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    Numéro 16- Volume 28- pp. 875-942 (Décembre 2018)

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    • Place de la néphrectomie partielle assistée par robot : revue de la littérature à l’heure d’une demande de nomenclature spécifique

      Résumé
      Introduction

      La chirurgie assistée par robot est pratiquée de plus en plus fréquemment en urologie. Outre sa place dans la prostatectomie pour cancer, elle concerne également la néphrectomie partielle (NP), dans le traitement de tumeurs rénales. L’objectif de ce travail de revue est de comparer l’approche assistée par robot par rapport aux approches par laparoscopie ou à ciel ouvert, dans la néphrectomie partielle, en termes de résultats fonctionnels ou oncologiques et de complications per- et postopératoires.

      Matériel et méthodes

      Une revue systématique de la littérature publiée à partir de 2009 a été effectuée sur PubMed. Les études cliniques ou méta-analyses comparant la chirurgie assistée par robot par rapport à la voie laparoscopique ou à ciel ouvert dans le domaine de la NP ont été retenues.

      Résultats

      Les données cliniques présentées dans cette revue de la littérature reposent principalement sur des méta-analyses d’études comparatives. Les patients opérés avec une assistance robotique (NPAR) présentent significativement moins de complications postopératoires que les patients opérés à ciel ouvert par laparotomie (RR 0,61 ; p =0,0002) ou par laparoscopie (RR 0,84 ; p =0,007). Les taux de marges positives, à stades anatomopathologiques équivalents, sont comparables par rapport à la voie ouverte et semble inférieure par rapport à la voie laparoscopique (RR 0,53 ; p <0,001). Après NP, la variation débit de filtration glomérulaire estimé (DGFe) postopératoire semble identique entre les 3 voies d’abord. Le temps d’ischémie chaude est significativement plus court en cas de NPAR par rapport à la NPL. Enfin, concernant les pertes sanguines estimées et la durée de séjour, celles-ci sont moins importantes chez les patients opérés d’une NPAR comparativement à ceux opérés à ciel ouvert.

      Conclusion

      La chirurgie assistée par robot offre les mêmes résultats oncologiques (à court et moyen terme) et semble améliorer les résultats fonctionnels et la morbidité. Ces résultats doivent néanmoins être analysés avec précaution, du fait du faible niveau de preuve des études présentées et inclues dans les méta-analyses, et de l’absence d’étude clinique randomisée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de la néphrectomie partielle assistée par robot : revue de la littérature à l’heure d’une demande de nomenclature spécifique

      Summary
      Introduction

      Robot-assisted surgery is practiced more and more frequently in urology. Besides its place in prostatectomy for cancer, it also concerns partial nephrectomy (NP), in the treatment of renal tumors. The objective of this review is to compare the robot-assisted approach with laparoscopic or open approaches in partial nephrectomy in terms of functional or oncological outcomes and per- and postoperative complications.

      Material and methods

      A systematic review of the literature published from 2009 was carried out on PubMed. Clinical studies or meta-analyzes comparing robot-assisted surgery versus laparoscopic or open surgery in the NP domain were used.

      Results

      The clinical data presented in this review of the literature are based mainly on meta-analyzes of comparative studies. Patients operated with robotic assistance (NPAR) had significantly fewer postoperative complications than patients operated by open (RR 0.61; P =0.0002) or laparoscopic surgery (RR 0.84; P =0.007). Positive margins, at equivalent pathological stages, are comparable to the open and appear to be lower than the laparoscopic surgery (RR 0.53; P <0.001). After NP, the change in postoperative glomerular filtration rate (GFR) appears to be identical between the 3 pathways. Hot ischemia time is significantly shorter for NPAR compared to NPL. Finally, the estimated blood loss and length of stay are less severe in patients operated by NPAR compared to those operated by open surgery.

      Conclusion

      Robot-assisted surgery offers the same oncological results (in the short and medium term) and appears to improve functional outcomes and morbidity. However, these findings need to be carefully analyzed, due to the low level of evidence from the studies presented and included in the meta-analyzes, and the lack of randomized clinical studies.

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    • Intérêt pronostique de l’expression de PD-1/PD-L1 dans les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure

      Résumé

      Les inhibiteurs de checkpoint immunitaire anti-PD-1 et anti-PD-L1 ont montré leur efficacité dans le traitement des carcinomes urothéliaux. Si le rôle pronostique de l’expression des protéines PD-1 et PD-L1 a été bien étudié dans les tumeurs urothéliales de vessie, les études concernant le carcinome urothélial des voies excrétrices supérieures sont moins nombreuses. De plus, les données disponibles, portant sur l’expression de PD-1 et/ou PD-L1 dans la tumeur et/ou le microenvironnement pour cette localisation tumorale, montrent des résultats hétérogènes voire parfois contradictoires. Dans cet article, nous avons comparé les méthodologies des différentes études disponibles afin de mettre en évidence les facteurs pouvant expliquer ces résultats discordants.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt pronostique de l’expression de PD-1/PD-L1 dans les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure

      Summary

      Current literature supports the efficacy of anti-PD-1 and anti-PD-L1 immune checkpoint inhibitors for the treatment of urothelial carcinomas. While the prognostic value of PD-1 and PD-L1 levels has been comprehensively analyzed for urothelial carcinoma of the bladder, less is known for upper tract urothelial carcinoma. In addition, available data on the prognostic value of PD-1 and/or PD-L1 level in the tumor and/or peritumoral microenvironment are heterogeneous and even sometimes contradictory. In this article, we compared the methodologies of the various available studies in order to highlight the factors that can explain these discordant results.

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    • Mesures pelvimétriques prédictives de marges chirurgicales au décours d’une prostatectomie totale robot-assitée pour cancer prostatique

      Résumé
      Introduction

      Les données anthropométriques rapportent que les bassins des sujets d’origine africaine sont plus étroits et que leur cavité pelvienne est profonde. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’influence de mesures pelvimétriques (MP) sur le taux de marge chirurgicales (MCP) au décours d’une prostatectomie totale robot-assistée (PTRA) dans la population afro-caribéenne.

      Matériel et méthodes

      L’IRM pelvienne préopératoire de tous les patients opérés d’une PTRA au centre hospitalier universitaire de Guadeloupe entre janvier 2013 et décembre 2015 a été rétrospectivement analysée. La hauteur prostatique (HP), la profondeur apicale (PA) et la distance interépineuse (DIP) ont été mesurées, puis des index (index volumétrique prostatique [DIP/VP], index de profondeur apicale [DIP/PA]) et index de profondeur prostatique (DIP/[PA/HP]) ont été créés. Les MP et les index ont été comparés selon la présence ou l’absence de MCP en analyse uni et multivariée.

      Résultats

      Cent-soixante-dix-huit patients ont été inclus dans l’étude, parmi lesquels 60 (33,7 %) ont présenté des MCP. En analyse univariée, des différences significatives entre la présence ou l’absence de MCP étaient observées sur la PA (30,3±8,7mm versus 24,8±8,0mm, p <0,001), la HP (9,5±8,5mm versus 16,8±11,9mm, p <0,001) et la DIP (89,6±8,8mm versus 96,1±8,4mm) ainsi que les IPA et IPP. En analyse de régression logistique, la DIP (p <0,001) et la HP (p =0,02) étaient associées à une probabilité accrue de MCP, mais pas la PA ni les index.

      Conclusion

      Cette étude suggère que la DIP et la HP sont des facteurs prédictifs de MCP lors d’une PTRA chez les patients afro-caribéens. Ces mesures pourraient être utiles pour planifier l’orientation thérapeutique des patients atteints de cancer prostatique. Une étude prospective avec un effectif plus important, comparant la PTRA dans une population afro caribéenne et dans une population caucasienne, serait nécessaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mesures pelvimétriques prédictives de marges chirurgicales au décours d’une prostatectomie totale robot-assitée pour cancer prostatique

      Summary
      Introduction

      Anthropometric data report that pelvic bone of African subjects are narrower and the pelvic cavity is deeper. The aim of the study was to evaluate the influence of pelvic dimensions (PD) on Positive surgical margins (PSM) rate in Afro-Caribbean population after robot-assisted laparoscopic prostatectomy (RALP).

      Patients and methods

      Preoperative pelvic MRI of all patients who have had RALP at the University Hospital Center of Guadeloupe between January 2013 and December 2015 was retrospectively analyzed. PD, including the Height of the upper edge of the prostate (HP), the Apical Depth (AD) and Ischial Spines Distance (ISD), and indexes (prostate volumetric index [ISD/VP], apical depth index [ISD/AD] and prostate depth index [ISD/(AD/HP)]) were compared according to the presence or absence of PSM with uni and multivariate analysis.

      Results

      One hundred and seventy-eight patients were included in the study, of whom 60 (33.7%) presented PSM. In univariate analysis, significant differences between the presence or absence of PSM were observed on the AD (30.3±8.7mm versus 24.8±8.0mm, P <0.001), the HP (9.5±8.5mm versus 16.8±11.9mm, P <0.001) and the ISD (89.6±8.8mm versus 96.1±8.4mm) as well as the indexes of apical depth and prostatic depth. In multivariate logistic regression, the ISD (P <0.001) and HP (P =0.02) were associated with increased likelihood of PSM, but not AD or indexes.

      Conclusion

      This study suggests that interspinous distance is the best predictor of PSM during RALP in Afro-Caribbean patients. This measure may be useful to define the therapeutic pattern of patients with prostate cancer. A prospective study with a larger population, comparing RALP in Afro-Caribbean and in caucasians patients, would be needed.

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    • L’introduction de la chirurgie robot-assistée pour la prostatectomie totale s’accompagne-t-elle d’une modification du nombre d’interventions secondaires pour troubles fonctionnels génito-urinaires ?

      Résumé
      Objectif

      Étudier l’influence du passage de la prostatectomie totale laparoscopique (PT-Lap) à la voie robot-assistée (PT-Rob) sur le taux d’interventions secondaires pour incontinence urinaire (IU) et dysfonction érectile (DE).

      Matériel

      Étude rétrospective, évaluant chaque année de 2008 à 2015, le nombre et le type d’interventions chirurgicales secondaires réalisées pour IU et/ou DE post-PT, en fonction de la technique de PT (PT-Lap et PT-Rob).

      Résultats

      Entre 2008 et 2015, 2046 PT ont été réalisées dans notre service dont 372 PT-Lap et 1674 PT-Rob. Parmi ces patients, 84 (4 %) ont été traités chirurgicalement pour IU (18 AMS800, 9 ballons Pro-Act, 57 bandelettes sous-urétrales) et 15 (0,7 %) ont eu une pose d’implant pénien pour DE résistante au traitement médical ; 16 (0,7 %) ont été opérés à la fois d’IU et de DE. Le délai moyen de prise en charge de l’IU était de 3,2 ans en 2008 et de 1 an en 2015 et est resté stable pour la DE (moyenne : 3,4 ans). Les taux globaux (PT-Lap et PT-Rob) d’interventions secondaires pour IU et DE par année de PT sont restés stables et inférieurs à 5 % et 1,7 % respectivement, y compris pendant la phase de transition PT-Lap/PT Rob. Le taux d’intervention pour IU après PT-Lap était supérieur à celui après PT-Rob pour chaque année de PT étudiée.

      Conclusion

      L’introduction de la robotique a dès le départ un impact favorable sur le nombre d’interventions secondaires pour troubles fonctionnels génito-urinaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’introduction de la chirurgie robot-assistée pour la prostatectomie totale s’accompagne-t-elle d’une modification du nombre d’interventions secondaires pour troubles fonctionnels génito-urinaires ?

      Summary
      Objective

      To study the impact of changing the technique of radical prostatectomy [pure laparoscopic radical (PR-Lap) to robot-assisted radical prostatectomy (RP-Rob)] on the rate of secondary procedures for urinary incontinence (UI) and erectile dysfunction (ED).

      Material

      Retrospective study evaluating the number and type of surgical procedures for post-RP UI and DE between 2008 and 2015, according to the technique of (RP-Lap or RP-Rob).

      Results

      Between 2008 et 2015, 2046 RP were performed in our department including 372 RP-Lap and 1674 RP-Rob. Among these patients, 84 (4%) had a surgical procedure for post-RP UI (18 AMS800, 9 balloons Pro-Act, and 57 male slings) and 15 (0.7%) had implantation of penile prosthesis for post-RP ED; 16 (0.7%) patients had both procedures. The mean delay between RP and UI surgery decrease from 3.2 years in 2008 to 1 year in 2015 and remain stable for penile prosthesis implantation (mean delay: 3.4 years). The overall rates of secondary procedures for UI and DE remained stable and below 5% and 1.7%, respectively, even during the transition period. For each year of PR studied, the rates of secondary procedure were higher in the RP-Lap group.

      Conclusion

      Changing the technique of RP from RP-Lap to PR-Rob has a favorable impact on the rate of secondary procedures for UI and ED from the outset.

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    • Ballons ACT chez la femme : évolution de l’efficacité au cours des 24 mois suivant l’implantation

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats en termes d’efficacité au cours du temps des ballons latéro-urétraux ACT® chez la femme dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) par insuffisance sphinctérienne (IS).

      Méthode

      Toutes les patientes ayant une IUE par IS traitées par l’implantation de ballons latéro-urétraux ACT bilatéraux entre septembre 2008 et novembre 2015 et suivies régulièrement pendant une durée d’au-moins 24 mois étaient éligibles. Les résultats étaient évalués à 6, 12 et 24 mois. Les critères d’efficacité étaient définis ainsi : Le succès – port au maximum d’une protection par jour et une évaluation par échelle verbale simple (EVS)≥à 9/10. L’amélioration – diminution du nombre de protections par jour et EVS≥5/10. L’échec–augmentation ou stabilité du nombre de protections par jour et/ou EVS<5/10. L’échec était considéré comme primaire lorsqu’il survenait sans aucune amélioration ressentie en postopératoire. Il était considéré comme secondaire lorsqu’il survenait après une période de succès ou d’amélioration.

      Résultats

      18 patientes ont été suivies pendant 24 mois. Le taux de succès était respectivement de 17 %, 33 % et 33 %, à 6, 12 et 24 mois de suivi. Le taux d’amélioration était respectivement de 61 %, 39 % et 17 % à 6,12 et 24 mois de suivi. Le taux d’échec primaire était de 22 %. Le taux d’échec secondaire était de 6 % à 12 mois et de 33 % à 24 mois de suivi.

      Conclusion

      Les résultats en termes d’efficacité des ballons ACT s’altèrent avec le temps nécessitant un suivi prolongé des patientes implantées.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Ballons ACT chez la femme : évolution de l’efficacité au cours des 24 mois suivant l’implantation

      Summary
      Purpose

      To analyze the functional outcomes over time of ACT balloon in women with stress urinary incontinence (SUI) secondary to intrinsic sphincter deficiency (ISD).

      Method

      All patients with SUI secondary to ISD who underwent bilateral ACT balloon implantation between September 2008 and November 2015 and regularly monitored for a period of at least 24 months were eligible. The results were studied at 6, 12 and 24 months. Efficacy was defined as: Success – maximum 1 safety pad per day and visual analogue scale (VAS) rating≥9/10. Improvement – decrease in the number of pads used per day and VAS≥5/10. Failure – increase or stability of the number of pads used per day and/or VAS<5/10. Failure was considered as primary when it occurred without any success or improvement. It was considered as secondary when it occurred after an initial period of success or improvement.

      Results

      18 patients were monitored during 24 months. The success rate was respectively 17 %, 33 % and 33 % at 6, 12 and 24 months of follow-up. The improvement rate was respectively 61 %, 39 % and 17 % at 6, 12 and 24 months of follow-up. The primary failure rate was 22 %. The secondary failure rate was 6 % at 12 months and 33 % at 24 months of follow-up.

      Conclusion

      ACT balloon efficacy tends to decrease with time requiring a long-term follow-up of implanted patients.

      Level of evidence

      4.

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    • Rôle de l’observatoire REVELA13 dans l’épidémiologie des tumeurs de vessie des femmes dans les Bouches-du-Rhône

      Résumé
      Introduction

      L’observatoire REVELA13 est un outil épidémiologique unique recensant les nouveaux cas de tumeur du rein, de vessie et de leucémies aiguës dans le département des Bouches-du-Rhône. L’objectif de ce travail était d’analyser pour la première fois les données de cet observatoire pour les nouveaux cas de tumeurs de vessie de la femme≥T1 dans les Bouches-du-Rhône de 2012 à 2014.

      Matériel

      Il s’agissait d’une étude épidémiologique descriptive observationnelle. Quinze variables non nominatives de la base de données de REVELA13 ont été analysées pour décrire les caractéristiques cliniques et anatomopathologiques des cas incidents ainsi que leur répartition spatio-temporelle. Les taux d’incidence exprimés en nouveaux cas par an pour 100 000 habitants ont été standardisés sur l’âge mondial, calculés avec leurs intervalles de confiance à 95 % et comparés aux estimations nationales pour la même période.

      Résultats

      Au total, 291 nouveaux diagnostics de tumeurs vésicales ont été enregistrés soit une incidence standardisée sur l’âge mondial de 3,85 [3,32–4,37] nouveaux cas par an pour 100 000 habitants, supérieure de 54 % aux estimations nationales de 2012 et 2015. Le sex-ratio était de 19,41 % (F/H) et l’âge médian de survenue de 75,9 ans. Les tumeurs étaient majoritairement sans infiltration du muscle (52 %), de haut grade (69 %) et sans carcinome in situ (Cis) associé (49 %). Les 2 territoires les plus touchés étaient ceux de Marseille et d’Aubagne-La Ciotat.

      Conclusion

      L’observatoire REVELA13 a permis d’améliorer nos connaissances épidémiologiques sur les tumeurs de vessie féminines dans les Bouches-du-Rhône et de mettre en évidence une sur-incidence locale.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Rôle de l’observatoire REVELA13 dans l’épidémiologie des tumeurs de vessie des femmes dans les Bouches-du-Rhône

      Summary
      Introduction

      The REVELA13 observatory is a unique epidemiological tool listing the new cases of kidney tumors, bladder tumors and acute leukaemias in the Bouches-du-Rhône county (France). Aim was to exploit for the first time data from this observatory regarding new cases of bladder tumors≥T1 in women from 2012 to 2014.

      Materials

      This epidemiological study was observational and descriptive. Fifteen non-nominative variables from the REVELA13 database were analyzed in order to describe the clinical and pathological characteristics of the incident cases as well as their spatial and temporal distribution. The incidence rates expressed in new cases per year per 100000 inhabitants were standardized on the world age, calculated with 95 % confidence intervals and compared to national estimates for the same period.

      Results

      Incident bladder tumor cases were recorded in 291 women, corresponding to a standardized incidence on the world age of 3.85 [3.32–4.37] new cases per year per 100,000 population, 54 % higher than the national estimates of 2012 and 2015. Median age of diagnostic was 75.9 years. Sex ratio was 19.41 % (W/M). Tumors were predominantly non-muscle-invasive (52 %), high grade (69 %) and without associated carcinoma in situ (Cis) (49 %). The two most affected territories were Marseille and Aubagne-La Ciotat.

      Conclusion

      The REVELA13 observatory has improved our epidemiological knowledge on female bladder tumors in Bouches-du-Rhône county and highlighted a local over incidence.

      Level of evidence

      3.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2018, 16, 28, i

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    • Radical prostatectomy for locally advanced and high-risk prostate cancer: A systematic review of the literature

      Résumé
      Contexte

      Le rôle de la prostatectomie totale (PT) dans le cancer de la prostate (CaP) à haut risque est en augmentation.

      Objectif

      Déterminer la place de la PT dans le CaP à haut risque et localement avancé.

      Sources documentaires

      MEDLINE, Embase et le registre central des essais contrôlés de la Cochrane ont été analysé de janvier 2000 à mai 2016 selon les directives PRISMA.

      Sélection des études

      Quarante-deux études rapportant les résultats de la PT chez 52546 patients atteints de CaP à haut risque et localement avancés.

      Résultats

      La mortalité était d’environ 0–1 %. Les complications Clavien≥3 allaient de 1,8 % à 12 %. La survie sans récidive biochimique et sans métastases variait de 40 à 94 % et de 90 à 96, 1 % à 5 ans et de 27 à 68 % et de 64,4 à 85,1 % à 10 ans, respectivement. La survie globale et spécifique variait de 55,2 à 98,6 % et de 89,8 à 100 % à 5 ans et de 58 à 84 % et de 65 à 96 % à 10 ans, respectivement. Les taux de continence à 12 mois variaient de 32 % à 96,2 %. La récupération de la fonction érectile variait de 60 % à 64 %.

      Limites du travail

      Les études étaient hétérogènes, en particulier en ce qui concerne la définition de la maladie à haut risque et l’utilisation de traitements adjuvants.

      Conclusion

      Les données existantes soutiennent les avantages de la PT dans ce groupe de patients. L’uniformité des définitions et des indications est une condition préalable pour établir son rôle en tant que bras thérapeutique important dans une stratégie de prise en charge multimodale.

      Radical prostatectomy for locally advanced and high-risk prostate cancer: A systematic review of the literature

      Summary
      Context

      The role of radical prostatectomy (RP) in high-risk prostate cancer (PCa) is increasing.

      Purpose

      To review the existing literature and determine the value of RP in high-risk and locally advanced PCa.

      Documentary source

      MEDLINE, Embase and the Cochrane Central Register of Controlled Trials were searched from 01/2000 through 05/2016 according to the PRISMA guidelines.

      Selection of studies

      Forty-two studies describing outcomes of RP among 52,546 patients with high-risk and locally advanced PCa.

      Results

      Mortality was approximately 0–1% and Clavien≥3 complications ranged from 1.8% to 12%. Biochemical recurrence-free and metastasis-free survival ranged from 40 to 94% and 90 to 96.1% at 5 years and from 27 to 68% and 64.4 to 85.1% at 10 years, respectively. Overall and cancer specific survival ranged from 55.2 to 98.6% and 89.8 to 100% at 5 years and from 58 to 84% and 65 to 96% at 10 years, respectively. The 12-mo continence rates ranged from 32% to 96.2% and the erectile function recovery ranged from 60% to 64%.

      Limits

      Studies were heterogeneous especially regarding the definition of high-risk disease and the use of adjuvant treatments.

      Conclusions

      The utilization of RP in high-risk and locally advanced PCa is increasing. Existing data support the advantages of RP in this group of patients. However, uniformity in definitions and indications are a prerequisite in order to establish its role as an important therapeutic arm in a multimodality management strategy.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Mid term functional results following surgical treatment of recto-urinary fistulas postprostate cancer treatment

      Résumé
      Introduction

      Évaluer les résultats fonctionnels à moyen terme des patients traités pour une fistule recto-urétrale et déterminer une stratégie de traitement optimale pour améliorer leur qualité de vie. La fistule recto-uréthrale (FRU) est une complication rare mais fréquemment consécutive au traitement du cancer de la prostate et peut avoir un impact majeur sur la qualité de vie des patients. Il n’y a pas de consensus concernant la meilleure approche et différentes techniques ont été proposées : endoscopique, transrectale, périnéale et trans-péritonéale (ouverte, laparoscopique ou robotique).

      Matériels et méthodes

      Nous avons revu rétrospectivement les dossiers des patients qui ont subi une réparation du FRU de janvier 2001 à décembre 2010 dans notre institut. Seize patients qui ont développé FRU après le traitement du cancer de la prostate ont été inclus dans l’étude. La fistule devait être confirmée cliniquement et par imagerie. Tous les patients ont eu une consultation de suivi tous les 3 mois pendant la première année puis tous les ans. On leur a demandé de remplir des questionnaires évaluant les résultats fonctionnels. Le score de l’International Continence Society (ICS) a été utilisé pour évaluer la continence urinaire postopératoire. La continence fécale a été évaluée avec le score de Wexner et la fonction sexuelle a été évaluée avec le score de l’indice international de la fonction érectile (IIEF-5). Le critère de réussite à long terme était jugé par un rétablissement de la continuité urinaire et digestive sans récidive de la fistule.

      Résultats

      Quatre-vingt-sept pourcent des patients (14/16) de notre série ont développé le FRU à la suite d’une chirurgie du cancer de la prostate et 13 % (2/16) après la curiethérapie (BT). Tous les patients avaient initialement une colostomie et un cathéter sus-pubien. Onze patients ont bénéficié en première intention d’un York-Mason (YM). Le taux de succès a été de 73 % (8/11). La graciloplastie (GP) en première intention des patients non irradiés a été un succès pour les 3 patients (100 %). Les patients postcuriethérapie prostatique, ont bénéficié d’une graciloplastie première, l’un conserve un cystocathéter et l’autre une double dérivation urinaire et digestive (0 % de succès). Au total 60 % des graciloplasties premières (3/5) ont permis une fermeture de la fistule. Les deux tiers des échecs primaires d’YM ont été retraités avec succès par graciloplastie (66 %). Le taux de réussite dans notre étude était de 81 % (13/16). Les résultats fonctionnels à moyen terme ont été évalués avec un suivi moyen de 40 mois (14–92). 13 % (2/16) ont obtenu une continence urinaire complète, 48 % (7/16) ont nécessité une protection unique, 25 % (4/16) ont développé une incontinence majeure, 7 % (1/16) une dérivation urinaire est requise et 13 % (2/16) ont développé une sténose urétrale complète post-curiethérapie nécessitant un cathétérisme suspubien permanent. La colostomie a été inversée dans 93 % (15/16) des cas. 75 % (12/16) ont obtenu une continence complète des selles, une incontinence mineure (score de Wexner 3–4) chez 13 % (2/16) et une incontinence majeure (score de Wexner 14) chez 7 % (1/16) ainsi que 7 % (1/16) a nécessité une colostomie à long terme. 19 % (3/16) ont développé des complications liées à la colostomie. Seulement 13 % (2/16) ont des érections avec l’utilisation d’injections intracaverneuses de prostaglandines.

      Conclusion

      Les FRU faisant suite à un traitement du cancer de la prostate est une complication grave avec des répercussions graves sur la qualité de vie des patients. La réparation chirurgicale avec la technique de York Mason ou l’interposition de muscle gracilis est associée à de bons taux de réussite. Si il est disponible, le muscle gracilis pédiculé doit être utilisé car il offre un meilleur taux de réussite.

      Niveau de preuve

      3.

      Mid term functional results following surgical treatment of recto-urinary fistulas postprostate cancer treatment

      Summary
      Introduction

      To evaluate the mid term functional results of patients treated for RUF and to determine an optimal treatment strategy to improve their quality of life. Recto-urinary Fistula (RUF) is a rare complication following prostate cancer treatment, and can have a major impact on patients’ quality of life. There is a lack of consensus concerning the best approach and different techniques have been proposed: endoscopic, transrectal, perineal and transperitoneal (open, laparoscopic or robotic).

      Materials and methods

      We retrospectively reviewed the charts of patients who underwent RUF repair from January 2001 to December 2010 at our Institute. 16 patients who developed RUF following prostate cancer treatment were included in the study. The fistula had to be confirmed both clinically and by imaging. All patients had follow up consultation every 3 month for the first year and then annually. They were asked to fill questionnaires evaluating functional outcomes. The International Continence Society (ICS) score was used to assess the postoperative urinary continence. Fecal continence was evaluated with the Wexner score and sexual function was assessed with the International Index for erectile function (IIEF-5) score.

      Results

      Eighty-seven percent patients (14/16) in our series developed RUF as a consequence of prostate cancer surgery and 13% (2/16) postbrachytherapy (BT). All patients initially had a diversion colostomy and a supra pubic catheter. 69% (11/16) underwent primary YM repair and 73% (8/11) were successful. 2/3 primary failures were successfully retreated with graciloplasty. Primary gracilis flap interposition (GFI), on 3 non-irradiated patients were successful (100%). Primary GFI postbrachytherapy, no patient had recover urinary and digestive continuity. In total primary GIF was successful in 60% (3/5). Over all long term, success rate with a urinary and digestive continuity and without recurrence of the fistula was 81% (13/16). Mid term functional results were evaluated at mean follow up of 40 months (14–92). 13% (2/16) achieved complete urinary continence, 48% (7/16) required single pad, 25% (4/16) developed major incontinence, 7% (1/16) required urinary diversion and 13% (2/16) developed complete urethral closure post BT requiring permanent suprapubic catheterization. Colostomy was reversed in 93% (15/16) cases. 75% (12/16) achieved complete faecal continence, minor incontinence (wexner score 3–4) was seen in 13% (2/16) and major incontinence (wexner score 14) in 7% (1/16) and 7% (1/16) required a long term colostomy. 19% (3/16) developed colostomy related complications. Only 13% (2/16) achieved adequate erections with the use of intra cavernosal prostaglandin injections.

      Conclusions

      RUF following prostate cancer treatment is a serious complication with severe repercussion on patients’ quality of life. Surgical repair with the York Mason technique or Gracilis Flap interposition is associated with good success rates. If available pediculed gracilis muscle should be used as it offers better success rates.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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