim

      The aim of this study was to investigate the preoperative risk factors of complication in the 30 days following a rigid or flexible ureteroscopy in a large cohort of patients.

      Methods

      A retrospective multicenter study was conducted in 5 French centers between January 1st 2017 and 31st December 2018. All flexible and rigid ureteroscopies performed were included. All preoperative and per operative data were collected in an electronic database. Outcomes and complications within 30 days of the procedure were also collected. Univariate and multivariable analyses evaluated for potential predictors of postoperative complications.

      Results

      1124 procedures were included. According to the occurrence of a postoperative complication, patients were divided into two groups, 109 in the group with complications. The majority of complications were minor, with only 13.7% classified as Clavien 3-4. In univariate analysis, ASA score>2 (odd ratio, OR=1.68, P =0.04), WHO performance status≥1 (OR=1.50, P =0.04) and neurologic disease (OR=2.78, P =0.005) were predictors of postoperative complications. In multivariable analysis, Charlson's score (OR=0.79, P =0.01) and ASA score>2 (OR=1.48, P =0.03) were independents risk factors of postoperative complication. Concerning major complications, in univariate analysis, cardiovascular disease (OR=3.71, P =0.032) and BMI (OR=0.87, P =0.02) were the only predictors of major complications after ureteroscopy. Only BMI was found In multivariable analysis (OR=0.86, P =0.01)

      Conclusion

      Baseline characteristics and comorbidities of the patients, especially neurological diseases, were the main risk factors for short-term complications after ureteroscopy. Ureteroscopy remains a relatively safe and effective procedure. However, we advise surgeons to take precautions with fragile patients with multiple comorbidities or neurological disease.

      Level of evidence

      4.

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    • Incidence and risk factors for urolithiasis recurrence after endourological management of kidney stones: A retrospective single-centre study

      Résumé
      Introduction

      Il est décrit que près d’un patient sur deux récidive une migration lithiasique après un premier épisode de colique néphrétique. L’objectif de cette étude était de déterminer le taux de récidive lithiasique après la prise en charge urologique d’un calcul urinaire et d’identifier des facteurs de risque de récidive.

      Matériel et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique et inclus les patients pris en charge pour un calcul du haut appareil urinaire dans un hôpital universitaire entre mai 2014 et janvier 2017. Nous avons évalué les caractéristiques démographiques, les caractéristiques des calculs et la survenue ou non d’une récidive lithiasique aux dernières nouvelles. Nous avons comparé les caractéristiques clinicopathologiques des patients avec ou sans récidive.

      Résultats

      Pendant cette période 265 patients ont été traités pour un calcul urinaire du haut appareil urinaire. Au total 190 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge médian et l’IMC médian des patients étaient respectivement de 57,5 ans et 25,2kg/m2. Une analyse biochimique des calculs a été effectuée chez 117 (61,5 %) patients. Les calculs les plus fréquents étaient les calculs d’oxalate de calcium monohydraté (n =44 ; 23,2 %), les calculs mixtes (n =39 ; 20,5 %), les calculs d’oxalate de calcium dihydraté (n =13 ; 6,8 %) et les calculs d’acide urique (n =11 ; 5,8 %). Au terme d’un suivi médian de 32 mois (13–61 mois), 49 patients (25,8 %) avaient présenté une récidive lithiasique. En analyse univariée, les facteurs de risque de récidive étaient un IMC supérieur à 25kg/m2 (HR : 2 ; p <0,05), un diabète (HR : 3,73 ; p <0,008), un tabagisme (HR : 3,1 ; p <0,039) alors que l’âge (HR : 0,96 : p <0,003) et l’hypertension artérielle (HR : 0,37 ; p <0,027) étaient des facteurs protecteurs. En analyse multivariée, l’âge, le diabète, le tabagisme et l’hypertension artérielle restaient des facteurs pronostiques.

      Conclusion

      Dans cette étude 25,9 % des patients avaient présenté une récidive lithiasique après un suivi médian de 32 mois. Le diabète, le tabagisme étaient des facteurs de risque de récidive alors que l’âge et l’hypertension artérielle étaient des facteurs protecteurs.

      Incidence and risk factors for urolithiasis recurrence after endourological management of kidney stones: A retrospective single-centre study

      Summary
      Introduction

      Almost half of the patients have had recurrent nephrolithiasis despite undergoing effective treatment. Our objective is to determine the recurrence rate of lithiasis after endourological management of nephrolithiasis and identify the risk factors for these recurrences.

      Methods

      Data were gathered retrospectively from all patients who were treated for nephrolithiasis by endourological management from May 2014 to January 2017 in our university hospital. The patients were devised into two groups: with and without recurrence. Many variables were also compared between these two groups.

      Results

      During this period 265 patients were treated for upper urinary tract stone. A total of 190 patients were included in the study. The median age and median BMI of the patients were 57.5 years and 25.2kg/m2, respectively. A biochemical analysis of the stones was performed in 117 (61.5%) patients. The most common types of stones were calcium oxalate monohydrate stones (n =44, 23.2%), mixed stones (n =39, 20.5%) including mixed calcium oxalate (n =10; 8.5%), calcium oxalate dihydrate stones (n =13, 6.8%) and uric acid stones (n =11, 5.8%). At the end of a median follow-up of 32 months (range, 13–61 monthes), 49 patients (25.8%) had a recurrent stone. In univariate analysis, the risk factors for recurrence were BMI greater than 25kg/m2 (HR: 2; P <0.05), diabetes (HR: 3.73; P <0.008) and smoking (HR: 3.1; P <0.039). However age (HR: 0.96: P <0.003) and high blood pressure (HR: 0.37; P <0.027) were protective factors. In multivariate analysis, diabetes, smoking, hypertension, and age are still risk factors for recurrence.

      Conclusion

      Stone recurrence is common after the management of urinary stones. In this study 25.8% of patients had recurred stone disease after endourological management with a median follow-up of 32 months. Our study findings showed that diabetes and smoking are risk factors for recurrence, while age and blood hypertension are protective factors that decreased the risk of recurrence.

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    • Efficacy of electromagnetic extracorporeal shockwave lithotripsy on high-density ureteral stones

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de la lithotritie extracorporelle (LEC) électromagnétique sur les calculs urétéraux de densité tomodensitométrique élevée.

      Matériel et méthodes

      Ont été inclus rétrospectivement tous patient majeur ayant bénéficié dans notre service d’une LEC pour un calcul urétéral radio-opaque en 2016 et 2017. La densité moyenne des calculs, leur taille, leur distance par rapport à la peau ont été systématiquement évalués sur un scanner avant traitement. Le critère de jugement principal était le taux de patient sans fragment lithiasique résiduel (SF) sur l’imagerie de contrôle. Une valeur seuil de 1000 UH était retenue pour définir un calcul de haute densité.

      Résultats

      Au total, 108 patients ont été inclus dans notre étude. La densité moyenne des calculs traités était de 1119 UH, leur taille moyenne était de 7,2mm. Le taux global de patients SF était de 55 % et 62 % respectivement après une et deux séances de LEC. Il n’y avait pas de différence significative entre les taux de succès des groupes basse densité de calcul (< 1000 UH, n =33) et haute densité de calcul (≥ 1000 UH, n =75) (p =0,57, OR=0,79, IC 95 % [0,35–1,80]). Les patients ayant bénéficié d’une pose d’endoprothèse urétérale préalablement à la LEC (n =19) avaient un taux de succès plus faible à 31,6 % (p =0,02, OR=3,34, IC 95 % [1,16–9,62]). L’efficacité de la LEC sur les calculs de plus de 7mm était également inférieure (p =0,04, OR=2,18, IC 95 % [1,00–4,73]). Une endoprothèse urétérale a été positionnée en urgence après LEC pour 4 patients (3,7 %).

      Conclusion

      La LEC est une alternative efficace et peu morbide dans le traitement des calculs urétéraux. Une densité tomodensitométrique élevée des calculs pourrait ne pas être un critère absolu d’exclusion à la LEC. D’autres facteurs tels que la taille du calcul ou encore la présence d’une endoprothèse urétérale doivent être pris en compte.

      Niveau de preuve

      4.

      Efficacy of electromagnetic extracorporeal shockwave lithotripsy on high-density ureteral stones

      Summary
      Introduction

      Our aim was to evaluate electromagnetic extracorporeal shockwave lithotripsy (SWL) in treating high-density radiopaque ureteral stones on non-contrast computed tomography (NCCT).

      Patients and methods

      Adult patients with radiopaque stones in the ureter who underwent SWL in a high volume center between 2016 and 2017 were retrospectively included. NCCT characteristics such as mean stone density (MSD), stone size, skin to stone distance (SSD) were recorded before treatment. Treatment success was defined as complete stone clearance (SF).

      Results

      108 patients were included. Global stones MSD was 1119 HU. 55% and 62% of patients were SF respectively after 1 and 2 sessions of SWL. There was no difference of success rates between the treatment of low MSD (<1000 HU, n =33) and high MSD (≥1000 HU, n =75) (P =0.57, OR=0.79, 95% CI [0.35–1.80]). The SF rate dropped to 31.6% for 19 patients with ureteral stenting before treatment (P =0.02, OR=3.34, 95% CI [1.16–9.62]). Mean stone size was 7.2mm, SF rate for stones over 7mm were statistically lower (P =0.04, OR=2.18, 95% CI [1.00–4.73]). 4 patients needed ureteral stenting in emergency after SWL (3.7%).

      Discussion

      Electromagnetic SWL is a safe and effective way to treat ureteral stones. A high-density stone on NCCT may not be detrimental. Many parameters should be involved in the treatment decision such as stone size and ureteral stenting.

      Level of proof

      4.

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    • Comparison of irrigation flows between different irrigation methods for flexible ureteroscopy: An in vitro study

      Résumé
      Objectif

      Comparer les débits d’irrigation entre différentes méthodes d’irrigation couramment utilisées en urétéroscopie souple (URS-S).

      Méthodes

      L’URS-S LithoVue avec un CO de 3,6Fr a été utilisé pour l’ensemble des expériences. L’URSS était maintenu rectiligne pour chacune des expériences. Pour chacune des méthodes d’irrigation étudiées (système d’irrigation automatique EndoflowII, irrigation par gravité et irrigation par gravité avec brassard à pression), les pressions d’irrigation utilisées étaient de 40 et 100cmH2 O. Pour chaque niveau de pression d’irrigation, nous avons évalué l’influence de l’occupation du CO de l’URS-S: CO libre, CO occupé par une fibre laser de 272μm, CO occupé par un panier en nitinol de 1,9Fr. Le débit d’irrigation sortant de l’URS-S était mesuré par le volume de liquide d’irrigation collecté dans une éprouvette graduée à 1min, 2min, 3min et 5min.

      Résultats

      Les débits d’irrigation étaient constants au cours du temps pour l’Endoflow II et la méthode d’irrigation par gravité, quelles que soient la pression l’irrigation et l’occupation du CO. Pour la méthode d’irrigation avec brassard de pression, le débit d’irrigation ne restait constant que lorsque le CO était occupé par le panier ou la fibre laser. Le débit d’irrigation augmentait avec l’augmentation de la pression d’irrigation pour l’ensemble des méthodes d’irrigation, quelle que soit l’occupation du CO. Le débit d’irrigation avec l’Endoflow II était constamment plus élevé que les deux autres méthodes d’irrigation. Pour l’ensemble des méthodes d’irrigation et quel que soit le niveau de pression d’irrigation, le débit d’irrigation diminuait lors de l’occupation du CO, et ce, d’autant plus que la taille de l’instrument occupant le CO augmentait.

      Conclusions

      Les débits d’irrigations avec le système d’irrigation automatique Endoflow II étaient constamment plus élevés que les méthodes d’irrigation par gravité. D’autres études, menées in vivo, sont nécessaires pour déterminer si ces différences trouvées entre les méthodes d’irrigation entraînent une augmentation de la pression pyélique pendant une URS-S.

      Niveau de preuve

      4.

      Comparison of irrigation flows between different irrigation methods for flexible ureteroscopy: An in vitro study

      Summary
      Objective

      To compare the irrigation flows between different irrigation methods for f-URS.

      Methods

      We compared the automatic irrigation system Endoflow II to gravity-based irrigation, and gravity-based irrigation with pressure cuff. Irrigation pressures were set at 40 and 100cmH2 O. A LithoVue f-URS with a 3.6Fr working channel was used for the experiments. The f-URS was placed in straight alignment without active deflection on the operating table. For each irrigation pressure level, we evaluated the influence of the occupation of the working channel of the f-URS with an empty working channel, a 272μm laser fiber, a 1.9Fr nitinol basket. The outflow from f-URS was measured by the volume of irrigation fluid collected using a graduated glass at 1min, 2min, 3min and 5min.

      Results

      Irrigations flows remained constant over the time for the Endoflow II and the gravity-based irrigation methods regardless of the irrigation pressure and setting. For the pressure cuff method, the irrigation flow remained constant only when the working channel was occupied either by the nitinol basket or the laser fiber. Irrigation flow with the Endoflow II were constantly higher than gravity-based irrigation methods. Irrigation flow significantly increased with increased irrigation pressure. In the presence of any instruments at any irrigation pressure, the flow decreased as the size of the instrument in the working channel increased.

      Conclusions

      Automatic irrigation system Endoflow II provided higher irrigation flows than gravity-based irrigation methods. The irrigation flow decreased as the size of the instrument in the working channel increased. Further studies conducted in vivo are needed to investigate if the differences found between irrigation methods result in higher intrarenal pressure during procedures.

      Level of proof

      4.

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    • Résultats périopératoires de la radiofréquence sur les petites tumeurs du rein : complications, impact sur la fonction rénale et résultats oncologiques

      Résumé
      Introduction

      La découverte de petites tumeurs du rein et leur traitement ablatif deviennent de plus en plus fréquents chez les patients ayant une contre-indication chirurgicale ou altération de la fonction rénale. Le but de cette étude a été d’évaluer l’efficacité de la radiofréquence sur ces lésions.

      Matériels et méthodes

      Une étude mono centrique rétrospective a été menée entre 2009 et 2017 sur des tumeurs du rein traitées par radiofréquence (RF). Les complications, l’impact sur la fonction rénale et les résultats oncologiques ont été évalués.

      Résultats

      Cent trois tumeurs ont été traitées chez 96 patients. Deux patients (2 %) ont présenté des complications graves (Clavien Dindo>=3). Le débit de filtration glomérulaire moyen était de 66ml/min (±21ml/min) avant procédure contre 59ml/min(±21ml/min) après procédure (p <0,001). Quatre-vingt-quinze patients (99 %) n’ont pas présenté de récidive avec un suivi médian de 22,8 mois {9,6 ; 37,2}.

      Conclusion

      La radiofréquence est une technique avec peu de complications, un retentissement sur la fonction rénale modéré et efficace sur le plan carcinologique. La sélection des patients sur l’évaluation de leurs comorbidités, leur statut rénal, les données tumorales (RENAL score) est à préciser pour évaluer à long terme l’efficacité de la RF.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats périopératoires de la radiofréquence sur les petites tumeurs du rein : complications, impact sur la fonction rénale et résultats oncologiques

      Summary
      Introduction

      Finding of small renal masses and their ablative treatment has increased in patients unfit for surgery. The purpose of this study was to evaluate efficacy of Radiofrequency on those lesions.

      Material and method

      A retrospective monocentric study of radiofrequency between 2009 and 2017 on small renal masses was undertaken. Complications, effects on renal function and oncological outcomes, were evaluated.

      Results

      One hundred and three tumors were treated over 96 patients. Two patients (2%) had major complications (Clavien Dindo>=3). Glomerular filtration rate was 66ml/min (±21ml/min) before procedure versus 59ml/min (±21ml/min) after (P <0,001). Ninety-five patients (99%) did not present recurrence with a median follow up of 22,8 months {9,6 ; 37,2}.

      Conclusion

      Radiofrequency is a safe technique with low impact on renal function and good oncological outcomes. Selection of patients based on comorbidities, renal status, tumoral data (RENAL score) must be specified to evaluate at long term efficacy of RF.

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    • A pilot study investigating the feasibility of using a fully automatic software to assess the RENAL and PADUA score

      Résumé
      Introduction

      Les scores d’imagerie permettant une analyse morphométrique, tels que les scores RENAL et PADUA, sont utilisés pour évaluer la complexité chirurgicale pour les néphrectomies partielles des carcinomes rénaux (CR). Le but de cette étude était de développer un logiciel permettant une analyse automatique et une visualisation 3D des CR à partir des scanners afin d’évaluer certains paramètres des scores RENAL et PADUA.

      Méthodes

      Au total, 210 scanners de patients ayant un CR ont été annotés manuellement et utilisés pour entraîner un algorithme de deep learning pour développer une visualisation automatique de la tumeur rénale. Un jeu de données indépendant constitué de 41 scanners a ensuite été utilisé pour valider la méthode et comparer les résultats obtenus pour les scores RENAL et PADUA par rapport à un logiciel semi-automatique.

      Résultats

      Les scores médians étaient de 9 (7–11) pour le PADUA et 8 (5,5–9) pour le RENAL. Le logiciel automatique permettait de détecter le rein tumoral avec une visualisation 3D dans tous les cas, avec un temps d’analyse inférieur à 20 secondes. Les concordances par rapport à un logiciel semi-automatique pour classer les caractéristiques anatomiques du score RENAL étaient : de 87,8 % pour le diamètre, 85,4 % pour l’aspect exophytique, 82,9 % pour la localisation polaire et 92,7 % pour la localisation antéropostérieure. Pour le score PADUA, les concordances étaient de : 90,2 % pour la taille de la tumeur, 85,4 % pour l’aspect exophytique, 87,8 % pour la localisation polaire et 100 % pour la localisation latéro-médiale.

      Conclusion

      En permettant une visualisation automatique 3D du rein tumoral, ce logiciel pourrait améliorer l’évaluation des scores morphométriques en permettant un gain de temps et en améliorant la reproductibilité.

      Niveau de preuve

      4.

      A pilot study investigating the feasibility of using a fully automatic software to assess the RENAL and PADUA score

      Summary
      Purpose

      Image-based morphometric scoring systems such as the RENAL and PADUA scores are useful to evaluate the complexity of partial nephrectomy for renal cell carcinoma (RCC). The main aim of this study was to develop a new imaging software to enable an automatic detection and a 3D visualization of RCC from CT angiography (CTA) and to address the feasibility to use it to evaluate the features of the RENAL and the PADUA scores.

      Methods

      A training dataset of 210 patients CTA-scans manually segmented was used to train a deep learning algorithm to develop the automatic detection and 3D-visualization of RCC. A trained operator blindly assessed the RENAL and PADUA scores on a testing dataset of 41 CTA from patients with RCC using a commercialized semi-automatic software (ground truth) and the new automatic software. Concordance between the two methods was evaluated.

      Results

      The median PADUA score was 9 (7–11) and the renal score was 8 (5.5–9). The automatic software enabled to automatically detect the tumoral kidney and provided a 3D-visualization in all cases, with a computational time less than 20 seconds. Concordances for staging the anatomical features of the RENAL scores were respectively: 87.8% for radius, 85.4% for exophytic rate, 82.9% for location to the polar lines and 92.7% for the antero-posterior location. For the PADUA scores, concordances were 90.2% for tumor size, 85.4% for exophytic rate, 87.8% for polar location and 100% for renal rim.

      Conclusion

      By enabling an automatic 3D-visualization of tumoral kidney, this software could help to calculate morphometric scores, save time and improve reproducibility for clinicians.

      Level of evidence

      4.

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    • Robotic-assisted laparoscopy living donor nephrectomy: Technique and results of a monocentric retrospective series

      Résumé
      Introduction

      La Néphrectomie pour don vivant robot-assistée (NDVR) a été décrite dans la littérature comme une technique sûre et reproductible. Toute procédure chirurgicale chez un individu en bonne santé se doit d’être la plus sûre possible. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’expérience de la NDVR dans un centre expert en chirurgie robotique.

      Méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective entre 11/2011 et 12/2019. Cent dix-huit transplantations rénales, à partir de donneurs vivants, consécutives, ont été réalisées dans notre établissement. Toutes les procédures ont été réalisées par cœlioscopie robot-assistée. L’extraction a été réalisée par voie iliaque (EI), vaginale (EV) ou ombilicale (EO). Le rein gauche était préféré.

      Résultats

      Pour les donneurs : la durée opératoire médiane était de 120min avec 50mL de pertes sanguines. Le temps médian d’ischémie chaude était de 4min, avec une durée plus courte non significative pour l’EO (4min) en comparaison avec l’EI ou le EV (5min). Neuf patients ont eu des complications postopératoires, dont 1 grade II (transfusion sanguine) et 1 grade IIIb (saignement vaginal après EV). Aucune laparoconversion, ni aucun décès n’a eu lieu. Pour les receveurs: 1,7 % ont présenté une reprise retardée de fonction rénale, leur DFG médian à 1 an était de 61mL/min/1,73 m2.

      Conclusion

      La NDVR apparaît comme une technique sûre et reproductible. Elle combine les avantages de la robotique pour la dissection du pédicule rénal avec les avantages déjà établis de la cœlioscopie, sans altérer la fonction du transplant.

      Niveau de preuve

      4.

      Robotic-assisted laparoscopy living donor nephrectomy: Technique and results of a monocentric retrospective series

      Summary
      Introduction

      Robot-assisted nephrectomy for living kidney donation (LKD) has been described in the literature as a safe and reproducible technique in high volume centers with extensive robotic surgery experience. Any surgical procedure in a healthy individual ought to be safe in regards to complications. The objective of this study was to evaluate the Robotic-assisted Living Donor Nephrectomy (RLDN) experience in a robotic surgery expert center.

      Methods

      This is a retrospective study from 11/2011 and 12/2019. In total, 118 consecutive Living Donor (LD) kidney transplants were performed at our institution. All the procedures were performed by robotic-assisted laparoscopic approach. Extraction was performed by iliac (IE), vaginal (VE) or umbilical extraction (UE). The left kidney was preferred even if the vascular anatomy was not modal.

      Results

      For donors: the median operative time was 120min with 50mL of blood loss. The median warm ischemia time was 4min, with a non-significant shorter duration with the UE (4min) in comparison with IE or VE (5min). Nine patients had postoperative complications including 1 grade II (blood transfusion) and 1 grade IIIb (vaginal bleeding after VE). None of our procedures were converted to open surgeries and no deaths were reported. For the recipients: 1.7% presented delayed graft function; their median GFR at 1 year was 61mL/min/1.73m2.

      Conclusion

      RLDN in an expert center appears to be a safe technique. The advantages of the robot device in terms of ergonomy don’t hamper the surgical outcomes. Donor, recipient and graft survivals seem comparable to the reported laparoscopic outcomes in the literature.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Impact of blood transfusion on survival after nephrectomy for localized or locally advanced renal cancer

      Résumé
      Introduction

      Plusieurs études rapportent une diminution de la survie en cas de transfusion sanguine dans les suites d’une chirurgie carcinologique. Pour le cancer du rein, l’effet de la transfusion est encore débattu. L’objectif de ce travail était de déterminer l’effet de la transfusion sanguine après néphrectomie carcinologique sur la survie globale, spécifique et sans récidive dans le cancer du rein.

      Matériels et méthodes

      Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective des patients opérés d’un cancer du rein localisé ou localement avancé entre janvier 2000 et décembre 2016. Nous avons comparé les survies globales, spécifiques et sans récidive en fonction du critère transfusion ou non. Les données démographiques, opératoires, les caractéristiques des tumeurs ont été comparés. Les analyses de survie étaient réalisées par des courbes de Kaplan Meier et par régressions proportionnelles de Cox.

      Résultats

      Au total 382 patients ont été inclus dont 62 (16,2%) transfusés. Les patients transfusés étaient plus âgés (p =0,001) et avaient un taux d’hémoglobine pré opératoire plus faible (p =0,008). En analyse univariée, la transfusion était associée à une moindre survie globale (p <0,001), spécifique (p <0,001) et sans récidive (p <0,001). En analyse multivariée, la transfusion sanguine n’était pas associée à une moindre survie globale, ni spécifique, mais était associée à une diminution de la survie sans récidive (OR: 1.967; IC 95% [1.024–3.780], p =0.042).

      Conclusion

      La transfusion sanguine péri opératoire est un facteur de risque indépendant de récidive des patients traités par néphrectomie pour cancer du rein.

      Impact of blood transfusion on survival after nephrectomy for localized or locally advanced renal cancer

      Summary
      Objective

      Several studies have reported blood transfusion were associated with a decrease of survival after oncological surgery. For kidney cancer, the effect of blood transfusion is still debated. The objective of this study was to determine the effect of blood transfusion after oncological nephrectomy on overall, specific and recurrence-free survival in a retrospective cohort of localized or locally advanced kidney cancer.

      Material and Methods

      We performed a monocentric retrospective analysis of all patients managed by surgery for localized or locally advanced renal cancer between January 2000 and December 2016. We compared overall and specific survival and recurrence-free survival between two groups: patients transfused and not transfused. Demographic, surgical and tumor characteristics were compared. Survival analyses were performed using univariate Cox regression and multivariate Cox proportional regression test.

      Results

      We included 382 patients in this study: 320 (83.8%) were not transfused and 62 (16.2%) were transfused. Transfused patients were significantly older (P =0.001) and had a lower pre-operative hemoglobin level (P =0.008). Operative and oncological characteristics were also different between both groups. In univariate analysis, we showed that blood transfusion was associated with lower overall survival (P <0.001), specific survival (P <0.001), and recurrence-free survival (P <0.001). In multivariate analysis, we found that blood transfusion was not associated with overall survival, or specific survival, but it was associated with lower recurrence-free survival (HR: 1.967, CI95% [1.024–3.780], P =0.042).

      Conclusions

      Perioperative blood transfusion is an independent risk factor that increases tumor recurrence among patients treated with nephrectomy for renal cancer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2022, 8-9, 32, i

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    • Place du packing pré-péritonéal pelvien dans les traumatismes graves du bassin : étude à partir de 20 cas réalisés dans un trauma center de niveau 1 français

      Résumé
      Introduction

      La mortalité globale des patients hémodynamiquement instables avec un traumatisme du bassin est élevée. Leur prise en charge est controversée concernant la place de l’artério-embolisation et celle du packing pelvien associé à la stabilisation pelvienne. Le but de cette étude était de mener une étude descriptive sur le devenir à court terme des traumatismes du bassin pris en charge par packing pelviens pré-péritonéaux (PPP) réalisés dans notre établissement sur 10 ans afin de proposer un algorithme de prise en charge.

      Matériels et méthodes

      De janvier 2010 à décembre 2020, tous les patients présentant une fracture pelvienne hémodynamiquement instable et ayant eu un PPP combiné à une stabilisation pelvienne ont été inclus. Les données ont été recueillies prospectivement et ont été analysées rétrospectivement. Les critères de jugement principaux ont été la mortalité précoce par hémorragie (<24h) et la mortalité globale (<30j).

      Résultats

      Vingt patients ont eu un PPP sur 287 patients polytraumatisés avec fracture pelvienne. Le PPP en première intention proposé dans notre algorithme a permis de réduire significativement le nombre de CGR (p =0,0231) et d’améliorer la PAS (p <0,001) dans les 24h suivant le PPP en première intention (par rapport au préopératoire). Six patients (30 %) ont été embolisés en postopératoire pour des saignements actifs pas obligatoirement pelviens. La mortalité globale à 30 jours était de 50 % (10/20).

      Conclusion

      Le PPP est une procédure rapide, facile, efficace et sûre sur les saignements veineux, osseux et parfois artériels. Le PPP fait partie de la chirurgie de damage control et nous le proposons en première intention. L’AE reste complémentaire dans un second temps.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place du packing pré-péritonéal pelvien dans les traumatismes graves du bassin : étude à partir de 20 cas réalisés dans un trauma center de niveau 1 français

      Summary
      Background

      The overall mortality of hemodynamically unstable patients with pelvic trauma is high. Their management is controversial concerning places of arterioembolization and pelvic packing associated with pelvic stabilization. The aim of this study was to collect the pre-peritoneal pelvic packing (PPP) performed in our institution over 10years in order to propose a management algorithm.

      Method

      From January 2010 to December 2020, all patients with a hemodynamically unstable pelvic fracture who had PPP combined with pelvic stabilization were included. Data were collected prospectively and analyzed retrospectively. The main judgement criteria were early hemorrhage-induced mortality (<24h) and overall mortality (<30d).

      Results

      Twenty patients had PPP out of 287 polytrauma patients with pelvic fracture. The first-line PPP proposed in our algorithm significantly reduced the number of red blood cells (RBCs) (P =0.0231) and improved systolic blood pressure (SBP) (P <0.001) within 24hours of first-line PPP (compared with preoperative). Six patients (30%) were embolized postoperatively for active bleeding not necessarily pelvic. The overall mortality at 30days was 50% (10/20).

      Conclusion

      PPP is a fast, easy, effective and safe procedure for venous, bone and sometimes arterial bleeding. PPP is part of damage control surgery and we propose it as a first-line procedure. AE remains complementary in a second step.

      Level of evidence

      4.

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