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    Numéro 14- Volume 28- pp. 767-796 (Novembre 2018)

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    • Neuromodulation des racines sacrées : indications et modalités thérapeutiques

      Résumé

      La neuromodulation des racines sacrées est une thérapie de seconde ligne, particulièrement indiquée dans les cas d’hyperactivité vésicale. Le bilan minimum avant neuromodulation des racines sacrées comprend un examen clinique complet avec un interrogatoire, un catalogue mictionnel et un examen physique. La pose d’un neuromodulateur se fait toujours en deux étapes : tout d’abord une phase test (1er temps) afin de vérifier l’efficacité clinique de la thérapeutique, puis une phase d’implantation (2e temps). Le rôle de l’infirmière est déterminant dans le suivi du patient afin de compléter les explications sur les tenants et les aboutissants du neuromodulateur et les modalités de fonctionnement. Le suivi postopératoire est celui d’un dispositif médical implantable avec le risque d’infection inhérent à la technique, alors que l’efficacité est avant tout clinique et se juge d’après le catalogue mictionnel et le ressenti du patient.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Neuromodulation des racines sacrées : indications et modalités thérapeutiques

      Summary

      Sacral neuromodulation is a second line therapy, especially indicated in overactive bladder. The initial assessment includes a complete clinical examination with a frequency–volume chart. The cystoscopy and urodynamics are optional. There are two steps in the implantation of a sacral neuromodulation: first, the implantation of the electrode to test if the device is efficient and corrects the urinary disorder. Two, the implantation of the neuromodulation itself. During the follow-up, the role of the nurse is crucial in explaining to the patients how the device works. Post-operative follow-up is based on the frequency–volume chart and the feeling of the patient's back. It also includes the surveillance of the postoperative scares.

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    • Le priapisme : diagnostic et prise en charge

      Résumé
      Objectif

      Proposer une synthèse concernant le diagnostic et la prise en charge du priapisme.

      Matériel et méthodes

      Une recherche bibliographique a été réalisée sur PubMed afin d’analyser les revues de la littérature et recommandations rédigées en français et en anglais relatives au priapisme.

      Résultats

      Le priapisme est une érection prolongée de plus de 4heures. On distingue 3 types de priapisme : ischémique, non ischémique et intermittent. Le priapisme ischémique, souvent idiopathique, est le plus fréquent. Il nécessite une prise en charge urgente afin de limiter le risque de dysfonction érectile. Les patients drépanocytaires forment un groupe surexposé au priapisme (ischémique et intermittent. Le priapisme non ischémique survient essentiellement après traumatisme périnéal. Le traitement est spécifique au type de priapisme et sera médical (ponction-drainage et agonistes alpha-adrénergiques intra caverneux) initialement puis chirurgical en cas d’échec dans le cadre du priapisme ischémique. La persistance d’un priapisme non ischémique fait préférentiellement appel à une embolisation radiologique.

      Conclusion

      Le priapisme est une pathologie nécessitant le plus souvent une prise en charge en urgence afin de prévenir l’apparition d’une dysfonction érectile. La connaissance de la pathologie et de sa prise en charge est donc primordiale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le priapisme : diagnostic et prise en charge

      Summary
      Objective

      Our aim was to present a synthesis on the diagnosis and treatment of priapism.

      Methods

      For this purpose, a literature search was performed through PubMed to analyze literature reviews and guidelines regarding priapism.

      Results

      Priapism is an erection that persists more than 4hours. There are 3 types of priapism: ischemic priapism, non-ischemic priapism and recurrent (stuttering) priapism. Ischemic priapism, often idiopathic, is the most frequent. When diagnosed, an urgent management is required to limit erectile dysfunction. Sickle-cell patients are prone to have ischemic and stuttering priapism. Non-ischemic priapism usually occurs after perineal trauma. Priapism management depends on the type of priapism. Medical treatment (corporal aspiration and injection of sympathomimetics) then if failed, surgery are indicated for ischemic priapism. The persistence of a non-ischemic priapism most likely requires a radiologic embolization.

      Conclusion

      Priapism is a condition that often requires emergency treatment to spare erectile function. It appears crucial to know this condition and its management.

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    • Prise en charge des métastases du cancer du rein

      Résumé

      La prise en charge du cancer du rein métastatique a été bouleversée ces dix dernières années par l’apparition de nouveaux traitements et par le progrès de la chirurgie et des techniques ablatives. Les thérapeutiques pour les patients métastatiques se sont également personnalisées et des groupes de pronostics différents ont été établis pour mieux adapter le traitement à la gravité de la pathologie. En cas de métastase isolée et lorsque le patient est en bon état général, il est possible de proposer une exérèse chirurgicale, une radiothérapie ou une thérapie ablative afin de retarder l’instauration d’un traitement systémique. Jusqu’en 2006, en cas de maladie rénale métastatique, le traitement proposé était l’immunothérapie (IL-2 et TNF-alpha). Depuis, des thérapies ciblées agissant sur les mécanismes de l’angiogenèse ont été développées. Plus récemment, l’immunothérapie a révolutionné le traitement du cancer du rein métastatique permettant une amélioration de la survie des patients. Pour chaque patient, une prise en charge multidisciplinaire est organisée avec un projet thérapeutique personnalisé. Celle-ci nécessite une coordination avec l’équipe soignante ainsi qu’une bonne communication avec le patient, son entourage et le médecin.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des métastases du cancer du rein

      Summary

      The management of metastatic renal cell carcinoma had changed over the last ten years with the apparition of new treatments and advances in surgery and ablative techniques. The therapies for metastatic patients have also been personalized and different prognostic groups have been established to adapt the treatment to the severity of the disease. Surgical excision, radiotherapy or ablative therapy could be proposed for patients with isolated metastasis and good condition to delay the systemic therapy initiation. Until 2006, in case of metastatic renal cell carcinoma, immunotherapy (IL-2 and TNF-alpha) was proposed. Targeted therapies acting on angiogenesis mechanisms have also been developed. Recently, immunotherapy has revolutionized the therapeutic management and has improved the overall survival of patients with metastatic renal carcinoma. For each patient, a multidisciplinary management is organized with a personal therapeutic project. This global management needs coordination with the medical team and also need a good communication with the patient, his entourage and his doctor.

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    • Technique et gestion du sondage vésical chez l’homme

      Résumé
      Introduction

      Le sondage vésical, notamment chez l’homme, est encadré par l’Article R. 4311-10 du Décret no°2004-802 du 29 juillet 2004 du code de la santé publique. Bien que ce geste soit encadré par la loi, il n’existe à ce jour aucune recommandation française formalisée sur un support unique et facilement accessible concernant la technique et la gestion du sondage vésical. L’objectif de ce travail était de donner un référentiel technique simple pour la réalisation du sondage vésical chez l’homme et l’entretien du dispositif de sondage.

      Matériels et méthodes

      Il a été réalisé une mise à jour et une adaptation des recommandations européennes en matière de sondage vésical en y apportant des arguments supplémentaires dans certaines situations afin de couvrir l’ensemble des aspects du sondage vésical. Ce travail se veut avant tout pratique pour permettre aux IDE d’avoir un aperçu des connaissances sur le sujet.

      Résultats

      Nous donnons ici une technique de sondage reproductible permettant de limiter la iatrogénie du geste invasif le plus pratiqué en urologie. Nous proposons également un schéma permettant d’harmoniser la gestion du sondage vésical à court et à long terme.

      Conclusion

      Ce travail permet de fournir aux IDE un document pratique pour standardiser et sécuriser le sondage uréthral notamment masculin. La rédaction de recommandations ainsi que la création d’outils pédagogiques à destination du personnel médical et para-médical permettrait probablement d’améliorer les pratiques en la matière.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Technique et gestion du sondage vésical chez l’homme

      Summary
      Introduction

      In France, the urinary catheterization especially in men, is governed by Article R. 4311-10 of Decree No. 2004-802 of 29 July 2004 of the Public Health Code. Although this gesture is framed by law, there is currently no French guidelines formalized on a single and easily accessible support for the technique and management of the urinary catheterization. The aim of this study was to provide a simple reference about technical aspects and management of urinary catheterization in men.

      Materials and methods

      The European recommendations on urinary catheterization were updated and adapted with additional arguments in certain situations to cover all aspects of urinary catheterization. This work was conducted to improve the nurses knowledge about this topic.

      Results

      We give here a reproducible technique in order to limit complications related to the most frequent invasive gesture in urology. We also propose a scheme to harmonize the management of indwelling urinary catheterization.

      Conclusion

      This work gives to nurses a practical document in order to standardize and to secure a gesture governed by dogmas since too long. The drafting of guidelines and the creation of educational tools for medical and para-medical personnel would probably improve practices in this topic.

      Level of evidence

      4.

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    • Prise en charge des infections postopératoires en urologie

      Résumé
      Introduction

      L’incidence des infections du site opératoire (ISO) en chirurgie urologique est très variable. Le dernier rapport de l’Institut de veille sanitaire (InVS) retrouvait une incidence des ISO de 3 % mais dans certaines situations cliniques particulières, des taux proches de 20 % sont parfois observés. L’objectif de cet article est de fournir aux IDE d’urologie un résumé de la prise en charge des principales complications infectieuses postopératoires que l’on peut rencontrer en chirurgie urologique.

      Matériel et méthode

      Les principales pathologies infectieuses susceptibles d’être rencontrées en urologie ont été classées en 4 chapitres en reprenant les formulations utilisées par l’InVS et en y ajoutant les spécificités liées à la chirurgie urologique. La prise en charge des pathologies décrites se basent sur les recommandations actuelles françaises et européennes afin d’être en accord avec les bonnes pratiques.

      Résultats

      L’importance pour les IDE de savoir reconnaître une ISO potentiellement mortelle est ici rappelée avec notamment la nécessité de maîtriser l’utilisation du score « quick SOFA ». Les ISO en urologie ont ensuite été regroupées de la manière suivante : infection urinaire postopératoire, infection de la partie superficielle de l’incision, infection de la partie profonde de l’incision, infection de l’organe/espace concerné par l’intervention et infection de matériel.

      Conclusion

      Si les infections urinaires sont potentiellement les plus graves et parfois mortelles, les infections superficielles ou profondes peuvent être sources d’hospitalisations prolongées avec un retentissement certain sur la réhabilitation postopératoire des patients. Les IDE doivent donc être parfaitement formés à les reconnaître car ils sont bien souvent en première ligne en cas de survenue d’une ISO.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des infections postopératoires en urologie

      Summary
      Introduction

      The incidence of surgical site infections (SSI) in urological surgery is highly variable. The latest report of the “Institut de veille sanitaire” (InVS) found an incidence of SSI of 3% but in some specific clinical situations, rates close to 20% are sometimes observed. The aim of this publication is to provide urology nurses with a summary of the management of the main postoperative infections that can be encountered in urological surgery.

      Material and method

      The main infectious pathologies likely to be encountered after urology have been classified in 4 chapters by repeating the formulations used by InVS by adding the specificities related to urological surgery. The management of the pathologies described is based on current French and European guidelines.

      Results

      The importance for urology nurses to know how to recognize a potentially lethal SSI is here to remind, especially with the need to master the use of the “quick SOFA” score. The SSI in urology were then grouped as follows: postoperative urinary tract infection, superficial wound infection, deep wound infection, organ infection and material's infection.

      Conclusion

      While urinary tract infections are potentially the most serious and sometimes fatal, superficial or deep infections can be a source of prolonged hospitalization with repercussions on postoperative rehabilitation of patients. Nurses must therefore be fully trained to recognize them because they are often in the front line in case of occurrence of a SSI.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2018, 14, 28, i

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