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    Numéro 4- Volume 29- pp. 183-252 (Mars 2019)

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    • Traduction française de la terminologie commune de l’International Urogynecological Association (IUGA) et de l’International Continence Society (ICS) relative à la prise en charge conservatrice et non pharmacologique des troubles pelvi-périnéaux de la femme

      Résumé
      Introduction

      Colliger la terminologie concernant les troubles pelvi-périnéaux de la femme à partir d’un consensus basé sur la pratique clinique est devenu un besoin avéré.

      Méthodologie

      Cet article fait la synthèse des travaux des membres et représentants élus des Comités de standardisation et de terminologie de deux sociétés savantes internationales, à savoir l’International Urogynecological Association (IUGA) et l’International Continence Society (ICS). Ces comités étaient assistés par de nombreux relecteurs experts externes. Un vaste processus de relectures internes et externes, au nombre de neuf, a été mis en place pour étudier en détail chaque définition, les décisions étant prises collectivement (consensus). Préalablement à sa diffusion pour commentaires sur les sites internet de l’ICS et de l’IUGA, le manuscrit a été soumis à l’examen de cinq experts en kinésithérapie/physiothérapie, neurologie, urologie, urogynécologie et soins infirmiers.

      Résultats

      Une terminologie de la prise en charge conservatrice des troubles pelvi-périnéaux de la femme a été constituée, rassemblant plus de 200 définitions. Elle se fonde sur la pratique clinique, avec les symptômes, signes, évaluations, diagnostics et traitements définis les plus courants. Clarté et facilité d’utilisation ont été les objectifs clefs pour la rendre intelligible aux praticiens et aux stagiaires en formation dans toutes les spécialités impliquées dans les troubles pelvi-périnéaux de la femme. Des révisions régulières sont non seulement prévues mais seront nécessaires pour garder ce document à jour et acceptable par le plus grand nombre.

      Conclusion

      À l’issue du consensus, un rapport a été élaboré sur la terminologie de la prise en charge conservatrice des troubles pelvi-périnéaux de la femme afin d’apporter une aide significative pour la pratique clinique et encourager la recherche.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traduction française de la terminologie commune de l’International Urogynecological Association (IUGA) et de l’International Continence Society (ICS) relative à la prise en charge conservatrice et non pharmacologique des troubles pelvi-périnéaux de la femme

      Summary
      Introduction

      There has been an increasing need for the terminology for the conservative management of female pelvic floor dysfunction to be collated in a clinically-based consensus report.

      Methods

      This report combines the input of members and elected nominees of the Standardization and Terminology Committees of two International Organizations, the International Urogynecological Association (IUGA) and the International Continence Society (ICS), assisted at intervals by many external referees. An extensive process of nine rounds of internal and external review was developed to exhaustively examine each definition, with decision-making by collective opinion (consensus). Before opening up for comments on the webpages of ICS and IUGA, five experts from physiotherapy, neurology, urology, urogynecology and nursing were invited to comment on the paper.

      Results

      A terminology report for the conservative management of female pelvic floor dysfunction, encompassing over 200 separate definitions, has been developed. It is clinically-based with the most common symptoms, signs, assessments, diagnoses and treatments defined. Clarity and user-friendliness have been key aims to make it interpretable by practitioners and trainees in all the different specialty groups involved in female pelvic floor dysfunction. Ongoing review is not only anticipated but will be required to keep the document updated and as widely acceptable as possible.

      Conclusion

      A consensus-based terminology report for the conservative management of female pelvic floor dysfunction has been produced aimed at being a significant aid to clinical practice and a stimulus for research.

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    • Troubles fonctionnels du bas appareil urinaire après mutilation sexuelle féminine : revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      Cet article a pour objectif de faire la synthèse des données disponibles dans la littérature sur les troubles fonctionnels du bas appareil urinaire (lower urinairy tract symptoms [LUTS]) après mutilation sexuelle féminine (MSF).

      Matériels et méthodes

      Notre revue de la littérature a permis d’identifier 177 publications, dont 14 ont été incluses.

      Résultats

      En ce qui concerne les complications à court terme, la prévalence de la rétention aiguë d’urine (RAU) après MSF est estimée entre 3 % et 12 %. En ce qui concerne les complications à long terme, les données sont discordantes concernant les infections urinaires à répétition (IUR) après MSF avec une prévalence estimée entre 9 % et 39 %. La prévalence des LUTS est significativement augmentée chez les femmes ayant subi une MSF. Il y a, par exemple 5,17 IC 95 % (2,34–12,97) fois plus d’incontinence urinaire mixte chez les femmes ayant subi une MSF. La prévalence est d’autant plus élevée que la mutilation est importante. L’évolution des LUTS après reconstruction clitoridienne n’a pas été évaluée.

      Conclusion

      Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux caractériser et évaluer la prévalence des LUTS après MSF ainsi que l’intérêt et l’efficacité des différentes thérapeutiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Troubles fonctionnels du bas appareil urinaire après mutilation sexuelle féminine : revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      The purpose of this article is to summarise the data available in literature on Lower Urinary Tract Symptoms [lower urinary tract symptoms (LUTS)] after female genital mutilation (MSF).

      Methods

      Our review identified 177 publications, 14 of which were included in the article.

      Results

      With regard to short-term complications, the prevalence of Acute Urinary Retention (RAU) after MSF is estimated between 3% and 12%. With respect to long-term complications, the data is discordant on repeat urinary tract infections (IUR) after MSF with an estimated prevalence between 9% and 39%. The prevalence of LUTS is significantly increased among women having suffered MSF. For example, mixed urinary incontinence is significantly higher in the MSF group with OR 5.17 CI 95% (2.34–12.97). And the more important the MSF is, the higher the LUTS prevalence is. Medical and surgical treatments are empirical and not evaluated.

      Conclusion

      Further studies are needed to better characterize and evaluate the prevalence of LUTS after MSF as well as the interest and efficiency of different therapeutics.

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    • Intérêt de la toxine botulinique A dans le traitement des troubles pelvi-périnéaux de la personne âgée

      Résumé
      Introduction

      Le présent article constitue le rapport de la réunion de travail multi-disciplinaire organisée par le GRAPPPA (groupe de recherche appliquée à la pathologie pelvi-périnéale des personnes âgées). L’objectif est de dresser une synthèse de l’utilisation de la toxine botulinique A (TBA) dans la prise en charge des troubles pelvi-périnéaux du sujet âgé.

      Méthodes

      Le présent article a été construit comme une revue compréhensive de la littérature, associant données issues de la littérature scientifique et avis d’experts. La revue systématique de la littérature a été menée à partir de la base de données bibliographique MedLine (National Library of Medicine). Concernant les injections intra-détrusoriennes de TBA, seuls les articles rapportant des résultats spécifiques chez les sujets âgés (>65ans) étaient inclus. Concernant les autres localisations, compte-tenu du nombre restreint de données, tous les articles rapportant les résultats de la TBA étaient systématiquement inclus, quelle que soient la population étudiée. En cas de données manquantes ou insuffisantes, des avis d’expert étaient formulés.

      Résultats

      Bien que les données issues de cette population spécifique soient limitées, il semble que la TBA pourrait être proposée chez le sujet âgé sans critère de fragilité dans la prise en charge de l’HAV, avec taux de succès comparable aux patients jeunes à 3 mois (88,9 % vs 91,2 %), 6 mois (49,4 % vs 52,1 %) et 12 mois (23,1 % vs 22,3 %), et une diminution significative du nombre de mictions quotidiennes (11,4 vs 5,29 p <0,001) et du nombre de protections quotidiennes (4,0 vs 1,3, p <0,01). Elle pourrait par ailleurs bientôt être proposée dans la prise en charge de la dyschésie ano-rectale et de l’IF. En revanche, elle ne peut actuellement être recommandée dans la prise en charge de l’obstruction sous-vésicale.

      Conclusion

      La TBA présente un intérêt dans la prise en charge de divers troubles pelvi-périnéaux du sujet âgé, et ses différentes applications devraient être mieux évaluées au sein de cette population spécifique tant en termes de sécurité que d’efficacité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt de la toxine botulinique A dans le traitement des troubles pelvi-périnéaux de la personne âgée

      Summary
      Introduction

      The present article is the final report of a multi-disciplinary meeting supported by the GRAPPPA (group for research applied to pelvic floor dysfunctions in the elderly). The objective was to conduct a comprehensive review on the role of botulinum toxin A (BonTA) in the treatment of pelvic floor dysfunctions in the elderly.

      Methods

      The present article, written as a comprehensive review of the literature, combines data issued from the scientific literature with expert's opinions. Review of the literature was performed using the online bibliographic database MedLine (National Library of Medicine). Regarding intra-detrusor BonTA injections, only articles focusing on elderly patients (>65 yo) were included. Regarding other localizations, given the limited number of data, all articles reporting outcomes of BonTA were included, regardless of studies population age. In case of missing or insufficient data, expert's opinions were formulated.

      Results

      Although, available data are lacking in this specific population, it appears that BonTA could be used in the non-fraily elderly patients to treat overactive bladder or even neurogenic detrusor overactivity, with a success rate comparable to younger population at 3 months (88.9% vs. 91.2%), 6 months (49.4% vs. 52.1%) and 12 months (23.1% vs. 22.3%), as well as a significant decrease in number of voids per day (11.4 vs. 5.29 P <0.001) and in the number of pads per day (4.0 vs. 1.3, P <0.01). Furthermore, BonTA is likely to be offered in the future as a treatment of fecal incontinence and obstructed defecation syndrome symptoms. Concerning bladder outlet obstruction/voiding dysfunction symptoms, intra-urethral sphincter BonTA should not be recommended.

      Conclusion

      BonTA injections are of interest in the management of various pelvic floor dysfunctions in the elderly, and its various applications should be better evaluated in this specific population in order to further determine its safety and efficacy.

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    • Corrélats neuroanatomiques entre lésions AVC et troubles urinaires : une revue de la littérature

      Résumé
      Contexte

      L’AVC est responsable de troubles urinaires variés, fréquents mais souvent sous-diagnostiqués et donc non traités. Malgré la progression de la compréhension du contrôle mictionnel physiologique et des structures cérébrales impliquées, la correspondance précise entre les sites lésionnels et les symptômes urinaires observés n’est pas clairement établie.

      Objectif

      L’objectif de cette revue était une mise à jour sur ces corrélats neuroanatomiques.

      Sources documentaires

      La recherche a porté sur les articles en français ou anglais, sur PubMed, portant sur l’être humain ou l’animal, publiés entre le 01/01/2000 et le 31/08/2018 avec les mots clés suivants : (stroke or hemiplegia ) and (urinary incontinence or low urinary tract symptom or retention or overactive bladder or dysuria ) and (anatomy or location or localization or area or lesion ).

      Sélection des études

      L’auteur principal a sélectionné les articles les plus pertinents sur le résumé puis sur texte complet.

      Résultats

      Douze articles ont été inclus. Leur étude n’a pas permis de totalement confirmer les corrélats neuroanatomiques dérivés du modèle animal. L’atteinte frontopariétale dans l’incontinence urinaire, l’implication de l’insula dans la rétention urinaire, et la présence systématique de troubles urinaires de types variables dans les lésions du tronc cérébral sont les principales associations retrouvées.

      Limites

      Peu d’études ont été inclues, avec une méthodologie et une population variables.

      Conclusion

      Certaines aires cérébrales lésées lors d’un AVC semblent impliquées de façon récurrente dans les troubles urinaires, mais de nouvelles études de plus haut niveau de preuve sont nécessaires pour confirmer cela.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Corrélats neuroanatomiques entre lésions AVC et troubles urinaires : une revue de la littérature

      Summary
      Context

      Stroke generates diverse urinary disorders, frequent but often under-diagnosed and thus untreated. Even though advances in the comprehension of the physiological voiding control and involved brain areas, the precise correspondence between lesion sites and observed urinary symptoms is not clearly established.

      Objective

      This review aimed to update on this neuroanatomical correlates.

      Documentary sources

      The search focused on articles written in French or English, on PubMed, studying human beings or animals, published between the 1st of January 2000 and the 31st of August 2018 using the following keywords (stroke or hemiplegia) and (urinary incontinence or low urinary tract symptom or retention or overactive bladder or dysuria) and (anatomy or location or localization or area or lesion).

      Studies selection

      The main author selected the most pertinent articles on abstracts and then on full text.

      Results

      Twelve studies were included in our review. We could not fully confirm the neuroanatomical correlates based on the animal model. Frontoparietal lesions in urinary incontinence, role of the insula in the urinary retention, and systematic but different urinary symptoms in the brain stem lesions are the main findings.

      Limits

      Few studies were included, with varying methodologies and types of population.

      Conclusion

      A few cerebral areas damaged by stroke seem to be linked to certain urinary troubles, but new studies with a higher methodological quality are required to confirm this result.

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    • Troubles vésicosphinctériens chez les personnes adultes en situation de handicap hébergées en établissement médico-social

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer la prévalence et la prise en charge des troubles vésicosphinctériens (TVS) chez les personnes adultes en situation de handicap vivant en établissement médico-social (EMS).

      Matériels et méthodes

      Étude observationnelle descriptive transversale. Enquête épidémiologique.

      Résultats

      Dans cette étude réalisée sur 150 résidents de 6 EMS, la prévalence des TVS était de 88,67 % (133/150). Cette prévalence était de 91,36 % (74/81) chez les femmes contre 85,51 % (59/69) chez les hommes, (p =0,260) ; de 93,33 % (14/15) en foyer d’accueil médicalisé (FAM) contre 88,15 % (119/135) en maison d’accueil spécialisé (MAS), (p =1) ; de 80 % (52/65) pour les marchants sans aide technique, 89,47 % (17/19) pour ceux marchant avec aide technique, 98,08 % (51/52) pour ceux se déplaçant en fauteuil roulant (FR)-non-marchant, et 92,86 % (13/14) pour les non-marchants ne se déplaçant pas seul en FR, (p =0,004) ; de 69,81 % (37/53) pour ceux capables de signaler le besoin d’uriner contre 98,97 % (96/97) pour ceux dans l’incapacité de le signaler, (p =0,0000003) ; de 76,92 % (50/60) pour ceux réalisant leurs transferts seuls, contre 97,65 % (83/85) pour ceux dans l’incapacité de les faire, (p =0,0002) ; de 67,39 % (31/46) pour les personnes autonomes pour l’habillage-déshabillage contre 98,08 % (102/104) pour les personnes non autonomes, (p =0,0000002) ; de 77,27 % (17/22) pour des apports hydriques>2L, 91,67 % (55/60) pour des apports hydriques de 1,5 à 2L, 87,5 % (49/56) pour des apports hydriques entre 1 et 1,5L, et 100 % (12/12) pour des apports hydriques<1L, (p =0,170). Les TVS étaient plus fréquents chez les personnes avec une déficience motrice (OR=10,70[1,53–75,09], p =0,017), chez ceux avec une déficience mentale (OR=5,85[1,39–24,67], p =0,016), ainsi que chez ceux présentant une comorbidité urologique (OR=9,70[1,25–75,55], p =0,03). Concernant la prise en charge des TVS : la prévalence d’avis médical spécialisé était de 9,77 % (13/133), 24,81 % (33/133) pour les évaluations complémentaires, 16,54 % (22/133) pour la rééducation, 6,77 % (9/133) pour les médicaments, 2,26 % (3/133) pour la chirurgie ; et 82,71 % (110/133) pour l’utilisation de dispositif médical ou de palliatif urinaire.

      Conclusion

      Dans cette étude, la prévalence des TVS chez la personne adulte en situation de handicap hébergée en EMS était de 88,67 %.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Troubles vésicosphinctériens chez les personnes adultes en situation de handicap hébergées en établissement médico-social

      Summary
      Objectives

      To assess the prevalence and the management of the lower urinary tract dysfunction (LUTD) in institutionalized handicapped adults.

      Materials and Methods

      Descriptive transversal observational study. Epidemiological study.

      Results

      In this study realized in 150 residents of 6 nursing homes for adult, the prevalence of LUTD in institutionalized handicapped adults was 88.67% (133/150). This prevalence was 91.36% (74/81) for women versus 85.51% (59/69) for men, (P =0.260); 93.33% (14/15) in medical housing units [foyer d’accueil médicalisé (FAM)] versus 88.15% (119/135) in specialized housing units [maison d’accueil spécialisé (MAS)], (P =1); 80% (52/65) for those who walked without technical support, 89.47% (17/19) for those who walked with technical support, 98.08% (51/52) for the wheelchair users who were not able to walk, and 92.86% (13/14) for those who were not able to walk or to use wheelchair, (P =0.004); 69.81% (37/53) for those who were able to signal the need to void versus 98.97% (96/97) for those who were not able, (P =0.0000003); 76.92% (50/60) for those who were able to realize the transfers independently, versus 97.65% (83/85) for those who were not able, (P =0.0002); 67.39% (31/46) for those who could dress and undress by themselves versus 98.08% (102/104) for those who could not, (P =0.0000002); 77.27% (17/22) for water intake>2L, 91.67% (55/60) between 1.5 and 2L, 87.5% (49/56) between 1 and 1.5L, and 100% (12/12) for water intake<1L, (P =0.170). The LUTD were more frequent in people with physical disability (OR=10.70[1.53–75.09], P =0.017), in those with mental disability (OR=5.85[1.39–24.67], P =0.016), and in those with urological comorbidity (OR=9.70[1.25–75.55], P =0.03). For the management of the LUTD, the prevalence of expert medical advice was 9.77%, 24.81% (33/133) for the further examination, 16.54% (22/133) for rehabilitation treatment, 6.77% (9/133) for drug treatment, 2.26% (3/133) for surgical treatment, and 82.71% (110/133) for medical device.

      Conclusion

      In this study, the prevalence of LUTD in institutionalized handicapped adults was 88.67%.

      Level of evidence

      4.

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    • Implantation du sphincter artificiel AMS 800® chez la femme par cœlioscopie robot-assistée : expérience monocentrique

      Résumé
      Introduction

      Le sphincter urinaire artificiel (SUA) est le traitement de dernier recours de l’incontinence urinaire (IU) féminine par insuffisance sphinctérienne (IS). La procédure d’implantation a été décrite par voie ouverte et par cœlioscopie avec des taux de complications significatifs par Lucas et al. (2012) et Costa et al. (2001). Nous rapportons ici notre expérience d’implantation du SUA par cœlioscopie robot-assistée (R-SUA) chez 17 patientes dont 3 révisions.

      Matériel et méthodes

      Entre 2012 et 2017, 17 patientes ont été incluses consécutivement. La technique chirurgicale était celle décrite par Fournier et al. La continence était définie par l’absence de port de protection.

      Résultats

      L’âge moyen à l’implantation était de 66,8±7 ans dans le groupe primo-implantation (PI), une patiente présentait une vessie neurologique acontractile et la vessie était ouverte chez 11 patientes (78,6 %) pour faciliter la dissection du col vésical. Les 3 patientes du groupe révision (R) ont eu un remplacement des trois éléments du SUA. Une seule plaie, vaginale, a été réalisée sans compromettre l’implantation et la survie du matériel. La durée d’intervention, la taille des manchettes et la durée de sondage et d’hospitalisation moyens étaient de 205±34 et 112±8min ; 7,7±0,9 et 5,2±0,8cm ; 5,9±2,1 et 4,3±4 jours ; 6,6±1,5 et 7±3,6jours respectivement pour les groupes PI et R. À l’issue d’un suivi moyen de 24,6±18,4 et 59±5 mois, la continence était de 86 % et 100 %, respectivement pour les groupes PI et R.

      Conclusion

      L’implantation de R-SUA pour PI ou R est réalisable avec des résultats encourageants. D’autres évaluations seront nécessaires pour préciser la place de l’assistance robotique par rapport aux autres techniques disponibles.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Implantation du sphincter artificiel AMS 800® chez la femme par cœlioscopie robot-assistée : expérience monocentrique

      Summary
      Introduction

      Artificial urinary sphincter (AUS) is the treatment of last resort of stress urinary incontinence (UI) due to intrinsic sphincter deficiency (IS). The implantation procedure has been described by open surgery and laparoscopy with a significative rate of complication by Lucas et al. (2012) and Costa et al. (2001). We report our experience of implantation of SUA by robotic-assisted laparoscopy (R-SUA) in 17 patients among 3 revisions.

      Material and methods

      Between 2012 and 2017, 17 patients have been consecutively included. The surgical technique was described by Fournier et al. The continence was defined by the absence of urine leakage.

      Results

      The median age at implantation was 66,8±7 years, in the primo-implantation (PI) group, one patient had a neurological acontractile bladder, and bladder was open in 11 patients (78,6%) to ensure the bladder neck dissection. In the revision group (R) 3 patients had a complete replacement of SUA for mechanical failure. One vaginal bound was reported, but did not compromise the implantation, and the survival of SUA. Duration of intervention, size of cuff, postoperative catheterization and hospitalization time were respectively 205±34 and 112±8min; 7,7±0.9 and 5.2±0.8cm; 5.9±2.1 and 4.3±4 days; 6.6±1.5 and 7±3.6 days for PI and R groups. At the end of a mean follow-up of 24.6±18.4 and 59±5 months, continence was respectively 86% and 100%, for the PI and R groups.

      Conclusion

      The implantation of R-SUA was feasible and safe with encouraging results. Other studies must evaluate the place of R-SUA among the different enabled surgical techniques.

      Level of evidence

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2019, 4, 29, i

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