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    Numéro 3- Volume 29- pp. F61-F90 (Septembre 2019)

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    • Place des auto-sondages dans la prise en charge préopératoire des hommes en rétention aiguë d’urine

      Résumé
      Objectifs

      La rétention aiguë d’urine liée à une hyperplasie bénigne de la prostate est une situation courante en urologie. En cas d’échec de sevrage de sonde après un épisode de rétention d’urine, la sonde est repositionnée et une intervention chirurgicale est proposée. Dans l’intervalle, un drainage des urines doit être réalisé. Le but de ce travail est de préciser les bénéfices de l’auto-sondage chez le patient en attente d’une chirurgie de désobstruction prostatique.

      Méthode

      Une revue de la littérature a été réalisée à partir de la base de recherche PubMed portant sur le risque infectieux lié aux techniques de sondage à demeure et à l’alternative apportée par l’auto-sondage.

      Résultats

      La réalisation d’auto-sondages réduit le risque infectieux, améliore la qualité de vie des patients et donne de meilleurs résultats post-opératoires.

      Conclusion

      La technique la plus adaptée pour réduire le risque de complication infectieuse est la mise en place d’auto-sondages. Ils permettent de préserver la qualité de vie des patients en attente de chirurgie. Ils doivent donc être proposés autant que possible après un premier épisode de rétention aiguë d’urines.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place des auto-sondages dans la prise en charge préopératoire des hommes en rétention aiguë d’urine

      Summary
      Objectives

      Acute urine retention associated with benign prostatic hyperplasia is a common situation in urology. In case of failure of catheter withdrawal after an episode of acute retention of urine, the catheter is repositioned and surgical management is proposed. In the meantime urine drainage should be performed. The aim of this work is to clarify the benefits of intermittent self-catheterization in patients waiting for prostatic surgery.

      Methods

      A literature review was conducted with PubMed search based on the infectious risk associated with indwelling catheterization (urethral catheterization or suprapubic catheter) and the alternative provided by intermittent self-catheterization.

      Results

      Intermittent self-catheterization reduces the risk of infection, improves the quality of life and leads to better postoperative results.

      Conclusion

      Nowadays, the most appropriate technique to reduce the risk of infectious complication is the establishment of intermittent self-catheterization. It preserves the quality of life of patients waiting for surgery. Intermittent self-catheterization should therefore be offered as much as possible after a first episode of acute urinary retention waiting for prostatic desobstruction surgery.

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    • L’imagerie par TEP-18F-choline et TEP-PSMA en onco-urologie : qu’en attendre et quand la demander en 2019 ?

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cet article est d’apporter des réponses pragmatiques aux questions portant, d’une part, sur la disponibilité des radios pharmaceutiques tels que la choline ou le PSMA en France, et d’autre part, sur les indications et les limites de la tomographie à émission de positons (TEP) en 2019.

      Méthode

      Cet article se décompose en 2 parties, la première sur la disponibilité des radiopharmaceutiques tels que la choline et PSMA, et la deuxième à partir de données récentes (2015–2018), sur l’apport de la TEP dans l’optimisation de la prise en charge du cancer de prostate à différentes phases de son évolution.

      Résultats

      Dans la rechute biologique, la détection du site en TEP-choline dépend du taux de PSA (≥1ng/mL), de la cinétique PSA (si PSA≤2ng/mL) tandis que la TEP-PSMA serait plus performante pour des taux<1ng/mL. Lors du diagnostic initial la TEP peut affiner le diagnostic et mieux définir la stratégie thérapeutique dans le carcinome de prostate localisé à haut risque métastatique. La TEP montre un intérêt grandissant lors de la planification de la radiothérapie et dans l’évaluation des thérapeutiques systémiques notamment chez les patients résistants à la castration.

      Conclusion

      L’imagerie moléculaire par TEP permet d’envisager des thérapies personnalisées, cependant de larges études prospectives restent encore nécessaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’imagerie par TEP-18F-choline et TEP-PSMA en onco-urologie : qu’en attendre et quand la demander en 2019 ?

      Summary
      Objective

      The aim of this article is to provide pragmatic answers to questions on the availability of pharmaceutical radio nucleides such as choline or PSMA in France, and on the indications and limitations of tomograph positron emission (TEP) in 2019.

      Method

      This article is divided into two parts, the first on the availability of radiopharmaceuticals such as choline and PSMA and the second, based on recent data (2015–2018), on the contribution of PET in optimizing the management of prostate cancer at different stages of its evolution.

      Results

      In the biological relapse, the detection of the site in PET-choline depends on the rate of PSA (≥1ng/mL), the kinetics PSA (if PSA≤2ng/mL) while the PET-PSMA appears more efficient for rate PSA<1ng/mL. During the initial diagnosis, PET can refine the diagnosis and better define the therapeutic strategy in localized prostate carcinoma at high-risk metastatic. PET is showing increasing interest in the planning of radiotherapy and in the evaluation of systemic therapies, especially in castration-resistant patients.

      Conclusion

      PET molecular imaging allows for personalized therapies, but large prospective studies are still needed.

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    • Promontofixation cœlioscopique : les points clefs de la technique chirurgicale

      Résumé
      Introduction et objectifs

      La promontofixation cœlioscopique est considérée comme le traitement de choix du prolapsus de la femme jeune car elle associe les avantages de la chirurgie prothétique par voie abdominale, avec celles d’une technique mini-invasive. De nombreuses variantes se sont développées autour de cette intervention et rendent parfois difficile l’analyse des résultats. L’objectif de cet article est de faire une mise au point sur les différents aspects de la technique chirurgicale.

      Méthode

      Description et recommandations sur les différents aspects de la technique chirurgicale fondée l’expérience des auteurs (trucs et astuces) mais aussi à partir des données de la littérature.

      Résultats

      Nous décrirons les différents temps de la double promontofixation cœlioscopique avec conservation utérine. Bien qu’il n’existe pas de données comparatives concernant les sites et modes de fixation des prothèses, il convient de se référer aux résultats des grandes séries et de privilégier de la fixation des prothèses à l’aide de fils, en avant sur l’isthme utérin et la paroi vaginale antérieure et en arrière sur les muscles releveurs. De même, il est conseillé de fixer sans tension excessive les prothèses sur le promontoire à l’aide de fils non résorbables et d’effectuer une péritonisation de ces prothèses. Il n’est pas recommandé de mettre systématiquement une prothèse postérieure inter recto-vaginale en prévention de rectocèle secondaire.

      Conclusion

      L’utilisation de prothèses non résorbables par voie haute (promontofixation) permet de traiter les prolapsus des organes pelviens avec des bons résultats et peu de complications y compris en termes d’exposition et d’infection de prothèses. Elle est considérée à ce titre comme la technique chirurgicale de référence et les différents aspects de la technique chirurgicale doivent donc à ce titre être bien codifiés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Promontofixation cœlioscopique : les points clefs de la technique chirurgicale

      Summary
      Introduction and objectives

      Laparoscopic sacrocolpopexy is considered as the gold standard for the surgical treatment for urogenital prolapse because it combines the advantages of abdominal route for prosthetic prolapse repair with those of a minimally invasive technique. Many variants have been described and make results difficult to analyze. The purpose of this article is to focus on the different technical aspects of this surgery.

      Method

      Description and recommendations on different aspects of the surgical technique based on the experience of the authors (tips and tricks) but also from the data of the literature.

      Results

      We will describe the different steps of laparoscopic sacrocolpopexy with two mesh and with uterine preservation. Although there are no comparative data on sites and methods of fixation of prostheses, we have to refer to the results of large series. There is a consensus on fixation of prostheses with the help of threads, forward on uterine isthmus and the anterior vaginal wall and back on the levator muscles. Similarly consensus is to fix prostheses on the promontory without excessive tension and with non-absorbable thread and close the peritoneum on these prostheses. It is not recommended to systematically put an inter-recto-vaginal prosthesis in prevention of secondary rectocele.

      Conclusion

      Laparoscopic sacrocolpopexy with non-resorbable prostheses can treat pelvic organ prolapse with good results and few complications including in terms of prothetic exposure or infection. Considered as the reference surgical technique for prolapse repair, the various aspects of this procedure must therefore be well codified.

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    • Cockpit et bloc : comparables ou pas ? Tout est affaire de point de vue

      Résumé

      Où peut décemment commencer et s’achever l’analogie entre un cockpit d’avion et un bloc opératoire ? Les équipes de soignants n’ayant généralement pas accès au poste de pilotage, leur opinion se forge trop souvent au travers de lieux communs, d’idées reçues et autres croyances aux fondements incertains. Jean-Pierre Henry partage ses 20 ans d’expérience sur Mirage 2000 sous l’angle des thématiques abordées par les équipes de bloc opératoire qu’il côtoie depuis 5 ans. À quoi sert une check-list dans un avion ? Le commandant de bord est-il le seul responsable dans l’avion ? Le milieu aéronautique de combat est-il prévisible ? L’objectif n’est pas tant de mettre fin aux schémas équivoques que d’inspirer les professionnels de santé sur d’éventuelles adaptations de pratiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cockpit et bloc : comparables ou pas ? Tout est affaire de point de vue

      Summary

      Where the analogy between an airplane cockpit and an operating theatre could properly begin and end? As healthcare teams generally do not have access to the flight deck, their opinion is often formed through commonplaces, misconceptions and other beliefs with uncertain foundations. Jean-Pierre Henry shares his 20 years of experience flying the Mirage 2000 jet, from the point of view of the themes tackled by the operating theatre teams he has been working with for the past five years. What is the purpose of a checklist on an airplane? Is the captain the only person responsible for the plane? Is the aeronautical combat environment predictable? The goal is not so much to put an end to ambiguous patterns as to inspire healthcare professionals about possible adaptations of practices.

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    • Editorial Board

      Progrès FMC, 2019, 3, 29, i

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