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    Numéro 12- Volume 30- pp. 621-692 (Octobre 2020)

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    • Impact des anticoagulants et antiagrégants sur complications hémorragiques chez les patients traités par HoLEP

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’impact des traitements anticoagulants et antiagrégants chez les patients bénéficiant d’une chirurgie pour hypertrophie bénigne de la prostate par HoLEP.

      Matériels et méthodes

      Nous avons réalisé une étude monocentrique durant la période d’apprentissage sur une série consécutive de patients ayant bénéficiés d’une chirurgie par HoLEP de 2015 à 2018. Les patients étaient divisés en 3 groupes : un groupe contrôle, un groupe antiagrégant et un groupe anticoagulant.

      Résultats

      Au total, 223 patients ont bénéficié d’une chirurgie type HoLEP durant cette période : 124 dans le groupe contrôle, 63 dans le groupe antiagrégant et 36 dans le groupe anticoagulant. Dans le groupe anticoagulants, nous avons observé des différences significatives avec le groupe contrôle pour le temps de sondage (2,05jours vs 5,17jours ; p <0,001), le temps d’hospitalisation (1,5 nuits vs 4,49 nuits ; p <0,001) et les complications (8,9 % vs 58 % ; p <0,001). Pas de différence entre les groupes contrôle et antiagrégant en termes de durée de sondage, durée d’hospitalisation (2,05jours vs 2,68jours ; 1,5 nuits vs 1,6 nuits) mais des différences ont été observées concernant les complications et les complications hémorragiques (8,9 % vs 21 % ; p <0,001 ; 8,1 % vs 19 % ; p <0,001).

      Conclusion

      Notre étude montre que la chirurgie par énucléation prostatique au laser holmium est donc associée à un plus haut risque hémorragique pour les patients traités par anticoagulation orale. Ces complications augmentent la morbidité avec un temps de sondage et d’hospitalisation plus long ainsi qu’un taux plus élevé de transfusion, reprise chirurgicale et réhospitalisation.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact des anticoagulants et antiagrégants sur complications hémorragiques chez les patients traités par HoLEP

      Summary
      Introduction

      We aimed to assess the impact of antiplatelet and anticoagulation therapy for patients undergoing HoLEP.

      Methods

      We performed a study during the learning curve on a consecutive series of patients who underwent HoLEP surgery from 2015 to 2018. The patients were divided into 3 groups: a control group, patients with antiplatelet therapy and patients with anticoagulation therapy.

      Results

      A total of 223 patients underwent HoLEP surgery during this period: 124 in the control group, 63 in the antiplatelet group and 36 in the anticoagulant group. In the anticoagulant group, we observe significant differences with the control group for the catheterization time (2.05 days vs 5.17 days; P <0.001), the hospital length of stay (1.5 nights vs 4.49 nights; P <0.001) and complications (8.9% vs 58%; P <0.001). No difference between the control and antiplatelet groups in terms of catheterization time, hospital length of stay and complications (2.05 days vs 2.68 days; 1.5 nights vs 1.6 nights) but variation in terms of complications and bleeding complications (8.9% vs 21%; P <0,001; 8.1% vs 19%; P <0,001)

      Conclusion

      Our study shows that HoLEP is therefore associated with a higher risk of bleeding for patients treated with anticoagulation therapy. Complications increase morbidity with longer catheterization time, hospitalization times and higher transfusion's rates, revision surgery and readmission.

      Level of evidence

      3.

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    • Surveillance active du cancer de prostate : survie sans traitement curatif selon critères d’éligibilité stricts ou élargis

      Résumé
      Objectifs

      Le cancer de la prostate (CP) à bas risque pose le problème du surtraitement. La surveillance active (SA) est une réponse, mais la sélection des patients éligibles reste débattue. L’objectif de cette étude était d’évaluer la possibilité d’élargissement des critères d’inclusion en évaluant la survie sans traitement curatif (SSTC) en fonction de critères de sélection stricts ou élargis.

      Méthodes

      Étude rétrospective de patients en SA entre 2008 et 2014, pour un CP localisé Gleason=6, PSA<15ng/mL, stade<cT3. Le groupe « critères stricts » était défini par :≤cT2a, PSA<10ng/mL, 2≤biopsies positives (BP+), longueur totale tumorale≤3mm,≤50 % d’envahissement, densité du PSA≤0,15ng/mL/cm3. Une IRM était réalisée, à l’inclusion et pendant le suivi. Le traitement était proposé en cas de progression biologique, biopsique, ou clinique. Les critères associés à la conversion étaient analysés par régression de Cox.

      Résultats

      Cent quatre-vingt patients ont été inclus (suivi médian 46 mois). Cent onze patients avaient des critères « stricts » vs 69 « élargis ». Quatre-vingt-deux patients (45 %) ont été traités soit une SSTC de 71 % à 2 ans, 52 % à 5 ans. L’élargissement des critères d’inclusion n’était pas associé à la SSTC (65 vs 54 % à 5 ans, p =0,13). Les facteurs significativement associés à la sortie de SA en analyse multivariée étaient : une tumeur palpable (HR=2,07) et la bilatéralité des biopsies (HR=2,12) ; la présence d’une cible à l’IRM (HR=2,48) tendait vers la significativité.

      Conclusion

      Notre étude montre une SSTC semblable pour les patients inclus avec des critères élargis versus stricts. Cependant, un haut volume tumoral initial est un facteur associé à la conversion.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Surveillance active du cancer de prostate : survie sans traitement curatif selon critères d’éligibilité stricts ou élargis

      Summary
      Aim

      Overtreatment is an actual problem in low risk localized prostate cancer (PC) management. Active surveillance (AS) is a solution to limit this problem, but eligibility criteria remained discussed. The aim was to assess possibilities of widening selection criteria for patient in AS, studying curative treatment free survival (CTFS) according to restricted or expanded eligibility criteria.

      Methods

      We retrospectively studied patients beginning AS between 2008 and 2014, for Gleason 6 localized PC, PSA<15ng/ml,<cT3. The group “strict criteria” was defined:≤cT2a, PSA<10ng/ml, 2≤positive biopsies (PB+), total tumoral length≤3mm, tumoral invading≤50%, PSA density≤0,15ng/ml/cm3. MRI was performed at baseline and during follow-up. Radical treatment was proposed in case of biological, histological or clinical progression. Criteria associated with AS survival were analyzed by Cox regression.

      Results

      One hundred eighty patients were included (follow-up 46 months). One hundred and eleven patients had “strict” criteria vs. 69 “expanded” criteria. Eighty-two patients (45%) were treated with median time of 18.2 months (CTFS was 71% at 2 years, 52% at 5 years.). The widening of the inclusion criteria was not associated with CTFS (65 vs 54% at 5 years, P =0.13). Factors significatively associated with discontinuation of AS were bilaterality (HR=2.12) and abnormal rectal digital examination cT2 (HR=2,07); MRI target (HR=2,48)) tended towards significance.

      Conclusion

      Our study concludes that curative treatment free survival is similar for patients included with expanded criteria compared with those included with strict criteria. However, high initial cancer volume) is associated with AS discontinuation.

      Level of evidence

      3.

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    • Complications chirurgicales et résultats à long terme des transplantations rénales avec transplants à critères élargis

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette étude était d’analyser les complications chirurgicales et les résultats à long terme de la transplantation rénale avec transplants issus de donneurs à critères élargis (ECD) définis selon les critères de l’United Network of Organ Sharing (UNOS) par rapport aux résultats obtenus avec ceux issus de donneurs standards.

      Matériel et méthode

      Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant 470 patients transplantés dans notre centre entre 2005 et 2016. Dans chaque groupe, les complications chirurgicales classées par type puis selon Clavien et Dindo ont été analysées et comparées de manières univariées et multivariées. Les survies des patients et des transplants dans chaque groupe ont été analysées et comparées.

      Résultats

      Cent quatre-vingt-dix-sept (41,9 %) patients ont reçu un rein issu de donneurs à critères élargis. Le suivi médian était de 61,4 mois [22,4–93,89]. Les patients recevant un transplant ECD présentaient plus de reprise de fonction retardée du transplant HR=2,1 (1,1–3,68), p =0,008 mais la survenue d’autres complications postopératoires n’était pas différente. En analyse multivariée, la survie des transplants ECD était moindre HR=1,81 (1,1–2,98), p =0,029 contrairement à la survie des patients qui n’était pas modifiée par le type de transplant.

      Conclusion

      La transplantation avec des transplants ECD n’entraîne pas plus de complications chirurgicales postopératoires. Elle est par contre associée à une reprise de fonction retardée du transplant plus fréquente. Elle est aussi associée à une survie moindre des transplants. L’évaluation de l’utilisation de machines à perfuser dans cette indication est souhaitable.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Complications chirurgicales et résultats à long terme des transplantations rénales avec transplants à critères élargis

      Summary
      Objective

      The objective of this study was to analyze early, late complications and outcomes following expended criteria donors (ECD) kidney transplantation compared to standard donors.

      Materials and methods

      We performed a retrospective study including 470 patients who received a kidney transplant between 2005 and 2016. Expended criteria donors were defined following the United Network of Organ Sharing criteria. In each group, length of stay, delayed graft function, surgical site infection, acute rejection, surgical complications by type and according to Clavien and Dindo classification were analyzed in univariate and multivariate analysis. The impact of ECD transplant on transplant and patient survival was assessed using a Cox proportional regression model.

      Results

      One hundred and ninety seven (41.9%) patients received ECD kidney. The mean follow-up was 61,4 months (22.4–93.89). Patients with ECD transplant presented more delayed graft function (HR=2.1 (1.1–3.68), P =0.008) but the rate of complications including surgical complications was not different. Patients and transplant survival were decreased in ECD transplant group (P =0.005 et 0.001 respectively). In multivariate analysis ECD kidney was an independent factor only associated with decreased transplant survival (HR=1.81 (1.1–2.98), P =0.029) but not with patient survival.

      Conclusion

      ECD kidney transplantation was not associated with increased postoperative complications but a higher rate of delayed graft function. Nevertheless, it was associated with a decreased transplant survival. The use of pulsatile perfusion machine for explanted criteria transplant should be evaluated to improve these results.

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    • Connaissances, pratiques et attentes pour la prise en charge de l’hyperactivité vésicale en France

      Résumé
      Introduction

      L’hyperactivité vésicale (HAV) est un syndrome clinique caractérisé par des urgenturies, avec ou sans incontinence urinaire, et souvent accompagnées d’épisodes de nycturie et de pollakiurie. Le but de cette enquête de pratique était d’identifier les modalités de diagnostic et de prise en charge des patients ayant une HAV selon leur profil clinique et la spécialité du médecin non urologue en lien avec cette pathologie.

      Méthodes

      Enquête de pratique transversale réalisée en France auprès de 262 médecins, 181 médecins généralistes (MG) et 81 gynécologues, exerçant en France, sur questionnaires papier.

      Résultats

      Les gynécologues abordaient plus facilement la question des troubles urinaires que les MG. La première mesure de prise en charge de la pathologie était la thérapie comportementale, cependant la moitié des patients l’abandonnaient. Chez les femmes les plus âgées et les hommes de tous âges, le recours aux médicaments était privilégié, bien qu’ils ne fussent que 4 sur 10 à poursuivre le traitement au-delà de 6 mois. L’incontinence était le symptôme pour lequel les patients étaient le plus en attente d’un soulagement. Les MG comme les gynécologues exprimaient un besoin de disposer de recommandations, d’outils d’aide au dépistage, et d’outils d’évaluation et de suivi des symptômes.

      Conclusion

      Les patients et les médecins éprouvent des réticences à parler des troubles urinaires. Les MG et les gynécologues, professionnels de santé non urologues les mieux placés pour dépister et diagnostiquer l’HAV, sont en demande de formations, outils pratiques et recommandations.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Connaissances, pratiques et attentes pour la prise en charge de l’hyperactivité vésicale en France

      Summary
      Introduction

      Overactive bladder (OAB) is a clinical syndrome characterized by urgency to urinate, with or without urinary incontinence, often associated with nycturia and pollakiuria. The aim of this practice survey is to identify diagnostic modalities and treatment circuits according to the patient's clinical profile and to practitioner's specialty.

      Material and methods

      A cross-sectional survey was conducted among 262 physicians practicing in France: 181 general practitioners (GPs) and 81 gynecologists.

      Results

      Urinary disorders were more easily addressed with patients by gynecologists than GPs. Behavioral therapy was the most widely used therapeutic measure, however half of the patients abandoned it. In oldest women and men of all ages, drugs were commonly prescribed, nevertheless only 4 out of 10 patients continued the treatment beyond 6months, according to the physicians. Incontinence was the symptom for which patients were in most need of relief. GPs and gynecologists expressed a need for training, practical tools and recommendations related to OAB.

      Conclusion

      Patients and doctors are reluctant to talk about urinary disorders. Non-urologist physicians such as GPs and gynecologists, as health professionals best placed to detect and diagnose OAB, are in demand for training, practical tools and recommendations.

      Level of evidence

      3.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2020, 12, 30, i

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    • Treatment of benign prostate hyperplasia using the Rezum® water vapor therapy system: Results at one year

      Résumé
      Objectif

      Rapporter les résultats du traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) par le système Rezum® après un an de suivi.

      Matériel et méthode

      L’intervention a été proposée dans 2 centres français aux patients ayant une HBP symptomatique ou compliquée, en alternative à un traitement chirurgical ablatif classique. L’évaluation pré- et postopératoire de la symptomatologie urinaire a été basée sur le questionnaire IPSS, la mesure du débit urinaire maximal (Q max) et du résidu post-mictionnel (RPM). L’évaluation des fonctions érectiles et éjaculatoire ont été basées sur les questionnaires IIEF5 et MSHQ-ejd. Les taux de retraitement et les complications ont été rapportés.

      Résultats

      Soixante-deux patients ambulatoires ont été traités. Le volume prostatique médian préopératoire était de 47 (27–200) mL. À 6 mois postopératoire, le score IPSS était significativement diminué de 13,9 points (68,1 %, p <0,001) et à un an de 12 points (61,5 %, p <0,001). À un an, le score de Qualité de vie a été diminué de 3,2 points (p <0,001) et le Qmax a été amélioré de 6mL/s (p <0,001). Tous les patients en rétention urinaire ont été sevrés de leur sonde vésicale. Aucun effet indésirable grave (>Clavien II) n’a été observé. Aucune dysfonction érectile de novo et 10,8 % d’anéjaculation rétrograde ont été rapportés. Le taux de retraitement chirurgical à un an a été de 2,1 %.

      Conclusion

      Les résultats à court terme sont encourageants, avec une efficacité significative sur les symptômes urinaires et un respect de la fonction sexuelle. Néanmoins, la poursuite du suivi de cette cohorte est nécessaire afin d’évaluer l’évolution à moyen et long terme.

      Niveau de preuve

      3.

      Treatment of benign prostate hyperplasia using the Rezum® water vapor therapy system: Results at one year

      Summary
      Purpose

      To report the results of convective radiofrequency (RF) water vapor thermal therapy in men with lower urinary tract symptoms (LUTS) associated with benign prostatic hyperplasia (BPH) with one-year follow-up evaluation.

      Material and method

      The study was conducted in 2 French hospitals, for men with moderate to severe LUTS secondary to BPH, as an alternative to classical surgery treatment. The pre- and postoperative evaluation of urinary symptomatology was based on the International Prostate Symptom Score (IPSS) questionnaire, measures of peak urinary flow rate (Qmax) and post-void residual volume (PVR). Erectile and ejaculatory functions were evaluated via the IIEF5 and MSHQ-ejd questionnaires. Rates of retreatment and complications were also reported.

      Results

      Sixty-two outpatients including 8 with urinary retention were treated. The median preoperative prostate volume was 47 (27–200) mL. At 6months postoperative, the IPSS had decreased significantly by 13.9 points (68.1%, P <0.001) and, at one year, by 12 points (61.5%, P <0.001). The quality of life (QoL) score at one year had decreased by 3.2 points (P <0.001) and the Qmax had improved by 6mL/s (P <0.001). All patients with urinary retention were weaned from bladder catheterization. No serious side effects (>Clavien II) were observed. No cases of de novo erectile dysfunction and an anejaculation rate of 10.8% was reported. The surgical retreatment rate at one year was 2.1%.

      Conclusion

      The short-term results are encouraging, with significant efficacy on urinary symptoms and respect of sexual function. Nevertheless, it will be necessary to pursue the follow-up of this cohort to evaluate the mid-term and long-term evolution.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • The low power effect on holmium laser enucleation of prostate (HoLEP); A comparison between 20 W and 37,5 W energy regarding apical enucleation efficacy and patient safety

      Résumé
      Introduction

      Le laser Holmium s’est révélé un outil précieux pour l’énucléation endoscopique de la prostate. La sélection appropriée de l’énergie, au cours des différentes étapes de la procédure, a toujours fait l’objet de débats. Dans ce travail, nous comparons l’efficacité du laser Holmium en utilisant deux paramètres d’énergie de faible puissance différents, lors de l’énucléation et de l’hémostase (20W et 37,5W). Les méthode Cent soixante patients ont subi une procédure HoLEP avec un réglage de 50Hz et 2J (100W). Surtout pour la dissection apicale et l’hémostase, deux réglages différents de faible puissance ont été appliqués (20W contre 37,5W).

      Résultats

      L’efficacité de l’énucléation moyenne (0,78 vs 1,2g/min-p: 001) était significativement plus élevée en utilisant une énergie de 37,5W (groupe 2). De plus, le taux d’énucléation moyen (0,64 vs 0,88 %–p : 0,001) et l’efficacité du laser (2,07 vs 2,12 joule/gp: 0,003) étaient significativement plus élevés dans le groupe 2. Le temps d’énucléation était nettement plus court (54 vs 75,5 min–p : 0,002), alors que le temps moyen de retrait du cathéter (27 vs 42 heures–p : 0,008) et la diminution de l’Hb (0,5 vs 0,6g/dl–p : 0,019) étaient significativement plus faibles dans le groupe 2.

      Conclusions

      HoLEP peut être exécuté efficacement avec des réglages de 100W à 37,5W. L’énucléation et l’hémostase peuvent être réalisées avec succès avec 37,5W, tandis que l’utilisation de 100W lors de la dissection du col de la vessie raccourcit la durée de la procédure.

      Niveau de preuve

      3.

      The low power effect on holmium laser enucleation of prostate (HoLEP); A comparison between 20 W and 37,5 W energy regarding apical enucleation efficacy and patient safety

      Summary
      Introduction

      The Holmium laser has proven to be an invaluable tool for endoscopic prostate enucleation. The proper energy selection, during the different steps of the procedure, has always been a matter of debate. In this work we compare the effectiveness of the Holmium laser, using two different low-power energy settings, during enucleation and hemostasis (20W and 37.5W).

      Methods

      One hundred and sixty patients underwent a HoLEP procedure with a 50Hz and 2J (100W) setting. During enuleation and hemostasis, two different low-power settings were applied (20W vs. 37.5W). In both groups, only the prostatic tissue in the bladder neck and enucleated tissue far away from the apex, were cut with a setting of 50Hz and 2J (100W).

      Results

      The mean enucleation efficiency (0.78 vs. 1.2g/min-p:001) was significantly higher by utilizing 37.5W energy (group 2). Additionally, the mean enucleation rate (0.64 vs. 0.88%–P :0.001) and laser efficiency (2.07 vs. 2.12 joule/g–P :0.003) were significantly higher in group 2. The enucleation time was significantly shorter (54 vs. 75.5 mins–P :0.002), while the mean catheter removal time (27 vs. 42 hrs–P :0.008) and Hb decrease (0.5 vs. 0.6g/dl-–P :0.019) were significantly lower in group 2.

      Conclusions

      HoLEP can be performed efficiently with 100 W–37.5W settings. Enucleation and hemostasis can be performed successfully with 37.5W, while the use of 100W during bladder neck dissection shortens the duration of the procedure.

      Level of evidence

      3.

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    • Is recipient’s body mass index a determinant of short term complications in early renal transplantation?

      Résumé
      Objectifs

      La prévalence de l’obésité n’a cessé d’augmenter ces 20 dernières années dans la population générale et parmi les patients receveurs de transplants rénaux. Dans l’esprit chirurgical, l’obésité est associée à une augmentation des difficultés chirurgicales. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de l’IMC sur les complications périopératoires.

      Méthodes

      Toutes les transplantations rénales réalisées chez l’adulte dans notre centre de 2006 à 2011 ont été analysées. Les données concernant les caractéristiques des patients, la procédure chirurgicale, les complications per- et postopératoires ainsi que la fonction rénale ont été collectées. Les patients on été repartis en 4 groupes : sous-poids (BMI<18,5kg/m2), poids normal (18,5kg/m2≤BMI<25kg/m2), surpoids (25kg/m2≤BMI<30kg/m2) et obésité (BMI≥30kg/m2). Nous avons également étudié l’impact de l’IMC sur les complications en tant que variable continue afin d’identifier de potentielles valeurs seuils.

      Résultats

      Parmi 694 patients inclus, 52 % avait un IMC normal, 7 %, 31 % et 9 % étaient respectivement en sous-poids, surpoids et obèses. En analyse multivariée, le surpoids était associé à une augmentation de la durée opératoire comparé au patients de poids normal (différence moyenne estimée à 10,4min, 95 % intervalle de confiance (IC) [4,0 ; 16,9]) et l’obésité était associée à une augmentation du risque d’éventration (odds ratio 3,1, 95 %CI [1,3 ; 7,3] comparé aux patients de poids normal). En considérant l’IMC en tant que variable continue le risque d’éventration augmentait significativement au-delà d’un IMC à 26kg/m2, de pertes sanguines et de sténose urétérale au-delà d’un IMC à 32kg/m2 et d’hématome de paroi au-delà d’un IMC à 34kg/m2.

      Conclusions

      Nous avons trouvé des seuils d’IMC au-delà desquels les pertes sanguines, le risque d’éventration, de sténose urétérale et d’hématome de paroi augmentent significativement.

      Niveau de preuve

      3.

      Is recipient’s body mass index a determinant of short term complications in early renal transplantation?

      Summary
      Objectives

      Obesity prevalence has increased over the past 20 years in the general population and among kidney transplant recipients. General surgical belief is that obesity increases surgical difficulty. The aim of this study was to assess the impact of Body Mass Index (BMI) on perioperative complications.

      Methods

      All kidney transplantations performed in adults in our centre from 2006 to 2011 were analysed. Data on patients’ characteristics, surgical protocol, intra and postoperative complications and renal function were collected. Patients were divided into 4 groups as follows: underweight (BMI<18.5kg/m2), normal weight (18.5kg/m2≤BMI<25kg/m2), overweight (25kg/m2≤BMI<30kg/m2) and obese (BMI≥30kg/m2). We also studied the impact of BMI on complications using it as a continuous variable to identify potential threshold values.

      Results

      Among 694 patients included, 52% had normal BMI, 7%, 31% and 9% were underweight, overweight and obese, respectively. In multivariate analysis, overweight was significantly associated with longer operative time compared to normal-weight patients (estimated mean difference of 10,4min, 95% confidence interval (CI) [4.0; 16.9]) and obesity was associated with an increased risk of wound dehiscence (odds ratio 3.1, 95%CI [1.3; 7.3] compared with normal-weight patients). Considering BMI as a continuous variable, the risk of parietal dehiscence significantly increased beyond a BMI of 26kg/m2, intraoperative blood loss and the risk of ureteral stenosis beyond 32kg/m2 and the risk of abdominal wall hematoma beyond a BMI of 34kg/m2.

      Conclusions

      We found BMI thresholds above which intraoperative blood loss and the risk of parietal dehiscence, ureteral stenosis, and parietal hematoma significantly increased.

      Level of evidence

      3.

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    • Long-term follow-up reveals a low persistence rate of abobotulinumtoxinA injections for idiopathic overactive bladder

      Résumé
      Introduction

      Il existe peu de données sur la tolérance et l’efficacité à long terme de l’abobotulinumtoxinA (Dysport™) dans le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique (HAVi). Nous rapportons notre expérience de l’utilisation de cette toxine.

      Matériels et méthodes

      L’ensemble des patients traités par injection d’abotulinumtoxinA pour HAVi entre 2005 et 2012 au sein de notre centre ont été inclus rétrospectivement. Les patients reçurent 150, 250 ou 500 U d’abobotulinumtoxinA lors de leur première injection. Le critère de jugement principal était le taux d’arrêt du traitement à 5 ans. Étaient également évalués: le taux d’échec, les raisons d’arrêt du traitement et la nécessité d’un traitement ultérieur.

      Résultats

      Cinquante-neuf patients ont été inclus (50 femmes et 9 hommes). Quarante-et-un patients (69.4%) reçurent 250 U d’abobotulinumtoxinA en première injection. Le suivi médian était de 83.6 mois [0.3–183.6]. Le nombre médian d’injections était de 2 [1–15]. Le taux d’arrêt de la toxine à 5 ans était de 23.4%. La principale cause d’interruption était l’échec primaire (n =21, 35.5%). Parmi les autres causes, 14 patients (23.7%) ressentirent une amélioration persistante des symptômes après une injection et 12 (20.3%) n’ont pas toléré les injections.

      Conclusion

      Au total, 59,3 % des patients ont été améliorés par une première injection d’abobotulinumtoxinA. Bien que le taux de patients toujours traités à 5 ans soit faible, l’abobotulinumtoxinA pourrait être considérée comme une alternative, hors AMM, chez les patients non répondeurs à l’onabotulinumtoxinA après échec des autres traitements conservateurs.

      Niveau de preuve

      3.

      Long-term follow-up reveals a low persistence rate of abobotulinumtoxinA injections for idiopathic overactive bladder

      Summary
      Introduction

      Little is known about long-term efficacy and tolerance of intra-detrusor injections of abobotulinumtoxinA for management of idiopathic overactive bladder (OAB). We report long-term efficacy and compliance of abobotulinumtoxinA in patients treated for OAB.

      Methods

      All patients treated with abotulinumtoxinA for OAB in a tertiary reference centre between 2005 and 2012 were included in a retrospective analysis. Patients received 150, 250 or 500 U of abotulinumtoxinA as first injection. The primary endpoint was the discontinuation rate at 5 years. Other outcomes of interest were: rate of failure, reasons for discontinuation and subsequent treatment elected in those who did not persist with abobotulinumtoxinA.

      Results

      Fifty-nine patients (50 women and 9 men) were included. Forty-one patients (69.4%) received 250 U of abobotulinumtoxinA as first injection. Thirteen patients (22%) received 500 U and 5 (8.4%) received 150 U of BoNT-A. Median follow-up was 83.6 months [0.3–183.6]. Median number of injections per patient was 2 [1–15] and median reinjection interval was 10.7 [3–86.4] months. The estimated 5-year discontinuation-free survival rate was 23.4%. Fourteen patients (23.7%) experienced persistent improvement of symptoms and 12 patients (20.3%) stopped the injections because of tolerability issues. Main cause of discontinuation was primary failure, which occurred in 21 patients (35.5%).

      Conclusion

      Overall, 59.3% of patients were successfully treated with first abobotulinumtoxinA injection. Although the estimated 5-year discontinuation-free survival rate is low, abobotulinumtoxinA could be considered as an alternative off-labelled in patients not responders to onabotulinumtoxinA after failure of other conservative measures.

      Level of proof

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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