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    Numéro 8-9- Volume 29- pp. 393-464 (Juillet 2019)

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    • Photothérapie dynamique dans le cancer de la prostate à faible risque. Revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      Actuellement, environ 50 % des cancers de la prostate nouvellement diagnostiqués sont localisés à la glande prostatique et de faible risque selon la classification de d’Amico. Les thérapies focales, dont l’objectif est le traitement de la seule lésion index du cancer, apparaissent comme une nouvelle alternative en cours d’évaluation dans la prise en charge de ces cancers. Outre l’intérêt dans le contrôle de la maladie, ces thérapies focales présentent un très faible risque de morbidité. La photothérapie dynamique à visée vasculaire (VTP) est l’une de ces nouvelles thérapies émergentes.

      Méthode

      Une revue exhaustive de la littérature concernant la VTP en cancérologie prostatique a été réalisée. Une recherche par les mots clés suivant « low-risk prostate cancer  », « focal treatment  », « vascular targeted photodynamic therapy  » « TOOKAD » a été réalisée dans Pubmed et Embase.

      Résultats

      Dans les différentes études de phase II, la VTP a montré un taux de 80 % de biopsies négatives à 6 mois, avec une bonne tolérance clinique. L’étude européenne de phase III, prospective randomisée comparant le VTP à la surveillance active, a montré une plus faible proportion de progression, ainsi qu’une durée avant progression plus importante pour la VTP. Les évènements indésirables sont majoritairement modérés et transitoires. La qualité de vie des patients est préservée, avec un impact modéré sur les fonctions érectiles et urinaires.

      Conclusion

      La VTP semblent être une nouvelle approche prometteuse dans le cancer de la prostate localisé de faible risque.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Photothérapie dynamique dans le cancer de la prostate à faible risque. Revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      Currently, about 50% of newly prostate cancers are localized and low-risk according to D’Amico risk classification. Focal therapies whose objective is to treat only the index lesion appear as a new alternative being evaluated in the management of these cancers. Besides the interest in the control of the disease, focal therapies present a very low risk of morbidity. Vascular targeted photodynamic therapy (VTP) is one of these new emerging therapies.

      Method

      An exhaustive review concerning VTP in prostate cancer was carried out. A search by the following keywords “low-risk prostate cancer”, “focal treatment”, “vascular targeted photodynamic therapy” “TOOKAD” was carried out in Pubmed and Embase.

      Results

      In phase II studies, VTP showed a rate of 80% negative biopsies at 6 months, with good clinical tolerance. The European phase III, randomized prospective study, comparing VTP to active surveillance showed a lower proportion of progression, as well as a more significant duration before progression for VTP. The adverse events are mostly moderate and transient. The quality of life of patients is preserved, with a moderate impact on erectile and urinary functions.

      Conclusion

      VTP appear to be a promising new approach in localized low-risk prostate cancer.

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    • Évaluation de la rachianesthésie en chirurgie ambulatoire urologique, comparaison entre deux anesthésiques locaux (Chloroprocaïne/Bupivacaïne)

      Résumé
      Introduction

      La rachianesthésie en urologie ambulatoire est controversée (durée d’hospitalisation, risque de rétention). L’objectif principal était d’évaluer la rachianesthésie en ambulatoire et comparer 2 anesthésiques locaux secondairement.

      Matériel

      Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les patients opérés en chirurgie ambulatoire urologique sous rachianesthésie entre décembre 2011 et mai 2015, répartis en deux groupes selon l’anesthésique local utilisé : bupivacaïne (BP) et chloroprocaïne (CP). Les variables quantitatives étaient comparées par test t de Student, les variables qualitatives par test de &khgr; 2.

      Résultats

      Soixante-quinze patients inclus dont 71 (95 %) sortis le même jour. Les contre-indications de sortie étaient : patient seul à domicile(1), caillotage vésical(1), intolérance JJ(1), retard reprise mictionnelle(1). La durée moyenne d’acte était de 27±19min, celle de SSPI de 55±31min, celle de séjour de 360±91min. Un total de 45 patients (60 %) ont reçu de la BP et 30 (40 %) de la CP. La durée de séjour moyenne en SSPI était significativement réduite dans le groupe CP (47±24min vs 61±34min, p =0,04). Un patient a présenté un retard mictionnel dans le groupe BP sans différence significative. Pas de différence significative pour les autres critères étudiés en dehors de l’âge moyen qui est plus élevé dans le groupe CP (p =0,02).

      Conclusion

      La rachianesthésie est adaptée à l’urologie ambulatoire sans augmenter le risque de rétention urinaire, notamment avec la CP qui diminuerait la durée de séjour en SSPI comparée à la BP.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de la rachianesthésie en chirurgie ambulatoire urologique, comparaison entre deux anesthésiques locaux (Chloroprocaïne/Bupivacaïne)

      Summary
      Introduction

      Spinal anesthesia in outpatient urology is controversial (longer hospital stay, risk of urinary retention). The main goal was to evaluate outpatient spinal anesthesia and to compare 2 local anesthetics secondarily.

      Material

      Monocentric retrospective study including all patients undergoing surgery in urological ambulatory surgery under spinal anesthesia between December 2011 and May 2015, split into two groups according to the local anesthetic used: bupivacaine (BP) and chloroprocaine (CP). Quantitative variables were compared by Student's t-test, qualitative variables by &khgr; 2 test.

      Results

      Seventy-one (95%) out of the 75 patients included have been discharged the same day. Discharge was impossible in these cases: patient alone at home (1), bladder clot (1), JJ intolerance (1), delayed micturition (1). The mean duration of the procedure was 27±19min, the SSPI's was 55±31min, the stay's was 360±91min. A total of 45 patients (60%) received BP and 30 (40%) received CP. The mean residence time in SSPI was significantly reduced in the CP group (47±24min vs. 61±34min, P =0.04). One patient experienced urination delay in the BP group with no significant difference. No significant difference for the other criteria studied despite the mean age, which is higher in the CP group (P =0.02).

      Conclusion

      Spinal anesthesia is adapted to ambulatory urology, and does not increase the risk of urinary retention, especially with CP that would decrease the length of stay in SSPI compared to BP.

      Level of evidence

      4.

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    • Facteurs prédictifs d’échec du traitement conservateur du traumatisme rénal grade III–V

      Résumé
      Introduction et objectifs

      l’exploration chirurgicale des lésions rénales secondaires d’un traumatisme majeur aboutit souvent à la néphrectomie. L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs associés à la nécessité d’une intervention chirurgicale chez les patients atteints de traumatisme rénal grade III–V et traités initialement de manière conservatrice.

      Matériels et méthodes

      Nous avons étudié rétrospectivement les données des patients atteints de traumatisme rénal grade III–V survenus entre juin 2005 au juin 2015. Les caractères démographiques, cliniques et bio-radiologiques à l’admission et au cours du suivi, ainsi que la prise en charge et les complications, ont été enregistrés. Les données des patients, dont le traitement conservateur a été un succès sans recours à la néphrectomie, et celles des patients qui ont eu besoin de chirurgie, ont été analysées.

      Résultats

      Soixante-treize patients ont été inclus dans cette étude. Le grade III représentait 45 %, le grade IV 49 % et le grade V 5 %. Le taux de réussite du traitement conservateur était de 79 % : 31 cas de grade III (94 %), 26 cas de grade IV (72 %) et aucun patient de grade V. L’hypotension à l’admission (p =0,04), taille de l’hématome supérieure à 3,5 centimètres (p =0,002), le grade V (p =0,003), anémie (p =0,04), la transfusion sanguine (p =0,01) et l’aggravation des lésions au scanner de contrôle (p =0,001), sont les facteurs retenus comme prédictifs d’échec du traitement conservateur.

      Conclusion

      L’attitude conservatrice est le traitement de choix dans le traumatisme rénal grade III–V, les facteurs pronostiques retrouvés permettent de mieux sélectionner les patients.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Facteurs prédictifs d’échec du traitement conservateur du traumatisme rénal grade III–V

      Summary
      Introduction and objectives

      Surgical exploration of renal injury secondary to major trauma often leads to nephrectomy. The aim of this work was to identify the factors associated with the need for surgery in patients with III–V grade renal trauma who were initially managed conservatively.

      Materials and methods

      We retrospectively reviewed data from patients with Grade III–V kidney injury between June 2005 and June 2015. Demographic, clinical and bio-radiological characteristics at admission and follow-up, as well as management and complications, were recorded. Patient data, including conservative treatment, was a success without recourse to nephrectomy, and those patients who needed surgery were analyzed.

      Results

      Seventy three patients were included in this study. Grade III accounted for 45%, Grade IV: 49% and Grade V: 5%. The success rate for conservative treatment was 79%: 31 patients grade III (94%), 26 grade IV (72%) and no grade V patients. hypotension at admission (P =0.04), hematoma size greater than 3.5 centimeters (P =0.002), grade V (P =0.003), anemia (P =0.04), blood transfusion (P =0.01) and worsening of lesions of the control CT lesions (P =0.001), are the factors considered as predictive of failure of conservative treatment.

      Conclusion

      Conservative management is the treatment of choice in III–V grade renal trauma, and the prognostic factors found in this study make it possible to better select patients.

      Level of evidence

      4.

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    • Les scores radiologiques peuvent-t-ils prédire le succès de la NLPC ? Étude comparative du Guy’s stone score, du STONE score, du CROES nomogram, et du S-ReSc score

      Résumé
      Objectif

      Comparer la sensibilité du GSS score, du STONE score, du CROES score et du S-ReSC score dans la prédiction des résultats de la NLPC.

      Matériels et patients

      Nous avons rétrospectivement étudié les données cliniques, biologiques ainsi que les caractéristiques scannographies des calculs de tous les patients ayant eu une NLPC entre 2013 et 2016. Le statut stone-free (SSF) était défini par l’absence de calculs résiduels ou un calcul<4mm.

      Résultats

      Un total de 157 NLPC était noté. Le taux moyen de SF était de 59 % (92 sur 157) et le taux moyen de complication était de 22 % (35 sur 157). La surface moyenne des calculs était de 542mm2 pour le groupe stone-free. Tous les scores étaient identifiés comme facteurs prédictifs du statut stone-free (SSF). Le Guy's Stone Score, le CROES score et le S-ReSC score étaient liés de façon significative au taux de complications périopératoires (p <0,02). En analyse multivariée, le CROES score était identifié comme étant facteur prédictif du taux stone-free et des complications (p <0,01). L’aire sous la courbe avait montré de bons résultats en terme de sensibilité au SSF de la surface du calcul, du GSS score, du STONE score, du CROES score, et du S-ReSC score, qui étaient respectivement (0,737/0,674/0,762/0,746/0,710).

      Conclusion

      Bien que les 4 scores étaient significativement liés au SSF. Le STONE score est apparu comme le facteur le plus prédictif de SSF et de complications.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les scores radiologiques peuvent-t-ils prédire le succès de la NLPC ? Étude comparative du Guy’s stone score, du STONE score, du CROES nomogram, et du S-ReSc score

      Summary
      Introduction

      The aim of the study is to investigate the factors predictive of surgical outcomes of PCNL and to compare the predictability and accuracy of the Guy's stone score, STONE nephrolithometry, CROES nomogram and S-ReSC score.

      Patients and methods

      We reviewed retrospectively the surgical outcomes recorded consecutively and imaging data of preoperative computed tomography scans of patients who underwent PCNL from 2013 to 2016. Patients with asymptomatic residual fragments<4mm were considered stone-free. Preoperative abdominopelvic computerized tomography images of the patients were reviewed and scored according The Guy's stone score, STONE nephrolithometry, CROES nomogram, S-ReSC score by one urologist.

      Results

      A total of 157 PCNLs were reviewed. The overall stone-free rate was 59% (92/157) with a complication rate of 22% (35/157). Stone Burden<542mm3 is significantly associated with stone-free rate (SFR) (P =0.001). On univariate analysis, all the scoring systems were identified as significant factors in terms of SFR. The Guy's Stone Score, the CROES score and the S-ReSC score were associated with complications (P <0.02). The multivariate logistic regression analysis showed that the CROES score was identified as a significant factor in terms of SFR and complications (P <0.01). The area under the receiver operating characteristic (ROC) curves for stone burden, the Guy's, STONE score, CROES core and S-ReSC scores showed good results (0.737/0.674/0.762/0.746/0.710) respectively.

      Conclusion

      Although the four scoring systems were significantly associated with SFR, the STONE score was a significant predictive factor for SFR and complications after PCNL.

      Level of evidence

      3.

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    • Morbidité, résultat fonctionnel, et qualité de vie des néovessies après cystectomie pour cancer : comparaison de la voie ouverte vs robotique

      Résumé
      Introduction

      La cystectomie totale ouverte (CTO) est la technique de référence des cystectomies carcinologiques. La cystectomie laparoscopique robot assistée (CLRA) a été introduite en 2003, son développement est en plein essor.

      Objectif

      Comparer les résultats de la voie ouverte et robotique totalement intracorporelle (IC) avec remplacement orthotopique en termes de morbidité périopératoires, complications, résultats fonctionnels et qualité de vie (QdV) à long terme.

      Patients et méthodes

      Une étude prospective, multicentrique, a été conduite chez les patients opérés d’une CT avec dérivation urinaire par néovessie orthotopique iléale (NVOI) pour cancer de vessie, entre février 2010 et février 2017. Les questionnaires de QdV (EORTC QLQ-C30 et BLM30) et de fonction urinaire (questionnaire USP et calendrier mictionnel) étaient distribués au cours d’une consultation de suivi ou par voie postale. Les patients traités par CT et NVOI de remplacement étaient divisés en 2 groupes (CLRA-IC, et CTO).

      Résultats

      Au total, 72 patients étaient inclus : 55 (76,4 %) dans le groupe CTO et 17 (33,6 %) dans le groupe CLRA-IC. La durée opératoire était significativement plus longue dans le groupe CLRA-IC (médiane 360 vs 300min; p <0,001), mais la durée d’hospitalisation réduite de 5jours comparée au groupe CTO (médiane 12 vs 17jours ; p <0,05). Les patients du groupe CLRA-IC avaient moins de transfusion périopératoire (0 vs 23,6 % ; p <0,05) mais un taux plus élevé de sténose urétéro-iléale et d’éventration à long terme (respectivement 25,5 vs 3,6 % et 23 vs 2 % ; p <0,05). Aucunes différences en termes de qualité de vie et de fonctions urinaires n’étaient observées entre les deux groupes à long terme.

      Conclusion

      La CLRA avec NVOI totalement IC est associée à une durée d’hospitalisation plus courte et une réduction des transfusions sanguines. À long terme, les patients avec une CLRA peuvent présenter un risque plus important de sténose de l 'anastomose urétéro-iléale et d’éventration. La CLRA avec remplacement par NVOI en IC ne présente aucune différence avec la CTO en termes de fonction urinaire et de QdV à long terme.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Morbidité, résultat fonctionnel, et qualité de vie des néovessies après cystectomie pour cancer : comparaison de la voie ouverte vs robotique

      Summary
      Introduction

      Open radical cystectomy (ORC) is the gold standard technique for carcinologic cystectomies. Robotic-assisted radical cystectomy (RARC) was introduced in 2003 and its development is booming.

      Objective

      To compare ORC and RARC with totally intracorporal (IC) orthotopic neobladder (ONB) reconstruction, in terms of perioperative outcomes, morbidity, functional results and quality of life (Qol).

      Patients and methods

      From February 2010 to February 2017, a French multicentric, prospective study on patients who had a RC and ONB reconstruction for bladder cancer was performed. All patients completed the following questionnaires: the European Organization for Research and Treatment of Cancer (EORTC) generic (QLQ-C30) and the bladder cancer specific instruments (QLQ-BLM30). To assess urinary symptoms, patients also completed the Urinary Symptom Profile questionnaire (USP) and a three-day voiding diary. Patients were divided in two groups: ORC and RARC.

      Results

      We included 72 patients: 55 in the ORC group (76,4%) and 17 (33,6%) in the RARC group. Operative time was longer in RARC group (median 360 vs 300min; P <0.001) but length of stay was 5 days shorter (median 12 vs 17 days; P <0,05). Patients in RARC group had less blood transfusion (0 vs 23.6%; P <0.05), but a higher rate of uretero-ileal anastomosis stenosis and eventration at long term (respectively 25.5 vs 3.6% et 23 vs 2%; P <0.05). No statistical differences were found concerning quality of life items and functional results between the groups.

      Conclusion

      RARC with totally IC ONB reconstruction lead to less perioperative morbidity with a reduced rate of blood transfusion and a reduced hospital length of stay. At long term, RARC could provide higher rates of uretero-ileal stenosis and eventration. RARC and ORC do not have any differences in terms of functional outcomes and Qol at long term after ONB reconstruction.

      Level of evidence

      3.

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    • Tomographie par densité optique des pièces de résection des tumeurs de vessie

      Résumé
      Introduction

      Le diagnostic des tumeurs urothéliales de la vessie repose sur la résection trans-urétrale des lésions, et leur analyse histologique. Le temps nécessaire à l’obtention des résultats de l’analyse histologique augmente les délais de prise en charge. Par ailleurs, l’absence de muscle sur les prélèvements nécessite une nouvelle procédure de résection. La FFOCT est une technique d’imagerie rapide du tissu frais. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la faisabilité et la performance diagnostique de la FFOCT pour déterminer la présence de musculeuse et de foyers tumoraux sur les copeaux de résection trans-urétrale de vessie (RTUV).

      Patients et méthodes

      Nous avons analysé en FFOCT les copeaux de résections de 24 patients consécutifs. Trois lecteurs ont analysé les images en aveugle, en recherchant la présence de muscle et de tumeur sur chaque copeau. Les résultats ont été comparés à l’analyse histologique pour calculer les performances diagnostiques de chaque lecteur.

      Résultats

      Les sensibilité moyennes pour la détection du muscle et la détection de tumeurs étaient respectivement de 75 % et 81 %. Les spécificités moyennes pour la détection de muscle et la détection de tumeur étaient respectivement de 78,3 % et 55,3 %.

      Conclusion

      Nos résultats suggèrent que la FFOCT des copeaux de résection de tumeur urothéliale est faisable. Les sensibilités et spécificités calculées sont encourageantes pour la détection de muscle et la détection de la tumeur. La performance de cet outil de détection et stadification précoce devra être confirmée sur un plus grand nombre de patients.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tomographie par densité optique des pièces de résection des tumeurs de vessie

      Summary
      Introduction

      The diagnosis of bladder urothelial tumors is based on bladder resection and histological analysis of the specimen. The time to obtain the results of the histological analysis increases the treatment delay. Furthermore, the lack of muscle on the specimen forces the surgeon to practice on other procedure. Full field optical coherence tomography (FFOCT) is a recent imaging technique to analyze tissue. The aim of our study was to evaluate the feasibility and diagnostic accuracy of FFOCT to detect muscle and tumor in bladder resection specimen.

      Patients and methods

      We analyzed with the FFOCT technique bladder resection specimen of 24 consecutives patients. Three readers did the blind analyze of the images, looking for the presence of muscle and tumor on each specimen. Their results were compared with histological analysis to calculate diagnostic accuracy for each reader.

      Results

      Mean sensibilities for the detection of muscle and tumor were respectively 75% and 81%. Mean specificities for the detection of muscle and tumor were respectively 78.3% and 55.3%.

      Conclusions

      Our results suggest that the FFOCT is feasible to analyze bladder resection specimen. Sensibilities and specificities calculated are encouraging for the detection of muscle and tumor. The accuracy of this detection and early-staging tool should be validated by larger studies.

      Level of evidence

      3.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2019, 8-9, 29, i

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    • Évolution sur 12 ans des indications de prostatectomie totale pour cancer

      Résumé
      But

      Analyser les indications de prostatectomie radicale et de curage ganglionnaire retenue en RCP au cours des 12 dernières années dans un centre chirurgical hospitalo-universitaire francilien afin d’évaluer leur adéquation vis-à-vis des recommandations de bonnes pratiques clinique concomitamment en vigueur.

      Méthode

      >Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique des données collectées prospectivement entre 2007 et 2019. Nous avons réalisé une analyse des caractéristiques clinique et pathologiques prises en compte en RCP pour la décision de traitement et comparaison de leur évolution au cours de 4 périodes de 3 ans correspondant aux actualisations des recommandations de bonnes pratiques clinique.

      Résultats

      Deux mille quatre-vingt-huit patients consécutifs traités par prostatectomie totale entre le 16/03/2007 et le 17/03/2019 ont été inclus. La proportion de patients classés à risque faible, intermédiaire ou haut selon D’Amico, a été de 13,2 %, 80,8 % et 6,0 % respectivement. Une augmentation de fréquence du traitement chirurgical radical des cancers de haut risque a été observée. Parallèlement, une diminution de fréquence des prostatectomies pour traiter des cancers de faible risque a été constaté.

      Conclusion

      Les indications de prostatectomie totale et de curage ganglionnaire ont évolué en adéquation avec les recommandations de bonnes pratiques cliniques prises en considération en réunion de concertation pluridisciplinaire d’onco-urologie.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution sur 12 ans des indications de prostatectomie totale pour cancer

      Summary
      Aim

      To analyze the indications of radical prostatectomy and lymph node dissection retained during the last 12 years in an academic surgical center in the Paris region in order to ensure their adequacy in relation to the current clinical guidelines.

      Method

      Monocentric retrospective study of prospectively collected data, between 2007 and 2019. Analysis of the clinical and pathological characteristics which were taken into account during multidisciplinary meeting discussion for the treatment decision, and comparison of their evolution over the four 3-year period corresponding to the clinical guideline updates.

      Results

      Two thousand eighty-eight consecutive patients treated by radical prostatectomy between 16/03/2007 and 17/03/2019 were included. The proportion of patients classified as low, intermediate or high risk according to D’Amico system was 13.2%, 80.8% and 6.0% respectively. An increase in the frequency of surgical treatment of high-risk cancers has been observed. At the same time, there has been a decrease in the frequency of prostatectomies to treat low-risk cancers.

      Conclusion

      The indications for radical prostatectomy and lymph node dissection have evolved in line with the current clinical guidelines which were taken into consideration in a onco-urological multidisciplinary meeting.

      Level of evidence

      3.

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    • The impact of neutrophil-to-lymphocyte, platelet-to-lymphocyte and haemoglobin-to-platelet ratio on localised renal cell carcinoma oncologic outcomes

      Résumé
      Introduction

      Le rapport neutrophile/lymphocyte (NLR) et le rapport plaquette/lymphocyte (PLR) sont des marqueurs établis de l’inflammation systémique. L’anémie est un facteur pronostique défavorable connu et une diminution du rapport hémoglobine/plaquettes (HPR) pourrait être associée à un moins bon pronostic dans le cancer rénal. Le but de cette étude était d’explorer la valeur pronostique des NLR, HPR et PLR chez les patients ayant un cancer à cellules rénales localisé.

      Matériel et Méthodes

      Un total de 184 patients opérés d’une néphrectomie partielle ou radicale pour une tumeur rénale dans un seul centre hospitalier ont été analysés de manière rétrospective. Des régressions logistiques uni- et multivariées ont été réalisées pour évaluer les associations entre divers facteurs de risque, y compris le NLR, le PLR et le HPR et la maladie localement avancée (≤pT2 vs≥pT3) et le grade tumoral. Les courbes de Kaplan Meier et des régressions de Cox ont été construites pour évaluer l’impact du NLR, du PLR et du HPR sur la survie sans récidive (SSR), la survie spécifique au cancer (SSC) et la survie globale (SG). Les seuils choisis pour les différents marqueurs correspondent au 75e percentiles des distributions : ils ont été calculés à 3,45 pour le NLR, 189 pour le PLR et 0,48 pour le HPR. Un p <0,05 a été considéré comme significatif.

      Résultats

      Les patients avec un NLR>3,45 étaient plus à risque de présenter un stade≥pT3 (p =0,046). Un NLR>3,45 et un PLR>189 étaient associés avec une SSR diminuée (p =0,019 et p =0,012, respectifs). En limitant la régression de Cox aux patients atteints d’une maladie localement avancée (≥pT3), le NLR élevé était associé à la récidive (HR 3,22 : IC 95 % : 1,06–9,81, p =0,039). Les patients présentant un NLR>3,45 (p =0,03) ou un PLR>189 (p =0,0005) avait une SSC significativement réduite, alors que un HPR<0,48 n’était pas associé à la SSC sur la curbe de Kaplan-Meier. En fin, un NLR augmenté (p =0,047), un PLR augmenté (p =0,0006) et un HPR réduit (p =0,05) étaient associés à une réduction de SG en analyse univariée. Seulement l’HPR restait significativement prédictive d’une SG réduite en analyse multivariée (HR 0,077 : 95 %CI : 0,02–0,37, p =0,001).

      Conclusions

      Dans cette étude monocentrique analysant le RCC non métastatique, une augmentation du NLR était significativement associée à réduction de la SSR, SSC et SG sur des analyses univariées et à SSR sur l’analyse multivariée. De plus amples études prospectives sont nécessaires pour valider nos résultats.

      Niveau de preuve

      4.

      The impact of neutrophil-to-lymphocyte, platelet-to-lymphocyte and haemoglobin-to-platelet ratio on localised renal cell carcinoma oncologic outcomes

      Summary
      Introduction

      The neutrophil to lymphocyte ratio (NLR) and the platelet to lymphocyte ratio (PLR) are established markers of systemic inflammation. Moreover, anemia is a known adverse prognostic factor and reduced haemoglobin to platelet ratio (HPR) seems associate to poor outcomes in urothelial cancer. Aim of the current study was to explore the prognostic value of NLR, HPR and PLR in patients harboring localized RCC.

      Materials and Methods 184 patients undergoing partial and radical nephrectomy for renal mass in a single hospital were retrospectively analyzed. Uni- and multivariate logistic regressions were performed to assess associations between various risk factors, including NLR, PLR and HPR and locally advanced disease (≤pT2 vs.≥pT3) and tumor grade. Kaplan Meier curves and Cox regressions were constructed to assess the association of NLR, PLR and HPR to recurrence free survival (RFS), cancer specific survival (CSS) and overall survival (OS). To determine thresholds for variables, we considered the 75th percentile of our distribution of values, which was computed at 3.45 for NLR, 189 for PLR and 0.48 for HPR. A two-sided P <0.05 defined statistical significance.

      Results

      Patients with an elevated NLR (>3.45) were more likely to present with≥pT3 stage (p =0.046). RFS was significantly different according to NLR value, with patients having an NLR>3.45 experiencing significantly worst RFS (P =0.019); similarly, an increased PLR was significantly associated to a reduced RFS (P =0.012). Restricting the Cox regression to patients with locally advanced disease (≥pT3), NLR was even more associated to recurrence (HR 3.22; 95%CI: 1.06–9.81, P =0.039). Patients exhibiting an NLR>3.45 (p =0.03) or a PLR>189 (P =0.005) did have a significantly worse CSS, while a HPR<0.48 did not predict CSS (P =0.12) on Kaplan Meier curves. Finally, an increased NLR (P =0.047), increased PLR (P =0.0006) and decreased HPR (P =0.05) were all associated to a poor overall survival on univariate analysis. On multivariate analysis, only HPR remained significantly predictive of OS (HR 0.077; 95%CI: 0.02–0.37, P =0.001).

      Conclusions

      In this single-center study analyzing non-metastatic RCC, an increased NLR was significantly associated to a reduced RFS, CSS and OS on univariate analyses and to RFS on multivariate analysis. Larger prospective studies are needed to validate our findings.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • The “Mini-Jupette” sling at the time of inflatable penile prosthesis implantation: Adequate treatment for erectile dysfunction with mild incontinence and/or climacturia after radical prostatectomy

      Résumé
      But

      La dysfonction érectile, comorbidité habituelle d’une prostatectomie radicale (PR), implique, chez le patient motivé, le souhait éventuel d’une prothèse pénienne gonflable. L’incontinence urinaire et l’orgasmurie sont aussi des séquelles de la PR qui perturbent grandement la qualité de vie des patients. Cette étude valide l’efficacité et l’innocuité de l’adjonction d’une bandelette synthétique sous urétrale (appelée « Mini-Jupette ») simultanément à l’implantation d’une prothèse pénienne gonflable permettant de contrer une incontinence urinaire légère (<2 protections/jour) associée ou non à une orgasmurie pour une série de patients résistants à une approche thérapeutique non-invasive.

      Matériel et méthodes

      Nous décrivons et illustrons en détail une technique chirurgicale originale du placement d’une “Mini-Jupette » sur l’urètre et suturée aux berges internes des corporotomies en cours d’implantation concomitante d’une prothèse pénienne gonflable. Des données rétrospectives de 15 patients opérés de 2006 à 2016 sont détaillées.

      Résultats

      Les données sur la fonction érectile, sur la continence avant et après l’opération ont été documentées pour cette cohorte avec une incontinence urinaire légère (15pts – 100 % – la moyenne des protections/jour était de 1,5 – DS=0,6) et une orgasmurie (6pts-40 %). L’âge moyen était de 65,9 ans (DS=6,3). Hormis deux patients présentant une dysurie et un patient présentant une rétention urinaire nécessitant un drainage temporaire de la vessie, les patients n’ont pas connu de complications chirurgicales ou postopératoires. Six mois après l’opération, les résultats étaient favorables : l’incontinence était acquise pour 80 % des patients et 2 patients (13 %) amélioraient leur continence à l’effort par une légère activation de la prothèse pénienne ; l’orgasmurie disparaissait chez 5 patients (82 %). Un suivi téléphonique actualisé montrait une bonne durabilité des résultats de l’intervention combinée avec une durée moyenne de 107 mois de suivi.

      Conclusion

      L’insertion concomitante d’une bandelette « Mini-Jupette » au cours de l’implantation d’une prothèse pénienne gonflable contribue de façon durable, fiable et toute sécurité au traitement d’une incontinence légère et/ou d’une climacturie liée à une prostatectomie totale.

      Niveau de preuve

      3.

      The “Mini-Jupette” sling at the time of inflatable penile prosthesis implantation: Adequate treatment for erectile dysfunction with mild incontinence and/or climacturia after radical prostatectomy

      Summary
      Aim

      The usual morbidity after radical prostatectomy (RP) implies, the possible need for inflatable penile prosthesis (IPP). This study aims to validate the efficacy and safety of a sling called “Mini-Jupette” concomitantly with the implantation of an IPP that will counteract mild UI (<2 pads/day) associated or not with climacturia for patients resistant to non-invasive therapeutic approach.

      Methods

      We provide a detailed description with robust illustration of an original surgical technique. The method the criteria analyzed in the study and the statistical method. Retrospective data from 15 patients from 2006 to 2016 are detailed.

      Results

      Data about erectile function, continence before and after operation are documented for this cohort with mild incontinence (15pts – 100% – mean pad/day was 1.5, SD=0.6) and climacturia (6pts-40%). Mean age was 65.9 years (SD=6.3). There were no complications but 2 patients had dysuria and one patient present urinary retention requiring temporary bladder drainage. At 6 months, incontinence were objectively cured for 80% of patients and 2 patients (13%) improve their continence by a slight activation of the implant, the climacturia disappeared in 5 patients (82%). A telephone interview shows a good durability of the results. with a mean time of 107 months follow-up.

      Conclusion

      Concomitant insertion of the “Mini-Jupette” sling during implantation of an IPP contributes reliably, safely and durably to the treatment of post-radical prostatectomy mild incontinence and/or climacturia.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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