Accueil > Publications > Numéro 16- Volume 29- pp. 943-1006 (Décembre 2019)

    Numéro 16- Volume 29- pp. 943-1006 (Décembre 2019)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • État actuel de la résistance en France d’ E. coli au triméthoprime dans les infections urinaires aiguës simples

      Résumé
      Objectif

      L’objectif de cette étude fut d’évaluer le niveau de résistance du triméthoprime seul (TMP) vis-à-vis de souches d’E. coli isolées des urines de femmes ayant une cystite simple aiguë en milieu communautaire.

      Patients et méthodes

      Étude réalisée pendant 9 mois en 2017–18. Au total, 351 prélèvements ont été analysés. La culture a été faite selon les techniques usuelles et l’antibiogramme, réalisé selon les recommandations du CA-SFM.

      Résultats

      Le taux de résistance au TMP était de 16,5 % (58/351). Seules 11 souches d’E. coli (3 %) productrices de BLSE ont été retrouvées, dont 5 sensibles au TMP.

      Conclusions

      Le taux de résistance d’E. coli au TMP reste inférieur à 20 %, seuil du choix d’un traitement probabiliste d’une infection non grave. Considérant la bonne tolérance du TMP et son faible effet sur le microbiote en traitement court, il est licite de proposer le TMP seul dans le traitement probabiliste de la cystite aiguë simple.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      État actuel de la résistance en France d’ E. coli au triméthoprime dans les infections urinaires aiguës simples

      Summary
      Objective

      The objective of this study was to assess the level of resistance of trimethoprim alone (TMP) with respect to E. coli strains isolated from the urines of women with simple acute cystitis in community.

      Patients and methods

      Prospective study realized for 9 months in 2017–18. A total of 351 urine samples were analyzed. Culture has been made according to the usual techniques and antibiogram was carried out according to the recommendations of the CA-SFM.

      Results

      The rate of resistance to TMP was 16.5% (58/351). Only 11 strains of E. coli (3%) producing ESBL were found, 5 of which were sensitive to TMP.

      Conclusion

      The resistance rate of E. coli to TMP remains below 20%, the threshold for choosing a probabilistic treatment of a non-serious infection. Considering the good tolerance of TMP and its weak effect on the microbiota during a short treatment, one can propose TMP alone in the probabilistic treatment of simple acute cystitis.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Courbe d’apprentissage d’implantation de prothèse pénienne

      Résumé
      Introduction

      L’implantation de prothèse pénienne est un acte peu développé en France et seule une dizaine de chirurgiens réalisent la majorité des interventions chaque année. L’objectif principal est de définir le nombre minimal d’interventions nécessaires pour maîtriser cette technique opératoire (courbe d’apprentissage).

      Matériel et méthodes

      Étude de cohorte monocentrique rétrospective des premières primo-implantations de prothèses péniennes entre 2008 et 2016 dans un centre hospitalier universitaire. 68 implantations ont été effectuées consécutivement par un même opérateur. Ces 68 patients ont été répartis en deux groupes : les 20 premiers patients et les 48 derniers. Pour chaque patient, les paramètres suivants ont été mesurés : durée opératoire, complications per-opératoires, morbidité péri-opératoire selon la classification de Clavien, durée d’hospitalisation, ainsi que les résultats fonctionnels et de satisfaction du patient. Les données des patients inclus dans le premier ou deuxième groupe sont comparées par les test de Fischer ou de Wilcoxon.

      Résultats

      L’âge moyen était de 58,2 ans. La durée opératoire moyenne était de 87,7minutes. Le taux de complication total était de 16,2 %. Cinq patients du premier groupe contre 3 patients du deuxième groupe présentaient une complication post-opératoire de grade 3 selon Clavien. Ces complications comprenaient 5 infections, une érosion, un paraphimosis irréductible et une dysfonction de prothèse. Cette différence était significative (p =0,043). La durée moyenne d’hospitalisation était significativement inférieure dans le deuxième groupe (p =0,004). Il n’existait pas de différence significative concernant le taux de satisfaction avec le score EDITS (p =0,52) ou l’échelle de Likert (p =0,72).

      Conclusion

      Cette étude rétrospective monocentrique suggère que la courbe d’apprentissage pour maîtriser cette technique chirurgicale à nécessité de réaliser 20 interventions pour ce chirurgien. Une formation spécifique pourrait permettre de diminuer ce nombre mais nécessite une évaluation complémentaire.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Courbe d’apprentissage d’implantation de prothèse pénienne

      Summary
      Introduction

      Inflatable penile prosthesis surgery is relatively rare in France, and around ten surgeons perform most of this surgery.

      The objective of this study was to define the learning curve concerning this surgery.

      Methods

      This study is a retrospective monocentric cohort of first time implantation of inflatable penile prosthesis between 2008 and 2016 in a university hospital. 68 consecutive patients underwent this procedure performed by a single surgeon. These patients were dispatched into two groups: a group of the first 20 patients and a group of the 48 last patients. For each patient, multiple parameters were measured including: duration of surgery, per operative complications, post operative morbidity according to Clavien classification, length of stay, and functional satisfaction. Parameters were compared using Fisher or Wilcoxon tests.

      Results

      Patients were on average 58.2 year old and average operating time was 87.7minutes. The average complication rate was 16.2%. Five patients from the first group and 3 patients from the second group presented a grade 3 post operative complication according to Clavien classification. The complications included 5 infections, one erosion, one irreductible paraphimosis and a prosthesis dysfunction. This difference was statistically significative (P =0.043). The average duration of hospitalization was significantly shorter in the second group (P =0.004). There was no significative difference concerning the satisfaction using the EDITS score (P =0.52) or a Likert scale (P =0.72).

      Conclusion

      In this monocentric and retrospective study, the learning curve for first time implantation of inflatable penile prosthesis is acquired after 20 surgeries. Specific training could lower this number, but needs further evaluation.

      Level of evidence

      3.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Concordances et facteurs prédictifs des biopsies dans les tumeurs rénales

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la concordance entre l’histologie des biopsies des masses rénales et l’histologie définitive de la pièce d’exérèse tumorale en fonction des sous-types histologiques, et rechercher les facteurs prédictifs de non-concordance.

      Matériels

      Nous avons réalisé une étude mono-centrique rétrospective, incluant 156 patients atteints d’une tumeur rénale ayant bénéficié d’une biopsie de la masse avant traitement chirurgical. La sensibilité et la spécificité des biopsies des masses rénales pour le diagnostic histologique des différentes tumeurs rénales ont été calculées.

      Résultats

      Cent cinquante-huit biopsies de masses rénales ont été réalisées entre 2001 et 2016. Cent quarante-trois carcinomes à cellules rénales ont été retrouvés sur les pièces opératoires dont 135 avaient été diagnostiqués par la biopsie. Le taux de concordance global était de 88 %. Le taux de concordance pour la détermination du grade nucléaire de Furhman (bas grade vs haut grade) était de 72,9 %. La cohorte a été scindée en 2 groupes selon l’existence (groupe 1, n =139) ou l’absence de concordance (groupe 2, n =19). Les groupes 1 et 2 différaient par une prédominance masculine dans le groupe 1 (66 % vs 37 %, p =0,013), une distance entre le sinus et la tumeur supérieure à 4mm (65 % vs 42 %, p =0,05).

      Conclusion

      Dans la prise en charge du cancer du rein la ponction biopsie rénale est un examen fiable. Cependant, certains facteurs principalement liés à l’anatomie de la tumeur (tumeur intrasinusale) et à sa composition histologique participent à sa non-contribution diagnostique.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Concordances et facteurs prédictifs des biopsies dans les tumeurs rénales

      Summary
      Aim

      Evaluate the concordance between the renal lesions biopsy's histology and the final histology of the surgical specimen according to histological subtype, and search for predictive factors of non-concordance.

      Material

      We performed a monocentric retrospective study that included 156 patients suffering from a renal tumor that benefited a lesion biopsy before surgical treatment. Sensibility and specificity of the renal lesion's biopsy for histological diagnostic of the different renal tumors where calculated.

      Results

      One hundred and fifty-eight renal tumor biopsies were realized between 2001 and 2016. One hundred and forty-three renal cell carcinoma were found on the surgical piece, 135 were diagnosed on prior biopsy. Global concordance rate was 88%. For the establishment of the nuclear Fuhrmann grade, the concordance rate (low vs. high grade) was 72.9%. The cohort was divided into 2 groups according to the existence (group 1, n =139) or the absence (group 2, n =19) of concordance. Group 1 and 2 differed by the predominance of men in group 1 (66% vs. 37%, P =0.013), distance between the sinus and the tumor above 4mm (65% vs. 42%, P =0.05).

      Conclusion

      In renal tumor care, renal biopsy is a reliable testing. However, some factors most likely linked to the tumor anatomy (intra-sinusal tumor) and their histological composition were involved in the lack of non-contribution to the diagnosis.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lithiase urinaire héréditaire : expérience d’un service de néphrologie

      Résumé
      Introduction

      Les facteurs génétiques sont à prendre en considération dans le diagnostic étiologique de la lithiase urinaire. Le but de cette étude rétrospective est de déterminer les caractéristiques cliniques, métaboliques et évolutives de la lithiase urinaire héréditaire chez nos patients.

      Matériels et méthodes

      Sur une période de 10 ans allant de 2008 à 2018, nous avons colligé 60 cas de lithiase urinaire héréditaire. Les malades ont été adressés pour, un suivi à un âge adulte d’un service de pédiatrie dans neuf cas, un bilan étiologique dans 42 cas et pour une insuffisance rénale chronique dans neuf cas.

      Résultats

      Il s’agit de 35 hommes et de 25 femmes avec un genre ratio H/F : 1,4. L’âge moyen au moment du diagnostic de la cause héréditaire de la lithiase urinaire était de 28,6 ans (3 mois–63 ans). Le délai moyen entre le début de la lithiase urinaire et le diagnostic étiologique était de 8 ans (0–42 ans). Nous avons noté 31 cas de cystinurie, 18 cas d’hyperoxalurie primaire de type 1 avec deux mutations du gène AGXT (I244T dans 14 cas et 33-34 Insc dans 3 cas) et 11 cas de tubulopathie rénale. Quatorze patients avaient une insuffisance rénale chronique dont cinq au stade terminal. La cristallurie était positive dans 62 % des cas. L’analyse morpho-constitutionnelle des calculs a été faite dans 37 cas et a contribué au diagnostic dans 29 cas. Après un suivi moyen de 16 ans, nous avons noté une fonction rénale normale dans 42 cas, une insuffisance rénale chronique dans sept cas, une prise en charge en dialyse dans 10 cas tous atteints d’une HOP type 1 et une transplantation rénale dans un cas.

      Conclusion

      Le diagnostic étiologique de la lithiase urinaire héréditaire dans notre étude a été fait avec un retard important. La cystinurie a constitué l’étiologie la plus fréquente et l’hyperoxalurie primaire était l’affection la plus grave.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Lithiase urinaire héréditaire : expérience d’un service de néphrologie

      Summary
      Introduction

      Genetic factors must be considered in etiological diagnosis of urinary lithiasis. The aim of this study was to determine clinical, metabolic characteristics and the progression of hereditary urinary lithiasis in our patients.

      Methods

      A retrospective study was conducted between 2008 and 2018 and 60 patients were included. Patients were referred to our department from pediatrics departments to be followed-up in adulthood in 9 cases, for etiological investigation in 42 cases and for chronic renal failure in 9 cases.

      Results

      Thirty-five men and twenty-five women were enrolled in this study with a M/F sex ratio equal to 1.4. The mean age at the time of diagnosis of the hereditary character of the urinary lithiasis was 28.6years (3months–63years). The average delay between the onset of the lithiasis disease and the etiological diagnosis was 8years (0–42years). We noted 31 cases of cystinuria, 18 cases of primary hyperoxaluria type 1 with two mutations (I244T in 14 cases, 33-34 Insc in 23 cases) and 11 cases of renal tubulopathy. Fourteen patients were affected with chronic renal failure, of which five were in the end-stage renal disease. Crystalluria was positive in 62% of cases. The morpho-constitutional analysis of stones was performed in 37 cases and it contributed to the diagnosis in 29 cases. After an average follow-up of 16years, we noted normal renal function in 42 cases, chronic renal failure in 7 cases, hemodialysis in 10 cases all with primary hyperoxaluria and transplantation in 1 case.

      Conclusion

      The etiological diagnosis of hereditary urinary lithiasis in our study was made with considerable delay. Cystinuria was the most frequent etiology and primary hyperoxaluria was the most serious affection.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • IRM de prostate et dépistage : enquête de la pratique auprès des médecins généralistes de Bourgogne-Franche-Comté

      Résumé
      Objectif

      Notre enquête avait pour objectif de décrire les pratiques des médecins généralistes concernant le dépistage du cancer de prostate, la prescription d’IRM prostatique et de rechercher les facteurs associés à la prescription d’une IRM prostatique (IRMp).

      Méthode

      Un questionnaire a été adressé à 1127 médecins généralistes de Bourgogne–Franche Comté avant la publication des dernières recommandations du CCAFU.

      Résultats

      93 médecins ont répondu soit un taux de réponse de 8,3 %. Quatre-vingts médecins (86 %) répondaient réaliser un dépistage du cancer de prostate. Les principaux moyens utilisés étaient le dosage du PSA seul (23 praticiens, 28,8 %) ou l’association dosage du PSA et toucher rectal (36 praticiens : 45 %). À noter que 31 praticiens (39 %), ne réalisaient pas le Toucher Rectal (TR) dans le cadre du dépistage du cancer de prostate. Trente-deux médecins prescrivaient des IRMp (34,5 %.) avant toute consultation en urologie. Les principales indications étaient plusieurs dosages de PSA anormaux (27 soit 84,4 %) et/ou toucher rectal suspect (15 soit 46,9 %). Les raisons de cette prescription étaient principalement la possibilité de gain de temps pour la prise en charge du patient. Le dépistage était réalisé indépendamment des caractéristiques démographiques des médecins interrogés De même, la prescription de l’IRM de prostate n’était pas en lien avec la réalisation ou non du dépistage du cancer de prostate quel que soient les moyens de dépistages utilisés.

      Conclusion

      Il semble que la prescription de l’IRMp soit déjà entrée dans les habitudes de prescription d’un certain nombre de médecins généralistes.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      IRM de prostate et dépistage : enquête de la pratique auprès des médecins généralistes de Bourgogne-Franche-Comté

      Summary
      Purpose

      The goal of our study was to describe general practitioner's (GP) practice regarding prostate cancer screening, the prescribing of prostate MRI and to investigate the factors associated with the prescribing of prostate MRI (pMRI).

      Methods

      A survey was addressed to 1127 GP of the “Bourgogne–Franche Comté” region before the new CCAFU's guidelines publication.

      Results

      93 practitioners responded, giving a response rate of 8.3%. Eighty GP (86%) responded performing prostate cancer screening. The main means used were the assaying of PSA alone (23 practitioners, 28.8%) or the combination of PSA dosage and digital rectal examination (36 practitioners: 45%). It should be noted that 31 practitioners (39%) did not perform digital rectal examination as part of prostate cancer screening. Thirty two physicians prescribed pMRIs (34.5%.) before any urological consultation. The main indications were several abnormal PSA assays (27 GP, 84.4%) and/or suspicious rectal examination (15 GP, 46.9%). The main reason of this prescription was the gain of time for patient or urologist. Screening was carried out independently of the demographic characteristics of the physicians interviewed. Similarly, the prescription of prostate MRI was not related to the achievement of prostate cancer screening or the screening methods used.

      Conclusion

      It seems that the prescription of pMRI has already become part of the prescribing habits of a number of general practitioners.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Quand introduire une hormonothérapie après prostatectomie totale avec curage ganglionnaire positif ? Étude des facteurs influençant le délai d’introduction de l’hormonothérapie

      Résumé
      Introduction

      L’hormonothérapie adjuvante, selon Messing, est le traitement de référence après prostatectomie totale et envahissement ganglionnaire. Néanmoins, ce traitement a des effets secondaires et à l’heure du taux de PSA et du curage étendu, ce dogme est remis en cause. Le but de cette étude est de décrire les caractéristiques oncologiques des patients pouvant expliquer le délai d’introduction d’une hormonothérapie chez les patients avec envahissement ganglionnaire.

      Méthodes

      Étude monocentrique, rétrospective portant sur 161 patients opérés novembre 1988 à février 2018 dans notre institution, ayant eu une prostatectomie totale dont le curage s’est révélé positif. Pour chaque patient, ont été relevées les données pré opératoires (âge, stade clinique, résultats des biopsies prostatiques, classification de d’Amico) et postopératoires (résultats anatomopathologiques, nombre de ganglions retirés et envahis). La date d’introduction de l’hormonothérapie a été notée. La survie sans traitement hormonal a été établie selon la courbe de Kaplan–Meier et les facteurs oncologiques pré et post opératoires pouvant influencer la mise sous hormonothérapie ont été recherchés selon les tests de Chi2 et de Student, la différence étant significative si p <0,05.

      Résultats

      Le nombre moyen de ganglions prélevés était de 12 [1-40]. Le nombre moyen de ganglions envahis était de 2,5 [1-24], le pourcentage moyen de ganglions envahis de 25 % (2,5-100). Avec un suivi moyen de 95 mois (3-354), 88 patients (54,6 %) n’avaient pas de traitement hormonal. Le délai moyen avant introduction d’un traitement hormonal était de 40 mois [0-310]. La survie actuarielle sans hormonothérapie était à 3 ans de 52 % et à 5 ans de 51 %. Seul le pourcentage de ganglions envahis apparaissait comme un facteur déterminant le délai d’introduction d’une hormonothérapie. (29,32 % vs 21,99 % ; p =0,047). La survie sans traitement hormonal était significativement plus élevée chez les patients présentant un envahissement ganglionnaire inférieur à 25 % (p <0,0001) et lorsque le nombre de ganglion envahi était supérieur à 2 (p =0,0294).

      Conclusion

      L’envahissement ganglionnaire est un facteur de mauvais pronostic après prostatectomie totale qui conduit à la mise sous hormonothérapie. Notre étude a identifié le pourcentage et le nombre de ganglions envahis comme facteurs permettant d’identifier un groupe de patients qui pourrait bénéficier d’un retard d’introduction de cette hormonothérapie.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Quand introduire une hormonothérapie après prostatectomie totale avec curage ganglionnaire positif ? Étude des facteurs influençant le délai d’introduction de l’hormonothérapie

      Summary
      Introduction

      Adjuvant hormone therapy is the standard treatment after total prostatectomy with positive lymph node. However, this treatment has side effects and at the time of the PSA era and extensive lymph node dissection, this principle is questioned. The aim of this study is to describe the oncological characteristics of patients that may explain the delay in introducing hormone therapy in patients with positive lymph node.

      Methods

      Monocentric, retrospective study of 161 patients from November 1988 to February 2018 in a single French University Hospital, having undergone radical prostatectomy with positive lymph nodes on pathology. For each patient, preoperative data (age, clinical stage, biopsy results, d’Amico classification) and postoperative data (pathological results, number of lymph nodes removed, number of positive lympnodes, recurrence free survival, specific survival and overall survival) were collected. The date of introduction of hormone therapy was noted and survival without hormonal therapy was established according to the Kaplan Meier curve. The pre- and post-operative oncological factors that could influence hormone therapy introduction were investigated with Chi2 and Student tests (statistically significant when P <0.05).

      Results

      The mean number of lymph nodes removed was 12 [1-40]. The mean number of positive lymph nodes was 2.5 [1-24], the mean percentage of positive lymph nodes was 25% (2.5-100). After a mean follow-up of 95 months (3-354), 88 patients (54.6%) had no hormonal treatment. The average time to hormonal treatment was 40 months [0-310]. At 3 years, survival without hormone therapy was 52% and 51% at 5 years. Only the percentage of positive lymphnodes appeared to be a significant predictor of the introduction of hormone therapy. (29.32% vs. 21.99%, P =0.047). Hormone-free survival was significantly higher in patients with lymph node involvement less than 25% (P <0.0001) or with less than 2 positive lymph nodes (P =0.0294).

      Conclusion

      Lymph node invasion is a factor of poor prognosis after total prostatectomy and leads to introduce hormone therapy. Our study identified the percentage and number of positive lymph nodes as factors that identify patients who may be delayed in introducing this hormone therapy.

      Level of proof

      3.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Évaluation rétrospective multicentrique de l’efficacité de bandelettes sous urétrales quatre bras et ajustables dans la prise en charge des incontinences urinaires légères et modérées après prostatectomie totale

      Résumé
      Objectifs

      Réaliser une évaluation rétrospective multicentrique de l’efficacité de bandelettes sous urétrales en première intention dans la prise en charge des incontinences urinaires légères et modérées après prostatectomie totale.

      Matériel et méthode

      Nous avons réalisé une étude multicentrique incluant tous les patients présentant une incontinence urinaire d’effort légère à modérée après prostatectomie totale ayant bénéficié de la pose de bandelettes ajustables ou de bandelettes quatre bras en première intention. Nous avons recueilli le nombre de protections avant l’intervention ainsi qu’un an après la pose de bandelette.

      Résultats

      Une bandelette 4 bras ou ajustable a été posée à 65 hommes. Le taux de guérison était de 33,3 % (n =5) pour Remeex, 52 % (n =13) pour TOMS et 46,7 % (n =12) pour les Virtue (p =0,07). Le taux d’échec était de 26,7 % (n =4) pour Remeex, 24 % (n =6) pour TOMS et 40 % (n =10) pour les Virtue (p =0,18). Le taux global de complication était 40 % (n =6) pour Remeex, 28 % (n =7) pour TOMS et 16 % (n =4) pour les Virtue (p =0,19).

      Conclusion

      Cette étude confirme que les bandelettes sous urétrales sont une thérapeutique efficace chez les patients présentant une incontinence urinaire légère ou modérée.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation rétrospective multicentrique de l’efficacité de bandelettes sous urétrales quatre bras et ajustables dans la prise en charge des incontinences urinaires légères et modérées après prostatectomie totale

      Summary
      Introduction

      Objective of the study to carry out a retrospective multicentric evaluation of the efficacy of male slings in the management of mild and moderate urinary incontinence after radical prostatectomy.

      Method

      We performed a multi-center study that included all patients with mild to moderate urinary stress incontinence after radical prostatectomy with adjustable slings or four-arm slings. We collected the number of protections before the procedure and one year after the application of the male sling.

      Results

      A 4 arms or adjustable sling was put to 65 men. The cure rate was 33.3% (n =5) for Remeex, 52% (n =13) for TOMS, and 46.7% (n =12) for Virtue (P =0.07). The failure rate was 26.7% (n =4) for Remeex, 24% (n =6) for TOMS, and 40% (n =10) for Virtue (P =0.18). The overall complication rate was 40% (n =6) for Remeex, 28% (n =7) for TOMS, and 16% (n =4) for Virtue (P =0.19).

      Conclusion

      This multicentric retrospective series confirms that male slings are a usefull therapy for patients with mild or moderate urinary incontinence.

      Level of evidence

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2019, 16, 29, i

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Health care utilization by men with prostate cancer during the year before their death: A 2015 population-based study

      Résumé
      Introduction

      Étudier les caractéristiques et recours aux soins des hommes présentant un cancer de la prostate (CP) lors de leur dernière année et mois de vie, qui sont peu connus.

      Matériel et méthodes

      Les hommes traités pour un CP (2014–2015) décédés en 2015 et couverts par le régime général de l’Assurance maladie (77 % de la population française) ont été repérés dans le système national des données de santé incluant les soins remboursés en ville, à l’hôpital et leurs causes de décès.

      Résultats

      Ont été inclus, 11 193 hommes (âge moyen 81 ans, SD 9,6). Près de 58 % étaient décédés en hôpital de court séjour (HCS), 4 % lors d’une hospitalisation à domicile, 9 % en soins de suite et de réadaptation, 9 % en Ehpad et 21 % à domicile. L’année du décès, la quasi-totalité a été hospitalisée au moins une fois en HCS et 47 % ont eu des soins palliatifs hospitaliers (SPH), dont 8 % avant leur décès. Le dernier mois, 76 % ont été admis au moins une fois en HCS, 43 % ont eu recours aux services d’urgence et 14 % de réanimation, 7 % à une séance de chimiothérapie, 24 % ont eu une délivrance en ville d’un agent antinéoplasique. Un cancer était la cause principale de décès pour 63 % des hommes dont un CP pour 40 % et une cause cardiovasculaire pour 13 % avec de fortes variations selon l’âge, le lieu de décès, le recours aux SPH. Le coût moyen remboursé par homme la dernière année était de 38 750€ (avec SPH 48 601€).

      Conclusions

      En France, la prise en charge de la fin de vie des personnes avec un CP quel que soit la cause du décès est centrée sur les SSH et les SPH essentiellement lors du décès Les valeurs de certains indicateurs de prise en charge le dernier mois sont élevés.

      Niveau de preuve

      4.

      Health care utilization by men with prostate cancer during the year before their death: A 2015 population-based study

      Summary
      Introduction

      To study the characteristics and health care utilization of men with prostate cancer (PCa) during their last year and last month of life, as these data have been rarely reported to date.

      Subjects and method

      Men covered by the national health Insurance general scheme (77% of the French population) treated for PCa (2014–2015), who died in 2015 were identified in the national health data system, including reimbursed hospital and outpatient care, and their causes of death.

      Results

      A total of 11,193 men (mean age: 81 years, SD: 9.6) were included. Almost 58% of these men died in a short-stay hospital (SSH), 4% died in hospital-at-home, 9% died in Rehab, 9% died in skilled nursing homes and 21% died at home. During the last year of life, almost all men were hospitalised at least once in SSH and 47% received hospital palliative care (HPC), immediately prior to death in 8% of cases. During the last month of life, 76% of men were hospitalised at least once in SSH, 43% attended an emergency department and 14% were admitted to intensive care, 7% received a chemotherapy session, and 24% received an antineoplastic agent dispensed by a retail pharmacy. Cancer was the main cause of death for 63% of men, corresponding to PCa in 40% of cases, and cardiovascular disease was the main cause of death for 13% of men with marked variations according to age, place of death, and use of HPC. The mean cost reimbursed per man during the last year of life was €38,750 (€48,601 including HPC).

      Conclusions

      In France, end-of-life management of men with PCa, regardless of the cause of death, is centered on SSH and HPC, essentially at the time of death. Certain indicators of end-of-life management were particular high.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé