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    Numéro 5- Volume 30- pp. 219-298 (Avril 2020)

    • Éditorial

      Prog Urol, 2020, 5, 30, 219-220

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    • Évaluation des pratiques professionnelles françaises par questionnaire en 2019 concernant la prévention et le traitement des infections urinaires sur matériel endo-urétéral

      Résumé
      Introduction

      La prévention et le traitement des infections urinaires sur matériel endo-urétéral ne font actuellement l’objet d’aucune recommandation spécifique à destination des urologues français.

      Méthodes

      Une évaluation des pratiques professionnelles (EPP) françaises a été réalisée en mai 2019 via un questionnaire Survey Monkey envoyé à l’ensemble des urologues français.

      Résultats

      Cent soixante-quinze urologues ont répondu au questionnaire soit 13 % des urologues français en exercice. Les questions concernant la gestion d’un ECBU polymicrobien en préopératoire, la gestion médicochirurgicale d’une infection sur matériel endo-urétéral et la nécessité de dépister et traiter une bactériurie avant ablation de JJ par fibroscopie concentrent les difficultés rencontrées par les urologues interrogés.

      Conclusion

      Cette EPP permet d’établir un panorama des pratiques en 2019 sur notre territoire. La variété des réponses reçues souligne l’insuffisance des recommandations actuelles et de leur diffusion.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des pratiques professionnelles françaises par questionnaire en 2019 concernant la prévention et le traitement des infections urinaires sur matériel endo-urétéral

      Summary
      Introduction

      Urological recommendations never focused on prevention and treatment of urinary tract infections related to endo-ureteral material.

      Methods

      We conducted an evaluation of French professional practices in May 2019 in the aim of highlighting the important heterogeneity of practices using a Survey Monkey inquiry.

      Results

      One-hundred-and-seventy-five urologists answered the inquiry, as to say 13% of French urologists. Questions regarding the management of pre-surgical polymicrobial urine sample, medical and surgical management of pyelonephritis on endo-ureteral material and regarding the need to diagnose and treat asymptomatic bacteriuria before endo-ureteral stent removal are the main points a majority of French urologists felt uncomfortable with.

      Conclusion

      This study evaluated French practices in 2019. The diversity of the answers highlights the need for new recommendations on these subjects of daily practice. Future recommendations should allow their homogenization based on the existing evidence-based data.

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    • Les troubles urinaires de la maladie à corps de Lewy. À propos de 19 cas

      Résumé
      Introduction

      La démence à corps de Lewy (DCL) est un syndrome parkinsonien, dont nous savons qu’il est pourvoyeur de troubles urinaires et particulièrement d’un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale. La typologie des troubles neuro-périnéaux spécifiques à la DCL a été peu décrite dans la littérature, nous avons donc réalisé une étude rétrospective descriptive de ces troubles.

      Méthode

      Étude retrospective monocentrique.

      Résultats

      Dix-neuf patients ayant un diagnostic confirmé de DCL ont été retrouvés, (63 % d’hommes, 74 ans d’âge moyen). Le symptôme principal était le syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (100 % des patients) avec une incontinence urinaire sur urgenturie très fréquente (94 %), sous-tendue par une hyperactivité du détrusor (93 %) à haut-régime de pression intra-vésicale (79 %). La dysurie était retrouvée à l’interrogatoire chez 16 % des patients, et chez 53 % en urodynamique. Au total, 92 % des patients se plaignaient d’une constipation, et notamment 44 % de troubles de la continence aux matières.

      Discussion

      Sur le plan urinaire, le symptôme le plus fréquemment décrit est l’incontinence sur urgenturie. Nous avons également retrouvé dans une moindre mesure une dysurie, parfois associée à une pathologie prostatique. Sur le plan topographique, ces symptômes pourraient s’expliquer par des dépôts d’alpha-synucléine dans le cortex fronto-temporal et le pont. L’association aux troubles ano-rectaux et génito-sexuels est fréquente. Le risque uro-néphrologique étant faible dans cette population, l’importance du dépistage est plutôt lié à l’altération de la qualité de vie.

      Conclusion

      Le symptôme urinaire le plus fréquent dans la DCL est le syndrome clinique d’hyperactivité vésicale sous-tendu par une hyperactivité détrusorienne et dans une moindre mesure la dysurie avec possible participation organique (hypertrophie prostatique).

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les troubles urinaires de la maladie à corps de Lewy. À propos de 19 cas

      Summary
      Introduction

      Lewy Body Dementia (LBD) is a Parkinsonian disorder which often leads to Lower Urinary Tract Symptoms (LUTS), especially an Overactive Bladder (OAB). There have been few LBD related LUTS depictions in the literature, which is why we did this retrospective study.

      Methods

      Retrospective single institution study.

      Results

      Nineteen patients with confirmed LBD diagnosis were found, (63% of men, mean age 74 years old). The main symptom was OAB (100% of patients) with frequent stress urinary incontinence (94%) associated with detrusor overactivity (93%) with pressure elevation (79%). Voiding difficulties were found in 16% of medical interviews, and in 53% of urodynamics. In total, 92% of patients complained of constipation, with 44% suffering from fecal incontinence.

      Discussion

      LBD is characterized by alpha-synuclein aggregates in the cerebral cortex, thus explaining associated cognitive impairment. The most commonly found LUTS is stress incontinence. We also found voiding difficulties in smaller proportion, sometimes associated with prostatism. Topographically, these symptoms could be explained by alpha-synuclein aggregates in the frontal and temporal cortex and the pons. Anorectal disorder and sexual dysfunction were frequently associated. Urological complications are scarce in this population, screening is focused in increasing quality of life, and the possibility to discriminate the different types of Parkinsonisms.

      Conclusion

      OAB is the most common lower urinary tract symptom in LBD often associated with detrusor overactivity, and less frequently voiding difficulties sometimes associated to prostatism.

      Level of evidence

      3.

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    • Impact de la sclérothérapie antégrade de varicocèle gauche clinique sur le spermogramme

      Résumé
      Objectifs

      Étudier l’évolution postopératoire précoce des paramètres du sperme après sclérothérapie antégrade (SA) de varicocèle gauche clinique (VGC) chez les hommes consultant pour infertilité avec perturbation du spermogramme, et valider l’efficacité et la sécurité du traitement.

      Matériels et méthodes

      Étude observationnelle rétrospective monocentrique portant sur des hommes présentant une VGC, consultant en centre de procréation médicalement assistée pour infertilité primaire ou secondaire du couple. Tous les patients ont été opérés par SA via abord scrotal. Après contrôles clinique et échographique à 6 semaines, un spermogramme de contrôle a été réalisé à 3–6 mois de la chirurgie. Les paramètres suivants ont été analysés : numération des spermatozoïdes, motilité, pourcentage de forme normale, et nombre total de spermatozoïdes motiles (« total motile sperm count » [TMSC]).

      Résultats

      L’étude a porté sur 138 hommes (âge médian 33 ans) avec altération du spermogramme et qui ont subi une SA de la veine spermatique pour VGC. Aucune complication Clavien>1 n’a été observée. Le contrôle postopératoire a démontré une amélioration significative de tous les paramètres du spermogramme, avec une progression des médianes respectives de 40 % de la numération (55 vs 32×106), 80 % de la concentration (20,3 vs 11,1×106/ml), de 30 % de la motilité (34,7 % vs 26,5 %), de 60 % du pourcentage de forme normale (4,0 vs 2,5 %) et du TMSC de 75 % (41,5 vs 23,7×106) (p <0,005).

      Conclusions

      La SA est une technique efficace et sécurisante pour traiter la VGC et améliorer les paramètres du sperme indicateurs de fertilité. Nos résultats suggèrent que ce traitement peut être recommandé aux hommes infertiles présentant une VGC dans la prise en charge de l’infertilité du couple.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact de la sclérothérapie antégrade de varicocèle gauche clinique sur le spermogramme

      Summary
      Objectives

      Study the early postoperative course of sperm parameters after antegrade sclerotherapy (AS) of clinical left varicocele (CLV) in men consulting for infertility with sperm disruption, and to validate the efficacy and safety of treatment.

      Materials and methods

      Monocentric retrospective observational study of men with CLV, consultant in medically assisted procreation center for primary or secondary infertility of the couple. All patients were operated by SA via scrotal approach. After clinical and ultrasound checks at 6 weeks, a control spermogram was performed at 3–6 months of surgery. The following parameters were analyzed: sperm count, motility, percent of normal form, and total number of motile sperm (“total motile sperm count” [TMSC]).

      Results

      The study involved 138 men (median age 33 years) with sperm alteration. All patients benefited from AS of their CLV. No Clavian complication > 1 was observed. Postoperative control demonstrated a significant improvement in all spermogram parameters, with a median progression of 40% of the count (55 vs 32×106), 80% of the concentration (20.3 vs 11.1×106/ml), 30% of the motility (34.7% vs 26.5%), 60% of the normal form percentage (4.0 vs 2.5%) and the 75% TMSC (41.5 vs 23%), 7×106) (p <0.005).

      Conclusions

      SA is an effective and safe technique for treating CLV and improving sperm parameters fertility indicators. Our results suggest that this treatment may be recommended to infertile men with CLV in the management of infertility of the couple.

      Level of evidence

      3.

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    • Évaluation de l’utilisation de la salle hybride sur l’activité de chirurgie en cancérologie rénale

      Résumé
      Introduction

      La néphrectomie partielle (NP) après embolisation des vaisseaux tumoraux en salle hybride (NPESH) combine l’embolisation des vaisseaux tumoraux et l’énucléation de la tumeur sous coelioscopie dans un même temps opératoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de l’utilisation d’une salle hybride sur la prise en charge des patients traités par chirurgie pour une tumeur localisée du rein.

      Matériel et méthodes

      Nous avons étudié, via la base de données uroCCR, tous les patients consécutifs pris en charge par néphrectomie partielle, dans un centre universitaire pour une tumeur du rein. Pendant la période 1, de 2011 à mai 2015, les patients ont été traités par néphrectomie partielle coelioscopique (NPC) ou ouverte (NPCO) classique. Pendant la période 2, de mai 2015 à mai 2019, les patients ont été traités par NPESH. Nous avons recueilli les caractéristiques des patients, des tumeurs, les données peropératoires et postopératoires. Ces données ont été comparées par des tests de Student et du Khi2.

      Résultats

      Quatre-vingt-sept NP ont été réalisées pendant la période 1 et 137 pendant la période 2. Le score ASA des patients de la période 2 était plus élevé (p <0,0001). La complexité tumorale et la taille tumorale médiane étaient similaires dans les deux groupes (p =0,852 et p =0,48). Le taux de complications pour les périodes 1 et 2 était de 55,2 % et 33,6 % (p =0,002). Les complications étaient moins sévères dans le groupe 2 (p =0,012). La durée médiane d’hospitalisation était de 8 et 4jours pour les périodes 1 et 2 (p <0,0001). Les marges chirurgicales positives étaient de 2 (2,3 %) et 6 (4,6 %) pour les périodes 1 et 2 (p =0,713).

      Discussion

      L’utilisation de la salle hybride a permis le développement de la NPESH qui est une technique fiable. Elle semble être une alternative intéressante à la néphrectomie partielle standard en permettant de limiter, le taux de complication et la durée de séjour.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de l’utilisation de la salle hybride sur l’activité de chirurgie en cancérologie rénale

      Summary
      Introduction

      Partial nephrectomy (NP) after embolization of tumor vessels (NPESH) in a hybrid room combines embolization of tumor vessels and enucleation of the tumor under laparoscopy in the same operative time. The purpose of this study was to assess the impact of the use of NPESH in the management of patients treated with surgery for a localized kidney tumor.

      Material and methods

      Using the uroCCR database, we included all consecutive patients operated in a university hospital for localized kidney tumor. From 2011 to May 2015, patients were treated by Standard Partial Nephrectomy (NPS) Laparoscopic or Open and from May 2015 to May 2019 by NPESH. We evaluated characteristics of patients, tumors, perioperative data and complications. These data were compared by Student and Khi2 tests.

      Results

      87 NPS were performed during Period 1 and 137 NPS were performed during period 2. The ASA score of patients undergoing NPESH was higher than NPS (P <0.0001). The tumor complexity and median tumor size were similar in the two groups (P =0.852 and P =0.48). The complication rate for NPS and NPESH was 55.2% and 33.6% (P =0.002). There were less severe complications in the NEPSH group (P =0.012). The median length of stay was 8 and 4 days for the NPS and NPESH groups (P <0.0001). Positive surgical margins were 2 (2.3%) and 6 (4.6%) for the NPS and NPESH group (P =0.713).

      Discussion

      NPESH is an efficient technique compared to NPS. It seems to be an interesting alternative to limit renal ischemia, complication rate and length of stay for the management of localized kidney tumors.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2020, 5, 30, i

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    • Recommandations CCAFU sur la prise en charge des cancers de l’appareil urogénital en période d’épidémie au Coronavirus COVID-19

      Résumé
      Objectif

      La population française est confrontée à la pandémie de COVID-19 et le système de santé a été réorienté en urgence pour la prise en charge des patients atteints du coronavirus. La prise en charge des cancers de l’appareil urinaire et génital masculin doit être adaptée à ce contexte.

      Matériel et méthode

      Un avis d’experts documenté par une revue de la littérature a été formulé par le Comité de Cancérologie de l’Association Française d’Urologie (CCAFU).

      Résultats

      La prise en charge médicale et chirurgicale des patients atteints de cancers de l’appareil urinaire et génital masculin doit être adaptée en modifiant les modalités de consultation, en priorisant les interventions en fonction du pronostic intrinsèque des cancers en tenant compte des comorbidités du patient. La protection des urologues vis-à-vis du COVID-19 doit être prise en considération.

      Conclusion

      Le CCAFU émet un avis d’experts quant aux mesures à prendre pour adapter la prise en charge des cancers de l’appareil urinaire et génital masculin au contexte de pandémie par COVID-19.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations CCAFU sur la prise en charge des cancers de l’appareil urogénital en période d’épidémie au Coronavirus COVID-19

      Summary
      Aim

      The French population is facing the COVID-19 pandemic and the health system have been reoriented in emergency for the care of patients with coronavirus. The management of cancers of the urinary and male genital tracts must be adapted to this context.

      Material and method

      An expert opinion documented by a literature review was formulated by the Cancerology Committee of the French Association of Urology (CCAFU).

      Results

      The medical and surgical management of patients with any cancers of the urinary and male genital tracts must be adapted by modifying the consultation methods, by prioritizing interventions according to the intrinsic prognosis of cancers, taking into account the patient's comorbidities. The protection of urologists from COVID-19 must be considered.

      Conclusion

      The CCAFU issues an expert opinion on the measure to be taken to adapt the management of cancers of the male urinary and genital tract to the context of pandemic by COVID-19.

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    • Intermittent catheterization: Clinical practice guidelines from Association Française d’Urologie (AFU), Groupe de Neuro-urologie de Langue Française (GENULF), Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation (SOFMER) and Société Interdisciplinaire Francophone d’UroDynamique et de Pelvi-Périnéologie (SIFUD-PP)

      Résumé
      Introduction

      L’objectif était de réaliser des recommandations sur le cathétérisme intermittent dans toutes ses composantes.

      Matériel et méthodes

      Une revue systématique de la littérature à partir de Pubmed, Embase, Google scholar a été menée en décembre 2014 avec mise à jour en avril 2019. Devant l’absence de données suffisamment robustes et compte tenu des controverses concernant cette thématique, la méthode de recommandations par consensus formalisé d’experts a été appliquée. Des comités de pilotage, cotation et de lecture ont été constitués.

      Résultats

      Au final, 78 recommandations ont pu être élaborées. Elles portent sur les indications, les modalités d’apprentissage et de réalisation, le choix du matériel, la gestion de la colonisation et de l’infection urinaire, sa réalisation dans les populations pédiatriques, gériatriques, chez les hommes ayant une hyperplasie bénigne de la prostate et chez les patients ayant une dérivation urinaire cutanée continente et la gestion des complications. Elles portent à la fois sur l’autosondage et l’hétérosondage aussi bien en structure de soins qu’en ville.

      Conclusion

      Il s’agit des premières recommandations portant spécifiquement sur le cathétérisme intermittent et incluant toutes ses composantes. Elles vont permettre d’aider les utilisateurs dans leur décision clinique relative aux indications et aux modalités du cathétérisme intermittent. Ces recommandations s’adressent aux cliniciens urologues, gynécologues, gériatres, pédiatres, neurologues, médecins de médecine physique et de réadaptation, médecins généralistes ainsi qu’autres professionnels de santé notamment les infirmières, les aidants…

      Intermittent catheterization: Clinical practice guidelines from Association Française d’Urologie (AFU), Groupe de Neuro-urologie de Langue Française (GENULF), Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation (SOFMER) and Société Interdisciplinaire Francophone d’UroDynamique et de Pelvi-Périnéologie (SIFUD-PP)

      Summary
      Introduction

      Our objective was to provide guidelines covering all aspects of intermittent catheterisation (intermittent self-catheterisation and third-party intermittent catheterisation).

      Materials and methods

      A systematic review of the literature based on Pubmed, Embase, Google scholar was initiated in December 2014 and updated in April 2019. Given the lack of robust data and the numerous unresolved controversial issues, guidelines were established based on the formal consensus of experts from steering, scoring and review panels.

      Results

      This allowed the formulation of 78 guidelines, extending from guidelines on indications for intermittent catheterisation, modalities for training and implementation, choice of equipment, management of bacteriuria and urinary tract infections, to the implementation of intermittent catheterisation in paediatric, geriatric populations, benign prostatic hyperplasia patients and continent urinary diversion patients with a cutaneous reservoir as well as other complications. These guidelines are pertinent to both intermittent self-catheterisation and third-party intermittent catheterisation.

      Conclusion

      These are the first comprehensive guidelines specifically aimed at intermittent catheterisation and extend to all aspects of intermittent catheterisation. They assist in the clinical decision-making process, specifically in relation to indications and modalities of intermittent catheterisation options. These guidelines are intended for urologists, gynaecologists, geriatricians, paediatricians, neurologists, physical and rehabilitation physicians, general practitioners and other health professionals including nurses, carers…

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    • Contamination in control group led to no effect of PSA-based screening on prostate cancer mortality at 9 years follow-up: Results of the French section of European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer (ERSPC)

      Résumé
      Introduction

      Les résultats de l’étude européenne randomisée sur le dépistage du cancer de la prostate (ERSPC) ont été publiés pour 7 pays européens (hors France) et ont montré une réduction significative de la mortalité par cancer de la prostate (PCa). Ces résultats ne faisant pas partie des résultats globaux de l’ERSPC, il d’intérêt de publier la mortalité par PCa à un suivi médian de 9 ans pour la section française de l’ERSPC.

      Matériel et méthodes

      Deux départements administratifs ont été impliqués dans l’étude. Seuls les hommes après randomisation dans le groupe de dépistage ont été invités par courrier à un test de dépistage par PSA (deux cycles à des intervalles de 4 à 6 ans). Une biopsie était recommandée si PSA>=3,0ng/mL. Aucune information autre que les recommandations de l’Association Française d’Urologie sur l’utilisation du PSA n’a été proposée au groupe témoin (décision propre des médecins et des patients). Le suivi était basé sur la base de données du registre du cancer. La contamination était définie comme la pratique de tests PSA dans le bras de contrôle. Des modèles de régression de Poisson ont été utilisés pour estimer le risque/ratio (RR) de mortalité et d’incidence du PCa dans le bras dépistage vs contrôle.

      Résultats

      À partir de 2003, 80 696 hommes âgés de 55 à 69 ans ont été inclus. Le pourcentage d’hommes dans le bras de dépistage avec au moins un test PSA (conformité) était de 31 %. Par rapport au bras témoin, l’incidence de PCa a augmenté de 10 % dans le bras de dépistage (RR=1,10; IC à 95 %=[1,04–1,16], p =0,001), mais la mortalité par PCa n’était pas différente (0,222 et 0,215 décès/1000 personnes/an; RR=1,03 [0,75–1,42], p =0,9).

      Discussion

      Les limites incluent un faible taux de participation. La pratique de test de PSA dans le bras témoin a été observée chez 32 % des hommes (contamination).

      Conclusion

      La contamination dans le groupe témoin n’a entraîné aucun effet du dépistage par dosage du PSA sur la mortalité par cancer de la prostate après un délai de 9 ans de suivi.

      Niveau de preuve

      3.

      Contamination in control group led to no effect of PSA-based screening on prostate cancer mortality at 9 years follow-up: Results of the French section of European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer (ERSPC)

      Summary
      Introduction

      European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer (ERSPC) mortality results were reported for 7 European countries (excluding France) and showed a significant reduction in Prostate cancer (PCa) mortality. As those results have not been part of the global ERSPC results, it is of interest to report PCa mortality at a median follow-up of 9 years for French section of ERSPC.

      Material and methods

      Two administrative departments were involved in the study. Only men after randomization in the screening group were invited by mail to be screened by PSA testing with two rounds at 4–6 year intervals. Biopsy was recommended if PSA>=3.0 ng/mL. No information other that the French Association of Urology recommandations on the use of PSA was offered to the control group (own decision of physicians and patients). Follow up was based on cancer registry database. Contamination defined as the receipt of PSA testing in control arm was measured. Poisson regression models were used to estimate the Rate Ratio (RR) of PCa mortality and incidence in the screening vs . control arm.

      Results

      Starting from 2003, 80,696 men aged 55–69 years were included. The percentage of men in the screening arm with at least one PSA test (compliance) was 31%. Compared to the control arm, PCa incidence increased by 10% in the screening arm (RR=1.10; 95% CI=[1.04–1.16], P =0.001), but PCa mortality did not differ (0.222 and 0.215 deaths/1000 person-years; RR=1.03[0.75–1.42], P =0.9).

      Discussion

      Limitations include low participation rate. PSA testing in the control arm was observed in 32% of men (contamination).

      Conclusions

      Contamination in control group led to no effect of PSA-based screening on prostate cancer mortality at 9 years follow-up.

      Level of evidence

      3.

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    • The prognostic value of the neutrophil-to-lymphocyte ratio in patients with testicular cancer

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer la valeur pronostique potentielle du rapport neutrophiles/lymphocytes (NLR) dans le cancer du testicule.

      Matériaux et méthodes

      Quatre-vingt patients atteints de cancer du testicule traités dans notre établissement de 2005 à 2018 ont été revus rétrospectivement. L’âge, les marqueurs tumoraux, le stade et l’histotype à la pathologie finale, le traitement médical éventuel, la récidive tumorale et les données de suivi ont été extraits. La NLR a été calculée rétrospectivement à partir de tests sanguins. Les données ont été analysées par comparaison des médianes, corrélation linéaire, régression univariée et multivariée de Cox et analyse de la courbe de survie.

      Résultats

      L’âge médian de la population était de 33 ans et le suivi médian de 40,5 mois. Globalement, le NLR médian était significativement réduit après orchidectomie (2,2 [1,55–3,09] contre 1,77 [1,34–2,46], M–W p <0,001). La NLR post-orchidectomie était plus élevée chez les patients récidivants (2,51; QI 1,84–3,74 contre 1,59; IQ 1,10–2,24; MW p =0,001), quel que soit le stade de la maladie: HR=1,85 (IC95 % 0,99–3,46) et HR=1,91 (IC95 % 0,96–3,78) pour le stade de la maladie I ou le stade≥II, respectivement. Après stratification des patients par NLR après orchidectomie (seuil optimal: 2,255), les patients avec un NLR inférieur présentaient une survie sans récidive significativement plus longue (107,7 mois [IC95 % 97,7–119,2] par rapport à 57,65 mois [IC95 %]. 48,2–81,1, p <0,001). Des analyses de risque proportionnel de Cox univariées et multivariées ont montré une NLR post-orchidectomie, un histotype lors de la pathologie finale et une maladie disséminée au diagnostic en tant que facteurs prédictifs de la récurrence.

      Conclusion

      La NLR est un biomarqueur simple et extrêmement disponible. Une NLR plus élevée après une orchidectomie a été trouvée indépendamment corrélée à un risque plus élevé de récurrence, quel que soit le stade de la maladie, ce qui pourrait potentiellement conduire à un pire pronostic.

      The prognostic value of the neutrophil-to-lymphocyte ratio in patients with testicular cancer

      Abstract
      Objectives

      To evaluate the potential prognostic value of the neutrophil-to-lymphocyte ratio (NLR) in testicular cancer.

      Materials and methods

      80 patients with testicular cancer treated at our institution from 2005 to 2018 were retrospectively reviewed. Age, tumor markers, stage and histotype at final pathology, eventual medical treatment, tumor recurrence and follow-up data were extracted. The NLR was retrospectively calculated from blood tests. Data were analyzed by medians comparison, linear correlation, univariate and multivariate Cox regression and survival curve analysis.

      Results

      Population's median age was 33 years and median follow-up was 40.5 months. Overall, the median NLR was significantly reduced after orchiectomy (2.2 [1.55–3.09] vs. 1.77 [1.34–2.46], M–W P <0.001). Post-orchiectomy NLR was higher in patients who had disease recurrence (2.51;IQ 1.84–3.74 vs 1.59; IQ 1.10–2.24; M–W P =0.001), regardless of disease's stage: HR=1,85 (95%CI 0,99–3,46) and HR=1,91 (95%CI 0,96–3,78) for stage disease I or stage II, respectively. After stratification of patients by post-orchiectomy NLR (optimal cut-off: 2.255), patients with lower NLR had significantly longer recurrence-free survival (107.7 months [95%CI 97,7–119,2] vs. 57.65 months [95%CI 48,2–81,1], P <0.001). Univariable and multivariable Cox proportional hazard analyses, showed post-orchiectomy NLR, histotype at final pathology and disseminated disease at diagnosis as predictors of recurrence.

      Conclusion

      NLR is a simple and wildly available biomarker. Higher post-orchiectomy NLR was found independently correlated to higher risk of recurrence, regardless of disease stage, which could potentially lead to a worse prognosis.

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    • Management of accessory renal arteries during aneurysm repair in a patient with end-stage renal failure

      Résumé

      La présence d’artères rénales accessoires est une variation anatomique fréquente qui peut impacter sur la technique chirurgicale au cours du traitement des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA). Nous rapportons l’image d’un scanner abdominal montrant un AAA incluant plusieurs artères rénales accessoires chez un patient connu pour une insuffisance rénale chronique terminale. Ce cas soulève la question des critères à prendre en considération afin de décider de l’attitude chirurgicale pour une prise en charge optimale de l’anévrisme et de la fonction rénale.

      Management of accessory renal arteries during aneurysm repair in a patient with end-stage renal failure

      Abstract

      The presence of accessory renal artery is a frequent anatomic variation that can challenge abdominal aortic aneurysm (AAA) repair. Here, we show an image of an abdominal aortic aneurysm extended to multiple accessory renal arteries in a patient known for an end-stage renal failure. This case raises the questions of the criteria that should be taken in consideration for an optimal management of accessory renal artery during AAA repair.

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